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    L’avenir du vouvrillon ? Parlons-en !

    Avenir vouvrillon

    Le préfet d’Indre et Loire vient de prendre un arrêté autorisant les trois communes « dissidentes » de la Comité de Communes du Vouvrillon de se retirer, pour intégrer l’agglomération de Tours-Plus au 1er janvier 2014.

    Que pouvaient attendre les défenseurs du vouvrillon du représentant d’un gouvernement qui,  sur beaucoup de sujets politiques, continue dans la même direction que son prédécesseur ?

    Au Front de Gauche, on se détermine  en fonction de l’intérêt général, le Vouvrillon n’échappe donc pas  à cette        règle.

    C’est un coup porté à la démocratie locale  à ses moyens d’actions, à la citoyenneté.

    Les « pour » : organisés  en association « pour une CCV durable », les défenseurs d’un « vouvrillon libre et indépendant », avec le soutien du Syndicat des vins de Vouvray, agissent pour conserver une structure bénéfique à l’ensemble du canton.

     

    Le Front de Gauche Loire Touraine, appelle à la prudenceface aux simplifications non dénuées de sens politique et d’arrières pensées;  la démocratie c’est aussi le respect de ceux qui pensent différemment. Il semblerait que beaucoup n’ont jamais été à cette école.

    Préserver le vouvrillon. Oui pour plus de démocratie et de moyens financiers au service des populations, or la décision du Préfet s’inscrit dans la réforme territoriale qui aura pour effet d’éloigner les citoyens des décisions qui les concernent.

     

    L’avenir ? Comment cela va se passer pour les vouvrillons ? En démocratie ce qui a été fait peut toujours de défaire, surtout pour remettre à l’endroit ce qui a été fait à l’envers.

    Il sera intéressant de voir le comportement politique des élus sur cette question, particulièrement celui de la députée vouvrillonne.

    Les « contre » : favorables au rattachement au « Grand Tours ». Quelles sont les raisons qui poussent les maires de trois communes à faire sécession ? Pourquoi des équipements intercommunautaires réalisés par la mise en commun des ressources pour les résidents de 7 communes devraient être à la charge de 4 seulement ? Là on touche du doigt un problème politique majeur : la solidarité par la mutualisation des ressources. Apparemment, dans cette affaire, certains prétendent ne pas vouloir payer.

    Et le projet de future loi de décentralisation ne corrige pas cette dérive. Car c’est dans l’air du temps – que l’on peut formuler ironiquement – « les riches ne veulent pas payer pour les pauvres ».  Encore que dans la problématique de la CCV les choses soient plus compliquées.  C’est sans doute le moment de dire : quel est l’apport réel de la CCV en termes d’amélioration de la vie des populations concernées.

    La position du collectif « Front de Gauche Loire Touraine » : l’argument  des « pour » dénonçant « la destruction de la C.C.V. sans débat démocratique », nous interpelle en tant que vrais démocrates, mais nous avons comme principal souci la défense des gens, principalement « les laissés pour compte »  de toutes décisions autoritaires.

     

    Le projet de « Grand Tours », cher à Monsieur Germain, ne nous dit rien qui vaille. Qu’apporte-t-il  comme amélioration de vie à l’ensemble des populations concernées. La nouvelle loi de décentralisation dans son acte 3 risque fort de chambouler les plans et structures territoriales. 

     

    Nous allons poursuivre notre combat afin que la « volonté du peuple » triomphe. La décentralisation doit être l’expression même de la souveraineté populaire et de la solidarité. La cinquième république est à bout de souffle, vive la sixième république.


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  • Non à une réforme bâclée !

    Oui à une véritable réforme, innovante, dans l’intérêt de la réussite de tous les enfants !

    Le Conseil Supérieur de l’Education qui regroupe principalement des représentants des organisations syndicales enseignantes et des parents d’élèves a rejeté le décret sur les rythmes scolaires. Le Ministre passe donc en force et au lieu de prendre le temps de la concertation que demandent les personnels et nombre de collectivités, il essaye de forcer la main aux communes en leur faisant miroiter une aide financière pour celles qui choisiront d’appliquer en urgence la réforme en 2013.

    A Montlouis, nous n’approuvons pas la façon dont la réforme

    Peillon se met en place.

    La municipalité a choisi de réunir une commission générale plutôt que le Conseil Municipal pour débattre du choix de la nouvelle organisation des temps de l’enfant.

    • Cette décision est profondément anti-démocratique. En « Commission Générale » il n’y a pas de vote, pas de journaliste présent, aucun public, et on ne sait pas comment le compte-rendu sera fait. Les décisions ont été assénées comme des ultimatums.
    •  L’expression des parents, des enseignants, des associations, a été méprisée.

    NON à un passage en force en 2013.

    Le projet de la municipalité ne change pratiquement rien aux rythmes des enfants et n’apporte pas grand-chose en matière pédagogique.

    « Nous avons évolué », ont-ils déclaré, en se référant à une modification marginale : suppression de l'allongement d'1/4 d'heure de la pause méridienne pour créer une heure (par semaine et par école) d'activités périscolaires animées par on ne sait qui. Juste un os à ronger !

    Cette conception de la démocratie est inquiétante. La municipalité lance une concertation, annonce qu’il n’y a pas d’alternatives et prend une décision, tout cela en ignorant les autres solutions proposés par les parents, enseignants et associations, plus profitables aux élèves.

    Imaginer l’école de demain

    Pour une alternative à gauche

    Que ce soit en 2013 ou 2014, nous voulons surtout une réforme qui apporte réellement des améliorations à la vie de tous les enfants à l'école (et à la vie des enseignants, et des parents). Toute notre action à venir sera fondée sur ce principe ...

     

    Les espoirs créés par la défaite de Sarkozy ne doivent pas être dilapidés.

    Sur le terrain éducatif, il faut rompre avec les mesures d’inspiration néo-libérale héritées de Sarkozy.

    Et engager la transformation de l’école, dans une perspective égalitaire et émancipatrice.

    Dans les services publics, il faut en finir avec les critères de rentabilité. Et partir des besoins de la

    population, en renouant un dialogue démocratique dans l’ensemble du territoire.

    Une autre politique a gauche est possible

    A Montlouis, comme ailleurs, un processus démocratique avec les citoyens doit être engagé !

     

     

     



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