• Vendredi, 29 Janvier, 2016
    L'Humanité

    Manifestations samedi, pour dénoncer l'éventuelle prolongation de l'état d'exception. Ce même jour, la réflexion citoyenne sera également à l’honneur des débats de la deuxième Agora de l’Humanité, qui se penchera sur le sujet en s’interrogeant sur le thème « La citoyenneté menacée ? », à l’université Paris-VIII Saint-Denis.

    Apparu comme justifié au soir des attentats du 13 novembre, l’état d’urgence voit son efficacité contre le terrorisme contestée : les 3 189 perquisitions administratives et 392 assignations à résidence prononcées ont abouti à seulement quatre enquêtes sur des dossiers terroristes, et une seule mise en examen. Mais il se révèle être « un instrument très dangereux, qui peut facilement être retourné contre des opposants politiques », met en garde dans nos colonnes l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, qui plaide pour une synergie entre services de renseignements et judiciaires. Les abus et les injustices se multiplient, comme le rapporte dans son témoignage Mustapha F., assigné à résidence sans motif apparent depuis onze semaines.
     
    Pas question de céder au tournant sécuritaire impulsé par François Hollande et Manuel Valls pour des raisons de glissement idéologique autant que de calcul électoral, clameront les citoyens invités par une centaine d’associations à défiler, samedi, contre la tentation de prolonger l’état d’urgence et de le constitutionnaliser. Ce même jour, la réflexion citoyenne sera également à l’honneur des débats de la deuxième Agora de l’Humanité, qui se penchera sur le sujet en s’interrogeant sur le thème « La citoyenneté menacée ? », à l’université Paris-VIII Saint-Denis, avec les chercheurs Vanessa Codaccioni, Jean-Paul Jouary et Dominique Rousseau, et l’ancien ministre Anicet Le Pors. Lire la suite.
     

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  • La CGT : "la plus forte  : mobilisation de la fonction publique depuis l'élection de François Hollande" avec 130.000 à 150.000 manifestants et surtout "30% de grévistes", un taux "nettement supérieur la dernière mobilisation" unitaire de mai 2014 (15 à 16%).

    26 janvier 2016

    Pour la Direction générale des finances publiques, qui a connu une des plus fortes réductions de postes depuis 2007, Solidaires a fait état de "plus de 25% de grévistes" et "plus de 30% voire 40%" dans une cinquantaine de départements.

    Dans le cortège parisien (6.000 manifestants, selon la préfecture de police, 15.000, selon les syndicats), le numéro un de la CGT, Philippe Martinez a parlé d'une "mobilisation sur les salaires au moment où le patronat et le gouvernement essaient de culpabiliser les salariés sur le coût du travail".

    A Marseille, entre 3.600 et 10.000 personnes, selon les estimations, ont manifesté dans le centre. Ils étaient plus d'un millier à Nice, dont des enseignants et des personnels hospitaliers, plusieurs centaines à Ajaccio et Bastia.

    Les manifestations ont également mobilisé à Toulouse (2.200 à 6.000) où la banderole de tête de cortège s'élevait "Contre l'austérité, pour l'emploi, les salaires, les services publics de proximité", Tarbes (700 et un millier) et Perpignan (1.000 à 3.000).

    SOURCE : http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/01/selon-la-cgt-150-000-manifestants-de-la-fonction-publique-sur-le-pave-de-nos-villes

     


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    Publication: 26/01/2016 11h44 CET Mis à jour: 26/01/2016 12h06 CET
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    7779583076_le-cortege-de-la-deuxieme-manifestation-des-enseignants-contre-la-reforme-du-college-a-paris-archives

    EDUCATION – Même les syndicats ne s’attendaient sans doute pas à une telle mobilisation. Huit mois après leur première action contre la réforme du collège, les professeurs se sont à nouveau beaucoup mobilisés ce mardi 26 janvier. Si le taux global de grévistes avancé par le ministère de l’Education nationale est de (seulement) 11,4% sur l’ensemble des enseignants, le niveau grimpe à 22,3% pour les professeurs de collège.

    Ce taux est largement supérieur à ce qu’il était à l’automne dernier lors des dernières grèves. Il revient même au niveau de la première mobilisation en mai 2015. Ce jour-là, 23,4% des professeurs étaient grévistes, selon le ministère.

    Comme à chaque fois, une bataille des chiffres oppose cependant les services de Najat Vallaud-Belkacem aux syndicats puisque leur mode de comptage n’est pas le même. Les premiers prennent comme base l’ensemble des professeurs tandis que les seconds ne s’intéressent qu’à ceux qui avaient des cours programmés le jour de la grève (voir ci-dessous).

    Ainsi le Snes-FS assure ce mardi qu’en « rapportant le nombre de grévistes au nombre de profs ayant cours, il y a plus de 50% de grévistes dans les collèges ».

    Au-delà de cette réforme (et c’est ce qui explique la mobilisation y compris en maternelles et écoles élémentaires), le SNUipp réclame « un véritable dégel du point d’indice, sur lequel la ministre (de la Fonction publique) entretient le plus grand flou », et l’alignement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves sur celle touchée par leurs collègues du second degré. Les instituteurs touchent actuellement 400 euros par an au titre de cette indemnité, contre 1200 pour les professeurs des collèges et lycées.

    http://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtitle/1/src/l3us58

    http://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtitle/1/src/5lu0fm


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  • Question à 100 balles : de combien va être l'augmentation du point d'indice après négociation au printemps 2016 ?

    Ou qu\'est-y

    Réponse : sans mobilisation des fonctionnaires, ce sont eux qui la financeront. Comment ?

    De deux façons :

    -  par l'augmentation du la cotisation retraite des fonctionnaires de + 0.40% en 2016 soit grosso modo 400 millions prélevés sur la rémunération indiciaire des 3 versants de la Fonction publique ;

    -  par la suppression des réductions d'ancienneté d'échelon annuelles, soit grosso modo 400 millions prélevés sur la rémunération indiciaire de tous les fonctionnaires.

    N'oublions pas que 1% d'augmentation du point d'indice c'est environ 1 milliard en année pleine, à quoi on doit rajouter l'effet sur certaines primes. Si le point d'indice a perdu 5% par rapport à l'inflation depuis le blocage du point d'indice de juillet 2010, l'essentiel de cette perte a eu lieu sous la présidence Sarkozy, l'indice INSEE passant de 120.02 en juin 2010 à 124.73 en mai 2012, soit 4% de pertes.

    La politique d'austérité et de déflation du président Hollande a contribué à une faible inflation depuis, l'indice INSEE passant de 124.73 en mai 2012 à 126.03 en décembre 2015 soit près de 1% en tout, et de 0.2 à 0.3% en 2015 après rien en 2014 (125.02 en décembre 2012, 125.82 en décembre 2013, 125.81 en décembre 2014).

    Ce que s'apprête à faire le gouvernement est très clair, il compte sortir du gel du point d'indice à moindre frais, en s'appuyant sur la très faible inflation des deux dernières années, et en faisant financer cette augmentation faible par la suppression en particulier de la durée minimale de carrière.

    C'est la politique du bonneteau, où on croit qu'on va gagner alors qu'on va perdre, de l'illusion et de l'austérité maintenue envers et contre tout. Selon la ministre de la Fonction publique elle-même, le gel du point d'indice a permis de faire 7 milliards d'économies budgétaires, et l'augmentation du point d'indice prévue par le gouvernement ne sera « sans doute pas à la hauteur » des demandes des organisations syndicales.

    Seul le rapport de force permettra de sortir de ces règles du jeu biaisées, où toute mesure en faveur des fonctionnaires se retourne contre eux parce qu'ils la financent de leur propres deniers.

    C'est un rattrapage du point d'indice bien plus conséquent qui est nécessaire, et nous l'exigerons tous ensembles le 26 janvier dans la grève et dans la rue.

    http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5380


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  • Front Syndical de Classe / http://www.frontsyndical-classe.org/

    « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki

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    En cette période d'actions, dernièrement à l'Énergie ou dans la FP le 26, préparons PUISSAMMENT le tous ensemble en même temps le 4 février pour les droits et la défense des libertés individuelles et collectives !

    Ceux qui doivent être condamnés, ce sont les criminels du gouvernement, du Medef et de l'UE qui cassent nos services publics, délocalisent nos entreprises et bradent l'avenir de la France et sa jeunesse!!

    Le gouvernement socialiste applique sans états d'âme la politique dictée par le Medef et l'UE qui impose de casser tous les acquis populaires pour assurer encore et toujours plus davantage profits pour les gros actionnaires.

    Profitant de l'absence de réaction concertée et unifiée du monde du travail, il entend désormais ouvertement non seulement aller plus loin dans son offensive anti-sociale mais tout simplement criminaliser toute volonté de résistance.

    Car s'il est vrai qu' « il ne peut y avoir de choix démocratiques contre les traités européens » comme le martèle le président de la commission européenne JC Juncker, alors toute lutte pour les services publics, l'augmentation des salaires ou contre la main-mise des groupes capitalistes sur l'économie est « anti-démocratique ». A l'inverse, les paradis fiscaux, la destruction de la santé publique, la casse de l'emploi et des salaires, la destruction du code du travail, la précarisation généralisée, le pillage des matières premières, les guerres impérialistes, l'exploitation sans limite et la misère généralisée sont eux tout à fait démocratiques pour l'oligarchie.

    Cette vision euro-totalitaire qui écarte la démocratie quand celle-ci devient un obstacle à la dictature du capital1 est en train de s'imposer désormais en France et le gouvernement socialiste en est aujourd'hui l'agent le plus actif qui entend dans le même temps accentuer ses mesures antisociales et empêcher toute résistance populaire.

    Ainsi outre, l’État d'urgence prolongé indéfiniment et la surveillance généralisé de tous ceux qui « peuvent porter atteinte à l’ordre public », ce sont désormais des manifestations pacifiques qui peuvent être interdites, des militants écologistes qui sont assignés à résidence. Ce sont aussi des militants syndicaux en lutte pour l'emploi sont traités comme des gangsters arrêtés au petit matin et renvoyé devant le tribunal comme les militants d'Air France tout tout simplement condamnés à de la prison ferme comme ceux de Goodyear et peut-être bientôt ceux de Ford Blanquefort.

    Cette période de réaction sur toute la ligne n'est pas sans rappeler les terribles années 30. A cette époque, la constitution du Front Populaire regroupant des centaines d’organisations politiques, syndicales et associatives sous l’impulsion du PCF et de la CGT permit un temps de rouvrir l’espoir autour de leur unité et d'un programme répondant aux aspirations populaires.

    Aujourd'hui, le mouvement syndical et démocratique est à la croisée des chemins : soit il poursuit dans la voie de la division, de la critique « au coup par coup » et du bout des lèvres, de la déconnexion d'avec les classes populaires, soit il s’engage dans une démarche à la hauteur des périls en mettant tout son poids au service de la construction d’un rapport de force de haut niveau, idéologique et concret, contre les régressions et pour un changement de société.

    Syndicalistes, républicains, démocrates, toux ceux pour qui les idéaux des Lumières et de 1789 ont un sens, doivent aujourd'hui s'unir dans un Front de résistance populaire pour la défense de la démocratie et des conquêtes de 1945, pour un véritable changement de société en dehors des sentiers politiciens, en commençant par se rassembler autour des Goodyear, des Air France, des Ford pour la liberté syndicale et contre toutes les attaques que subit le monde du travail.

    FSC, 24 janvier 2016

    1 Comme l’expliquait il y a peu le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble : « Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit Michel Sapin ou Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l'opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail (…) La France serait contente que quelqu'un force le Parlement, mais c'est difficile, c'est la démocratie ».


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