• A l'appel de mouvements de gauche et de défense des droits de l'Homme, plusieurs centaines de personnes ont défilé cet après-midi dans le centre-ville de Poitiers pour protester contre l'état d'urgence et la déchéance de nationalité. Ils étaient une centaine ce matin à Châtellerault.

    Six-cents-manifestants-a-Poitiers-contre-l-etat-d-urgence_image_article_large

    Malgré la pluie, les opposants à l'état d'urgence et au projet de déchéance de nationalité ont en grande partie réussi leur rassemblement de protestation cet après-midi dans le centre de Poitiers. Entre 400 (police) et 600 personnes, beaucoup porteuses de pancartes ou de banderoles hostiles à la politique sécuritaire du gouvernement, ont défilé dans le calme entre l'Hôtel de Ville, Notre-Dame et le Palais de Justice.

    Par-delà la dénonciation de "l'atteinte aux libertés", cette manifestation antigouvernementale a permis à la gauche de la gauche de tester sa capacité de mobilisation. La CGT, principal syndicat ayant appelé à cette manifestation, n'a pas manqué l'occasion de dénoncer ce qu'elle considère comme des attaques de la liberté syndicale, préparant en cela le prochain rassemblement qu'elle organise en solidarité avec les syndicalistes de Goodyear lourdement condamnés. Ce rassemblement aura lieu le 4 février à midi devant le Palais de Justice.

    SOURCE : Six cents manifestants à Poitiers contre l'état d'urgence - 30/01/2016 - La Nouvelle République


    votre commentaire
  • "le temps est pourri, le gouvernement aussi"

    Au moins 600 citoyen(ne)s ont marché dans les rues de Tours, ce samedi, pour la levée de l'état d'urgence et contre la déchéance de nationalité... Sous une pluie battante, ils n'avaient pas peur de se mouiller !

    "Stop état d'urgence". Les manifestants étaient réunis à l'appel des collectifs "Nous ne céderons pas" et "Stop état d'urgence", qui regroupent notamment des syndicats (CGT, FSU), des associations (Attac, Droit au logement, Droits devant, MRAP) et des organisations de défense des droits de l'homme (FIDH). Ils demandent la levée immédiate de l'état d'urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015, et l'abandon du projet de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes, "des mesures qui heurtent et mettent à mal nos libertés au nom d'une hypothétique sécurité", selon un communiqué des collectifs. C'est sur ce "désaccord politique majeur" que la garde des Sceaux Christiane Taubira a démissionné mercredi.

    A paris, des milliers de personnes ont commencé à se rassembler samedi après-midi, place de la République, pour protester contre l'état d'urgence.

     

    Manifestation-contre-l-etat-d-urgence-et-la-decheance-de-nationalite-a-Paris

    Les opposants à l'état d'urgence se mobilisent. Un rassemblement de plusieurs milliers de personne a commencé à Paris, place de la République, samedi en début d'après-midi, pour dénoncer sa prolongation. Certains entendaient défiler sous la pluie jusqu'à la place du Palais-Royal, où se trouve le Conseil d'État, qui a refusé mercredi de suspendre l'état d'urgence. Les slogans se sont adaptés aux circonstances météorologiques : "le temps est pourri, le gouvernement aussi".

    Des manifestations dans 70 villes. Des manifestations sont prévues samedi 30 janvier dans 70 villes en France.  Ces manifestations sont organisées alors que le gouvernement veut prolonger de trois mois supplémentaires l'état d'urgence, qui devait prendre fin le 26 février. Le projet est présenté mercredi en conseil des ministres. Le Conseil de l'Europe s'est dit préoccupé par une prolongation.

    SOURCE : Manifestation contre l'état d'urgence et la déchéance de nationalité à Paris/http://www.europe1.fr/

    Lire aussi : Etat d'urgence et déchéance de nationalité: les opposants battent le pavé - 30/01/2016 - La Nouvelle République


    7 commentaires
  • patrons toujours voyousLes organisations CGT, FO, FSU et Solidaires d’Indre & Loire appellent au rassemblement le 4 février à 17h30, Place Jean Jaurès à Tours, devant le Palais de Justice.

    Pour la première fois depuis un demi-siècle, un gouvernement a demandé que soient requises des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participé, avec les salariés, à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

    En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus de 1 000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

    Avec les huit condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

    Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

    GOODYEAR-DEFENDRE-SON-EMPLOI-2Evidemment, les militants de terrain sont les plus touchés.

    C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des citoyens, des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

    Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les huit de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire.

    C’est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU et Solidaires d’Indre & Loire appellent au rassemblement le 4 février à 17h30, Place Jean Jaurès à Tours, devant le Palais de Justice.

    relaxe-goodyear-4fevrier2016

    Saint-Avertin, le 29 janvier 2016


    votre commentaire
  • Les mouvements anti-IVG ne chôment pas ces derniers temps en Touraine. Après une campagne de tracts dans les boîtes aux lettres qui a duré plusieurs mois, les mouvements auto-décrits comme « Pro-Vie » sont passés à l’affichage en ville.

    Affichage anti-IVG
    Le méfait est signé par ses auteurs : les "Jeunes Républicains" ...

    Dans le quartier de Beaujardin à Tours, les habitants ont découvert ce week-end sur les zones d’affichage libre, plusieurs affiches anti-IVG.

    Des affiches volontairement trompeuses, reprenant scrupuleusement la charte graphique utilisée par le site du gouvernement IVG.gouv informant sur l’avortement en France. Des affiches collées là sans hasard, ce dimanche aurait dû en effet se tenir la traditionnelle « Marche pour la vie » organisée chaque année à Paris par les mouvements anti-IVG. Une marche finalement annulée pour cause d’Etat d’Urgence. En lieu et place c’est un pélerinage organisé par « La Famille Missionnaire de Notre-Dame » auquel étaient invités les manifestants pour une « messe à la Basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours , en réparation pour le péché de l’avortement ». Souhaitant se faire voir et entendre, un peu partout en France, les militants anti-IVG ont profité du symbole de la date pour mettre des affiches dans les villes.

    CVYtsdPUYAAJUUk.jpg-large

    affiche gouv

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Affiche anti-avortement Affiche du gouvernement

    A gauche l’affiche des anti-IVG, à droite celle officielle du gouvernement. Les anti-IVG reprennent sa charte graphique pour jeter la confusion.

    Des affiches à la charte graphique trompeuse donc et qui utilisent un procédé guère nouveau pour ces mouvements, déjà habitués sur internet à utiliser des sites lisses se prétendant sobrement comme informatifs sur l’IVG en France et mettant en avant des numéros verts de conseils.

    Finie l’époque des commandos anti-IVG, les mouvements luttant contre l’avortement ont adopté depuis des années une communication plus insidieuse mais d’autant plus dangereuse. Hors de question d’afficher frontalement un discours anti-IVG, les mouvements « pro-vie » préfèrent évoquer « le droit à la vie », le fait de venir en aide aux femmes par l’écoute et mieux les convaincre en jouant sur l’affectif, l’émotion, les craintes ou les peurs, de la nécessité de ne pas avorter (lire ainsi cet article publié sur le site Madmoizelle). Avec une communication bien rôdée et un référencement efficace leur permettant d’être en tête des recherches quand on tape « IVG » sur Google, ces mouvements réussissent à diffuser leur propagande à large échelle. Tellement efficace qu’il y a quelques semaines, la ministre de la Santé, Marisol Touraine avait même appelé en personne les internautes à cliquer sur le site officiel du gouvernement pour le faire remonter dans les moteurs de recherche. En vain, à ce jour ce sont toujours les sites anti-IVG comme ivg.net qui sont en tête du moteur de recherche.

    Un vrai problème tant la communication pernicieuse des anti-IVG tient de la désinformation tout en paraissant officielle pour celles et ceux qui n’y prêtent pas attention. Dans l’exemple des affiches collées à Beaujardin on retrouve ainsi tous les éléments graphiques faisant croire à une affiche officielle. Quand à l’image en elle même, elle montre un foetus déjà formé soit disant à 3 semaines du terme de la grossesse afin de jouer sur le choc de l’image. Pourtant en France, l’avortement n’est autorisé que jusqu’à 12 semaines maximum de grossesse. Inutile de préciser qu’à ce stade de développement, le foetus ne ressemble en rien à celui sur l’image diffusée par les anti-IVG.

    Ce type d’élément de communication est un classique du genre chez les anti-IVG. Un autre classique est le danger pour la santé des femmes qui avortent. Le dernier tract diffusé par l’association Rivage à Tours, association dont peu d’éléments filtrent mais qui est fondatrice avec huit autres des « Marches pour la vie » qui se tiennent à Paris tous les ans, alertait sur les risques de cancers du sein pour les femmes ayant avorté. Un risque pourtant jamais prouvé scientifiquement par aucune étude crédible et démenti même aujourd’hui. Pourtant, ce genre d’éléments est omniprésent et peuvent créer un doute.

    Jeter le doute et le trouble sur les consciences c’est en effet un des fers de lance de ces campagnes. Pour revenir aux affiches visibles à Tours, celles-ci renvoient sur un site sosfemmesenceintes.fr. Ce site, structure d’écoute du « Choisir la vie » association organisatrice des « Marches pour la Vie » et proche des milieux catholiques traditionnels n’hésite pas ainsi à faire des liens plus que douteux comme sur le rapport homicides / femmes ayant avortées (« les femmes ayant avorté ont 14 fois plus de risque de mourir par homicide »...). En parcourant le site, on peut voir que sont mises en avant des maisons d’accueil en région. Le site mentionne ainsi en Indre-et-Loire la maison d’accueil pour femmes enceintes « Magnificat, accueillir la vie ». Cette structure existante depuis 1990, est spécialisée dans l’accueil de femmes enceintes « désemparées » peut-on lire sur leur site. Etonnement en revanche on n’y trouve aucune mention de l’IVG. C’est bien là toute la complexité des réseaux anti-IVG, les liens troubles tissés entre différentes structures et leur communication lisse et bien rôdée sont aujourd’hui une de leurs forces. Raison de plus pour rester d’autant plus vigilants.

    Source : http://www.37degres-mag.fr/actualites/loffensive-des-mouvements-anti-ivg-a-tours/

    Article écrit par
    Mathieu Giua

    voir les articles écrits par cet auteur


    votre commentaire
  • 1500 personnes très motivées se sont rassemblées place de la Liberté à Tours, avant de marcher vers le centre-ville.

    DSCN3890

    De nombreux enseignants ont manifesté leur ras-le bol : le fossé se creuse entre le gouvernement et les enseignants, leur métier étant de moins en moins reconnu et valorisé.

    DSCN3865

    Pour les profs en grève, les revendications salariales se doublent d'un mécontentement contre la réforme du collège, qui entre en vigueur à la rentrée.

    DSCN3852

    Austérité ça suffit - Pour le service public, l'emploi, les salaires", ce sont les mots d'ordre à l’origine de cette mobilisation. "Augmenter les salaires, pas les actionnaires". (CGT, FO, Solidaires) -

    DSCN3857

    Employés du public et du privé manifestent pour réclamer principalement des augmentations de salaires. Ils sont infirmiers, sages-femmes, retraités, bibliothécaires, cuisiniers, cheminots…

    DSCN3848"Public, privé, même combat, ce n'est pas aux actionnaires de faire la loi, la vraie démocratie, elle est ici", scandent les manifestants. Ou encore: "Il y en a ras-le-bol de ces guignols qui ferment les usines et ferment les écoles". "Ils sont syndicalistes, pas terroristes", crient-ils encore, en soutien aux salariés de Goodyear condamnés à des peines de prison ferme pour avoir séquestré les dirigeants de l'entreprise.

    Il y a "d'ores et déjà plusieurs dizaines de milliers de manifestants en France. Cela semble démontrer que la question salariale devient centrale", a déclaré Baptiste Talbot, secrétaire général de la fédération CGT des services publics, avant le départ de la manifestation des fonctionnaires à Paris, devant la gare Montparnasse.

    Manifestations partout en France :

    DSCN3846Selon les chiffres de la CGT, il y a 10.000 manifestants à Marseille, 2.000 à Nice, 1.500 à Montpellier, 6.000 à Toulouse, 1.000 à Orléans et Tarbes, 1.500 à Clermont Ferrand. Il souligne que "c'est la première journée syndicale depuis l'instauration de l'état d'urgence".

    A Rouen, plus de 2.000 personnes selon la police, 3.000 selon les syndicats, manifestent pour une hausse des salaires dans la fonction publique et le retrait du projet de loi Macron et du pacte de responsabilité, scandant notamment "Augmenter, augmenter les salaires et les points d'indice C". De nombreux enseignants, environ 800, mobilisés contre la réforme du collège, se sont joints au cortège, un carton rouge dans les mains. Au Havre, quelque 900 personnes se sont mobilisées, selon la police.

    Les hospitaliers étaient présents :

    DSCN3851

     

     

    DSCN3869
     
    Les enseignants avec leurs drapeaux :
    DSCN3845
    DSCN3880

    Une banderole qui manifeste l’esprit parcourant cette mobilisation :

    DSCN3877

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique