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Par rozalux le 23 Décembre 2015 à 17:41
lundi 12 octobre 2015, par AITEC
Les services publics de l’Union européenne se trouvent sous la menace des accords de commerce transatlantiques, qui pourraientcompromettre les droits des citoyens à des services essentiels tels que l’eau, la santé ou l’énergie, et ce au profit des multinationales. C’est ce que démontre un nouveau rapport (lien de l’étude complète et résumé) publié aujourd’hui par sept associations et syndicats d’Europe [1].
Faits et méfaits des accords de commerce et d'investissements
L’étude montre comment l’accord CETA [2] entre l’UE et le Canada et l’accord TAFTA [3] en négociation avec les États-Unis, pourraient verrouiller la marchandisation des services publics de façon irréversible et ôter aux gouvernements la capacité de les réglementer.
Tout en exposantla collusion systémique entre les grandes entreprises et la Commission européenne dans l’élaboration du CETA et du TAFTA, le rapport expose la manière dont les négociateurs font le travail des groupes de lobbying les plus puissants d’Europe en défendant leur agenda agressif de libéralisation radicale du secteur public.Pour Lora Verheecke, chercheuse et responsable de campagne pour Corporate Europe Observatory, qui traque les lobbies, “les lobbies ont laissé leurs empreintes sur tout le CETA et ils poursuivent des objectifs tout aussi dangereux avec le TAFTA. Par conséquent, les traités contiennent la proposition d’accorder des droits excessifs aux investisseurs, ce qui signifie que les entreprises pourront poursuivre les gouvernements si ces derniers décident de réglementations qui affecteraient leurs bénéfices. Ces poursuites pourraient conduire à des compensations financières de l’ordre de milliards d’Euros, payées par les budgets publics. Les citoyens doivent s’organiser pour arrêter cela !”
Amélie Canonne, présidente de l’AITEC et l’une des animatrices de la campagne française Stop TAFTA confirme : “les dispositions du CETA, qu’on retrouvera sans doute dans le traité avec les États-Unis, empêcheront les États et les collectivités locales de revenir sur les concessions de services accordées à des entreprises privées lorsqu’elles se sont révélées des échecs. Et les exceptions promises par l’Union européenne ne protégeront pas les citoyens ! L’exception culturelle prétendument gagnée par la France est partielle, et pourra être contournée !”
Lire le résumé exécutif en PDF :
Notes
[1] Publié par l’Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs (AITEC), Corporate Europe Observatory (CEO), la Fédération européenne des syndicats des services publics (EPSU), Instytut Globalnej OdpowiedzialnoÅ›ci (IGO), Transnational Institute (TNI), Vienna Chamber of Labour (AK Vienna), et War on Want
[2] CETA - Comprehensive Economic and Trade Agreement between EU and Canada, ou Accord économique et commercial global en Français.
[3] TTIP – Transatlantic Trade and Investment Partnership, ou Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement en Français.
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Turquie : La France et l'UE doivent cesser de cautionner l'entreprise de destruction d'Erdogan (PCF)
Par rozalux le 23 Décembre 2015 à 00:09Humanite.frDepuis plusieurs mois maintenant, le président turc, Recip Teyyep Erdogan, poursuit la plus grave entreprise de répression et de violence contre les populations kurdes de Turquie que le pays ait jamais connu, même sous la dictature militaire.
Les dernières opérations militaires menées par la Turquie, mobilisant 10 000 hommes de gendarmerie et de police appuyés des chars, ont fait depuis le 16 décembre 102 morts parmi les Kurdes parmi lesquels des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Chacun fait mine d'oublier que c'est le pouvoir islamo-conservateur qui a rompu unilatéralement après les élections de juin dernier qu'il n'avait pas réussi à emporter les pourparlers de paix engagés avec A. Ocälan, le leader du PKK. Au prétexte de la « guerre contre le terrorisme », Erdogan poursuit une entreprise d'extermination de forces qui ont longtemps été les seules à résister avec courage, en Irak et en Syrie, aux fanatiques de l’État islamique ; entreprise d'extermination qui menace les populations civiles.
Des villes entières voient leurs habitants martyrisés, bombardés, ciblés par des snipers sans qu'aucun dirigeant ou instance européenne ne s'en émeuve. Pire, c'est au contraire, le moment que l'Union européenne a choisi pour rouvrir le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE en contradiction avec tous les principes que l'UE a érigé en conditions intangibles de la construction européenne mais aussi de ses relations extérieures. Terrifiante hypocrisie, et macabres marchandages sur le dos des réfugiés et migrants, alors que désormais « la démocratie, l’État de droit, les droits de l'homme, le respect des minorités et de leur protection » (article 1bis du Traité de Lisbonne) ne sont plus garantis en Turquie où chaque jour des militants progressistes, des journalistes, des femmes ou hommes de lois sont attaqués, assassinés, des populations entières terrorisées. Les dirigeants européens soutiennent un pouvoir qui en outre maintient la Turquie, membre de l'OTAN, comme force d'occupation d'une partie du territoire de la République de Chypre, qui est, elle, membre de l'UE...
L'attitude et les actions bellicistes de la Turquie compliquent le processus de solution politique qui se dessine pour la Syrie et contribuent à déstabiliser encore un peu plus la situation régionale du Proche et du Moyen-Orient.
Le Parti communiste français veut réaffirmer sa solidarité avec les peuples de Turquie, avec les kurdes, avec les forces progressistes et démocratiques du pays. Il est urgent que la France et l'UE cessent de cautionner cette entreprise de mort et de destruction du président Erdogan et de son gouvernement, et prennent des mesures actives pour protéger les populations :- annuler tout versement des milliards d'euros de subventions perçues par la Turquie,
- suspendre les accords de coopération policière, judiciaire et militaire,
- suspendre toute discussion,
- retirer le PKK des listes des organisations terroristes de l'Union européenne,
- saisir le Conseil de sécurité de l'ONU, au moment où la situation syrienne semble pouvoir trouver une issue politique, pour engager un cessez-le-feu immédiat et la mise en place d'un processus de négociation entre le pouvoir turc et la direction du PKK
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Par rozalux le 22 Décembre 2015 à 23:42
Le Monde.fr | <time datetime="2015-12-21T14:06:19+01:00">21.12.2015</time>
« Le bipartisme qui a fonctionné en Espagne depuis la transition démocratique est mort hier. Le PP et le Parti socialiste (PSOE), qui rassemblaient jusqu’à maintenant plus de 73 % des voix, dépassent à peine les 50 %. Ils ont perdu, à eux deux, près de 6 millions de suffrages [par rapport à 2011]. Podemos et Ciudadanos ont gagné quant à eux 8,5 millions de voix, débarquant sur la scène comme les principaux acteurs de la prochaine législature. »« Mais ils pensaient vraiment qu’ils obtiendraient la majorité absolue ? »
El Mundo note au passage qu’« il serait logique et cohérent que le PP tente » de constituer un gouvernement, « puisque c’est le parti qui a obtenu le plus de sièges, bien devant le PSOE ». Reste à savoir comment. La caricature en tête de l’édito du jour est assez parlante, dans laquelle les colonnes de la chambre des députés sont complètement emmêlées.
Mais la surprise de la nuit, selon le journal n’est pas le résultat. « La surprise de la nuit a été la surprise au quartier général du parti conservateur. Mais ils pensaient vraiment qu’ils obtiendraient la majorité absolue ? », raille le quotidien de droite.
Dans un article sévère pour le président du gouvernement sortant, Mariano Rajoy, intitulé « Maintenant, Rajoy a vraiment un problème », le journal note que pour former un gouvernement, le dirigeant va devoir faire preuve des qualités qu’on lui attribuait pendant la campagne électorale, comme « expérience », « sens commun », « sérieux », « le seul homme politique capable d’éviter la ruine de l’Espagne ».
Il en aura sérieusement besoin dans les prochains mois, tout comme des qualités qui lui manquaient pendant cette dernière législature : capacité de dialogue avec les autres partis, respect du pluralisme et capacité à savoir reconnaître ses erreurs.
Son parti a pâti de sa politique d’austérité et des scandales de corruption qui ont touché l’ensemble de l’establishment.
LIRE LA SUITE : Dans la presse espagnole : « Maintenant, Mariano Rajoy a vraiment un problème » – Anti-K
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Par rozalux le 21 Décembre 2015 à 17:28
L’Unité Populaire-Gauche Unitaire (IU) perd la moitié de ses voix et obtient deux sièges, uniquement sur la circonscription de Madrid. Le candidat reconnait de « mauvais résultats », mais se félicite d'une « campagne héroïque » et critique l’injustice de la loi électorale.
Izquierda Unida(IU, Gauche unie en français) est une coalition politique espagnole de gauche formée en 1986 par différents partis, le plus important étant le Parti communiste d'Espagne.
MADRID – JAIRO VARGAS @JairoExtre
Traduit de : Garzón mantiene a IU con vida pero paga un alto precio | Diario Público
On peut dire qu’Alberto Garzón a joué son rôle, bien qu’il n’ait pas atteint ses objectifs. Le candidat à la Présidence pour l’Unité Populaire-Gauche Unie, le plus jeune de tous avec seulement 30 ans, réussit à maintenir en vie sa formation, menacée de mort par l’essor de Podemos et l’échec des négociations pour se présenter ensemble ce dimanche. Sa candidature a obtenu deux sièges sur la circonscription de Madrid, mais il est passé loin de sa cible : garder un groupe parlementaire autonome pendant cette législature.
En dépit de la résistance héroïque del’ IU, la formation a payé le prix fort.Concrètement, il reste la moitié environ des voix obtenues en 2011 (avec ICV, Initiative pour une Catalogne Verte). Ils ontobtenu un peu plus de 900 000 voix, 3,7% approximativement, à comparer avec les 1,6 millions de suffrages rassemblés aux dernières élections, quand ils obtenaient presque 7% et un groupe parlementaire de 11 députés.
C’est ce qu’a reconnu Garzón lui-même, qui s’exprimait devant les médias aux environs de 23H30.« Nous n’avons pas atteint nos objectifs. Ni le groupe autonome, ni les 5% des votes, pas plus que la perte suffisante en vote du bipartisme pour ouvrir une nouvelle étape du changement social ». Car le PP (Parti Populaire, droite) a connu un échec important, mais il sort quand même gagnant, et le PSOE (socialistes) de Pedro Sanchez a réussi à se maintenir sur la barre des 90 députés.
En effet, IU n’atteint pas les 5% nécessaires pour former un groupe,bien que la perte de voix ne soit pas seulement due à l’essor de Podemos, qui s’est imposé comme la troisième force, avec une marge très importante sur Ciudadanos. IU a participé à deux listes d’union : en Galice (En Marea, la marée), unie à Podemos, Anova-Fraternité nationaliste, et les « marées municipales »), et en Catalogne, avec ICV, Podem (Podemos en Catalan), et Barcelone en commun (Barcelona en Comú). Pour ces candidatures, les votes n’ont pas été comptabilisés en la faveur d’IU parce que Garzón a voulu les prendre comme preuve que sa proposition, celle de l’union, fonctionnait. A cause de cela, il a perdu la possibilité de revendiquer que dans ces candidatures « il y a des militants d’IU qui vont être députés ».
Concrètement, trois : Yolande Diaz à La Corogne, et deux candidats de EUiA, le sigle de l’IU en Catalogne, pour Barcelone et Tarragone. « Nous avions raison lorsque nous voulions construire l’unité populaire le plus large. Nous aurions voulu que ces cas (En Catalogne et en Galice) soient plus fréquents », s’est-il plaint.
On respirait un air d’optimisme au siège de la rue Olimpo de Madrid avant que ne commence le scrutin. Les sondages au sortir des urnes plaçaient Garzón dans une fourchette de trois à quatre sièges. Quand il est clairement apparu que deux de ces députés n’étaient élus qu’à Madrid, on s’est mis à rêver à un groupe autonome qui aurait pu être la clé d’un gouvernement progressiste, bien que la prudence fût toujours de mise et que tous les scénarii soient pris en compte, depuis le plus favorable jusqu’au pire, qui excluait l’IU complètement du Congrès.
Quand le comptage a commencé, les sourires ont disparu parmi la centaine de militants qui étaient venus au siège fédéral pour suivre le dépouillement. Lorsque plus de 95% des voix ont été dépouillées, Garzón arriva dans la salle de presse avec un sourire épanoui, mais de circonstance, accompagné par une grande ovation plus solennelle que joyeuse. Entouré sur l’estrade par plus de 20 personnes, des dirigeants de l’IU et des candidats de l’Unité Populaire, l’élu de Malaga a assumé d’être relégué à la cinquième place des forces politiques en nombre de voix, et a critiqué l’injustice de la loi électorale.
« Il nous faut 400 000 voix pour chaque siège alors que d’autres n’ont besoin que de 60 000 voix », a-t-il affirmé. Une manière de compter qui les a privés d’élus à Malaga, Séville, dans les Asturies, et à Valence. Avec 40 000 voix de plus, nous aurions eu six députés au lieu de deux », a-t-il dit. Le cas le plus douloureux a été celui de Malaga, la province qui a porté Garzón au premier plan de la politique. Ce dimanche, ils ne l’ont soutenu que du bout des doigts. Ils sont partis d’une vingtaine de voix en très peu de temps, pour finalement s’arrêter à quelques milliers (20 000 voix, 7%).
Une campagne« héroïque »
Garzón a félicité toute son équipe et les militants pour leur « héroïque » campagnequi a fait échec à toutes « les tentatives de nous jeter hors du panorama politique ». Ce qui est certain, c’est qu’Unidad Popular a généré beaucoup de sympathie pendant cette campagne.
Il en a été de même pour Garzón, avec une évaluation plus que satisfaisante dans les sondages. Ce qui lui a manqué, c’est de savoir la convertir en suffrages. Le vote utile, surtout pour Podemos, a touché l’organisation, mais on ne peut pas dire qu’elle ait sombré. Le résultat de Llamazares en 2008 a été encore pire, puisque les deux élus d’alors étaient des candidats de l’ICV.
Dans tous les cas, « la voix de la gauche organisée sera entendue au Congrès », a promis le candidat, qui « examinera toutes les possibilités » pour organiser un groupe parlementaire « technique », en association avec d’autres forces, ou des députés détachés. Le train de l’histoire est passé sur Garzón. Il a bien agi avec son parti, mais il a subi la même défaite que d’habitude.
Ce qu’on ne peut lui reprocher, c’est son manque de réussite, et, bien qu’il ait des ennemis internes, personne ne peut nier que l’IU continue au Congrès grâce à un candidat jeune, compétent, avec une vision politique qui rompt en grande partie avec les habitudes de son organisation.
Plus d'info : https://fr.wikipedia.org/wiki/Izquierda_Unida_%28Espagne%29
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Par rozalux le 21 Décembre 2015 à 09:46
Selon les résultats connus, le Parti Populaire de Rajoy obtiendrait 122 députés, et perdrait donc la majorité absolue, la faute notamment au parti libéral Ciudadanos qui obtiendrait 38 députés. Le PP serait suivi du Parti socialiste, qui obtiendrait 92 députés, et du parti de gauche radicale Podemos, qui avec ses alliés totaliserait 68 députés.
Mais il ne faut pas se laisser tromper par ces chiffres: Podemos, formation issue du mouvement des "Indignés", inflige au passage sa pire défaite au Parti socialiste, qui avait déjà subi un cuisant échec en 2011. Si le PSOE emmené par Pedro Sanchez, arrive encore deuxième en nombre de sièges au Parlement, c'est qu'il est avantagé par une complexe loi électorale, donnant davantage de poids aux régions rurales et aux petites provinces où il est le mieux représenté.
Un sondage sortie des urnes réalisé par la télévision publique espagnole plaçait même Podemos en deuxième position dans la journée. Le Parti socialiste s'en sort donc encore à bon compte.
Pablo Iglesias a déjà exigé des mesures d'urgence sociale, qui ne peuvent être retardées selon, passant par une réforme constitutionnelle garantissant l'inaliénabilité du droit au logement, à la Santé et à l'Education notamment.
Voilà la réforme constitutionnelle dont nous aurions besoins en France, mais le gouvernement actuel nous propose une réforme sécuritaire qui mettra à mal les libertés et la vie démocratique. Exactement le contraire ! Il est vrai que nous n'avons pas de "Podemos" ... Pour l'instant. (NDLR)
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