• Selenopeltis fossilisé datant de l\'ère primairePrimaires, vous avez dit primaires? Comme c'est primaire. Cela pète du tonnerre de dieu sur les primaires à gauche. Voilà-t-y pas que l'aile gauche de la gôche qui est aux affaires de la France en veut une, mordicus. Pour que le monde change de base ou pour recoller les morceaux au sein de la social-démocratie française?

    Dans les médias, Christian Paul, député socialo et qui veut le rester, chef de file de l'aile gauche de la gôche, l'annonce crûment: "Si François Hollande sort en tête de cette primaire, naturellement je le soutiendrai, mordicus". Parce que François de l'Elysée est pour la justice sociale, le progrès et la paix dans le monde? Restons sérieux.

    Côté Fg, les uns sont pour la primaire, les autres non. Mais dans l'Humanité.fr de ce dimanche, Jean Ortiz fait entendre une belle musique. Je vous la livre:

    "Soyons primaires ! Le capital en raffole. Des citoyens primaires, des analphabètes politiques, caricaturaux, clonés, des gugusses manipulables à merci, à la merci des puissants : « primarisés » ! Le dernier must à la mode libérale.

    Soyons primaires ! Les « primaires », c’est le degré moins un de la Politique, la démocratie sondée, incontinente. Dépolitisée. Les « primaires » : le summum de la démocratie médiatique (et de marché), à l’américaine. Que (la) le mec plus ultra l’emporte... Paillettes, flonflons (et consciences) payés par de généreux grands patrons. Aux États-Unis, on appelle cela : les « caucus ». Terrible aveu. Ah, les « gringos » !

    Soyons primaires, et que le spectacle commence. Et vlan une petite phrase choc, « assassine », un dérapage intentionnel, calculé. Et pour ta poire : une insulte, un coup bas au niveau du slip, une donaldtrumperie... Pour tromper les dingos. C’est écrit.
    Soyons primaires. « Approchez, venez voir... ». Le cirque, l’étalage, la mousse, l’écume, la vacuité, le paraître, les frasques, les instincts... primaires, pour racoler, racoler, et élire les « primo votants ». Et les autres ? Tiens, tiens, derrière la frime hypocrite, c’est vilain. Et désémantisé, comme ce qui le plus souvent nous vient des États-Unis... mais « modélique » : à singer !

    Soyons primaires ! Désormais plus besoin de partis, de partis militants, mais des sondeurs, éprouvettes et stéthoscopes à la main, pour faire croire à plus de démocratie, alors que cela revient à la confisquer, à liquider la(les) « fonction(s) » du parti. Il devient un parti de supporters. Que la voilà la bonne démocratie ! Et marchande de surcroît. Plus besoin de programmes rébarbatifs, de projets papivores. Le renoncement au rôle, aux prérogatives des militants : au diable l’élaboration d’un projet, le choix des candidats, etc. Des écuries : les macronistes, les hollandistes, les vallsistes, les juppistes... Les militants convertis en suffragettes.
    Cette « démocratie » relève de la course au frac, au fric, aux « parrainages », aux « sponsors » ; elle repose sur des médias si pluriellement démocratiques, sur TF1, 2, 3 , sur de la mise en scène frelatée, sur une personnalisation outrancière, sans limites, sur du « je t’amuse la galerie » pour te faire gober tout le reste, l’essentiel, sur des Instituts de sondage, tous bolchévisés comme chacun le sait, et poussant évidemment le cheval le plus contraire à leurs intérêts, le(la) plus anti-système, le(la) plus radical. Cela va de soi ! Le consensus ! Primaire.
    A ta santé ! Pas à la mienne."


    Repris et commenté par :

    http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2016/01/soyons-primaires-par-jean-ortiz



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  • vITE LA R2VOLUTION CITOYENNEJean-Luc Mélenchon, responsable du Parti de Gauche, affirme qu'un an avant la fin du quinquennat de François Hollande "la situation est pire que sous Sarkozy", dans une interview au Journal du Dimanche.

    "Sur tous les marqueurs de l'époque - et au premier rang le chômage - la situation est pire que sous Sarkozy", déclare-t-il. "Quand aux dommages moraux, ils sont vertigineux. François Hollande est le nom de toutes nos misères et de toutes nos désillusions", poursuit l'ancien ministre. "Aujourd'hui, les gens n'ont plus de repères politiques : pour eux, droite et gauche sont deux blocs faisant la même politique".

    Interrogée sur le départ de la ministre de la justice Christiane Taubira du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon affirme que "maintenant que tous les dégoûtés sont partis, il ne reste que les dégoûtants".

    A propos de la prolongation attendue de l'état d'urgence, il estime que si celui-ci "était pleinement justifié dans les premières heures" suivant les attentats de novembre à Paris, "dans la durée, cela fait reculer nos libertés collectives, sans aucun gain en termes de sécurité".

    Interrogée sur une possible "alternative à Hollande" avec les ministres - Cécile Duflot, Arnaud Montebourg, Hervé Hamon, Christiane Taubira - qui ont quitté le gouvernement, M. Mélenchon soutient que "les derniers arrivés ne peuvent pas dicter leur conditions aux premiers combattants".

    Jean-Luc Mélenchon rejette enfin l'idée de participer à une primaire à gauche en vue de la présidentielle de 2017. "Hollande et Sarkozy comptent qu'il n'y ait pas de vrai deuxième tour grâce à la peur de Le Pen. Ils voudraient bien qu'il n'y ait pas de premier tour non plus grâce au +vote utile+ dans les primaires", conclut-il.

    SOURCE / http://actu.orange.fr/politique/pour-melenchon-avec-hollande-la-situation-est-pire-que-sous-sarkozy



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    christiane-taubira-en-une-du-magazineCelle qui "quitte le gouvernement sur un désaccord politique majeur".

    Certes, Christiane Taubira est une femme cultivée, elle possède aussi un talent oratoire hors du commun. Elle a su batailler avec courage contre les histrions de droite et d'extrême droite qui en voulaient à la couleur de sa peau. Pour autant, depuis mai 2012 en tant que ministre, fut-elle au sein du gouvernement facteur d'un peu de justice sociale?

    Oui, elle fut la porte-parole émérite du mariage pour tous, face aux dignitaires de toutes les religions françaises, des réactionnaires de tout crin, lesquels, du ciel, de droite et d'extrême droite, se sont alliés pour combattre un progrès sociétal.

    Mais cette avancée sociétale, pour que chacun puisse être égal en droit avec son voisin, n'a pas coûté un seul centime d'euro à la politique d'austérité définie par les socialistes depuis mai 2012.

    Je lis et j'entends que madame Taubira, en quittant le gouvernement, est soudainement devenue l'icône de la gauche en reconstruction et le Pcf, dans l'Humanité de ce jour, l'invite même à ses conclaves qu'il organise chaque semaine à partir de février.

    Lire :  A New York, Taubira reste « loyale » à Hollande « parce qu'il mérite de l'estime »(VIDEO / http://www.bfmtv.com/)

    Je ne sais pas quels sont les intentions de l'ex-ministre de la Justice de François Hollande. Mais a-t-elle claqué la porte aux dérives droitières des gouvernements de Jean-Marc Ayrault et de Manuel Valls? Et dans le domaine de la Justice dont elle possédait le maroquin, ne serait-ce sur le fonctionnement des Conseils de prud'hommes, a-t-elle élargi les droits de cette instance qui juge et condamné les infractions au Code du travail et au droit social ? Ou bien le contraire ? Et je n'ai pas plus entendu un mot de sa part sur le charcutage prévu du Code du travail.

    La gauche, la vraie gauche, n'a pas besion d'un icône de plus. Elle n'a urgence que de lutter pour un programme anticapitaliste clair et sans calculs politiciens. Dans la cité et dans les entreprises. Et pas dans les salons, pire dans les corridors, sous les ors de la 5e République.

    SOURCE : Je ne savais pas qu'une ministre progressiste existait au sein du gouvernement / Publié par BLOG-PCF-ARRAS


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  • http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/01/pcf-pour-pierre-laurent-il-est-faux-de-dire-qu-aucune-reforme-n-est-possible-en-europe-sans-changer-les-traites

    Le Parti de gauche veut Jean-Luc Mélenchon comme candidat puis élaborer un programme, le parti communiste veut faire naître un projet d'une réflexion collective avant toute désignation: leurs stratégies pour 2017 semblent à ce stade irréconciliables.

    mélenchon, laurent

    Une chose accorde encore ces deux composantes du Front de gauche, qui avait réuni 11% des suffrages autour de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle de 2012: pour eux, "François Hollande n'est pas le candidat naturel de la gauche en 2017".

    De ce point de vue, ils font le même constat que les signataires de l'appel à une "primaire des gauches et des écologistes", lancé le 11 janvier et qui avait recueilli vendredi soir près de 67.000 signatures. Mais c'est sur la méthode que les anciens alliés affichent leurs divergences.

    Plutôt favorable à cette proposition de primaire, le secrétaire national du parti communiste Pierre Laurent assure "multiplier" les rencontres tous azimuts et, appuyé par son conseil national, choisit d'organiser des "forums publics" tous les lundis de février. Il s'agit de "faire émerger dès mars-avril un accord du plus grand nombre de partenaires possibles pour un cadre pérenne de contenu".

    Intellectuels, syndicalistes, politiques, artistes... Les invités de ces forums seront interrogés: d'abord "quelles priorités pour un projet de gauche et ensuite quel processus de construction d'une candidature à la présidentielle", détaille Pierre Laurent qui n'exclut pas que des socialistes hostiles à une candidature Hollande y participent.

    Mais pour le parti de gauche, créé autour de Jean-Luc Mélenchon en 2009, la stratégie est inverse.

    "Décréter qu'on fait un mouvement citoyen n'attire que les convaincus", estime Eric Coquerel, un de ses coordinateurs politiques. "L'atout de la présidentielle en France, c'est qu'elle repolitise ce pays, nous voulons en profiter pour que le candidat que soutiendra le parti de gauche lie sa campagne à l'émergence d'un mouvement citoyen", selon Eric Coquerel.

    Autrement dit, une candidature Mélenchon est un préalable à l'élaboration d'un programme, qui doit consister en une "actualisation" de celui de 2012 intitulé "L'humain d'abord", avec notamment une solide dimension écologique.

    "Est-ce qu'à moins d'un an du début de la campagne, on peut se payer le risque d'improviser, de partir dans ce qui sera inévitablement une bataille de personnalités?" s'interroge M. Coquerel.

    - Dissensions sur le fond -

    D'ailleurs, argumente Danielle Simonnet, coordinatrice politique du PG, le mouvement citoyen formé pour porter Jean-Luc Mélenchon sera chargé de "désigner les candidats aux législatives".

    Pour elle, "les militants communistes ont toute leur place, il peut y avoir un rassemblement très large dans lequel les partis ne se dissolvent pas".

    Mais sur le fond aussi, il existe des dissensions.

    Jeudi, Jean-Luc Mélenchon expliquait dans un billet de blog que l'Union européenne était "nuisible, hostile à la démocratie et à la justice sociale", n'hésitant à exprimer sa volonté de "sortir" des traités européens.

    La Parti de gauche organise samedi et dimanche à Paris le premier sommet internationaliste du plan B, initié par plusieurs personnalités européennes comme Oskar Lafontaine, fondateur de Die Linke et l'ancien ministre des Finances Yanis Varoufakis. Ce dernier ne sera toutefois pas présent à cette première édition à Paris.

    "La question de la désobéissance aux traités européens est centrale", confirme Mme Simonnet, interrogée sur un espace de compromis possible sur ce sujet dans le cadre d'une alliance plus large à gauche en vue de la présidentielle.

    Mais pour Pierre Laurent, il est faux de dire qu'"aucune réforme n'est possible en Europe sans changer les traités".

    "Si la France rouvre le débat sur les traités, elle doit déjà créer un mouvement de convergence européen pour le soutenir", ajoute-t-il, en regrettant les critiques de M. Mélenchon à l'égard du Premier ministre grec Alexis Tsipras. "Même s'il est dans un rapport de forces défavorable actuellement, Tsipras reste un point d'appui pour tous ceux qui un jour, à gauche, espèrent gouverner", estime-t-il.

    SOURCE 1 : Présidentielle: les stratégies irréconciliables du PG et du PCF

    Lire l'article complet sur Le Parisien


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  • ObsArticle publié dans Le Plus de l’Obs le 27 janvier 2016

    François COCQ et Francis DASPE sont respectivement Président et Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée (Association pour la Gauche Républicaine et Sociale-Prométhée)

    SOURCE : La Gauche malade de la peste des primaires. C’est un exercice politicien néfaste

    « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Et si la fable eut compté son cabri de 2017, celui-ci aurait ânonné : « Primaires, primaires, primaires ! ». Depuis le début de l’année, à gauche, chacun y va de sa proposition en la matière. Une vraie pandémie.

    Le mimétisme et l’effet de mode ne suffisent pas à expliquer cet engouement pour le processus. Celui-ci repose sur un effet dilatoire évident : pour les initiateurs des appels différents et variés, le procédé de désignation règlerait sur le fond la question de l’orientation politique. En se focalisant sur les outils, on en oublie l’objet !

    La règle de base d’une primaire étant que celles et ceux qui concourent sont appelés à se ranger derrière celui ou celle qui est désigné-e, la méthode ne peut permettre de trancher qu’entre des individus, au mieux des représentants. Mais en aucun cas entre des orientations qui pourtant sont de plus en plus divergentes au sein de la gauche. La primaire ne représente dès lors qu’un poste avancé de la « compétition électorale » qui, d’élection en élection, ne sert plus qu’à désigner ceux qui mettent en œuvre des politiques qui au final se confondent.

    Tout concourt pourtant à ce que 2017 soit le moment d’une vraie « dispute politique ». La politique économique libérale assumée de François Hollande et de ses gouvernements, le positionnement par rapport à l’Union européenne et à ses traités, la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, pour n’en citer que quelques uns, sont autant d’éléments structurants du débat public. Pris un à un par les protagonistes d’une primaire, ils ne recouvrent pas une même unité d’action pourtant si nécessaire. Sera responsable devant le pays celui ou celle qui affirmera la cohérence d’un projet qui puisse former un tout et non celles et ceux qui juxtaposent des accords-désaccords pour mieux les passer par pertes et profits et les ranger ensuite dans un même sac.

    La primaire est par ailleurs un instrument habile pour faire table rase du passé. Dès lors qu’ils concourraient, les uns se soustrairaient à l’héritage du quinquennat qu’ils ont porté ou contribué à mettre en œuvre, les autres à l’opposition factice qui les a vus fronder, d’autres encore aux atermoiements de leur organisation et au débat entre leurs militants. Les plus retors misent sur le caractère excluant d’une méthode qu’ils présentent pourtant comme inclusive pour mieux saper là la légitimité du Président sortant, plus loin celle de celui qui avec les 4 millions de suffrages qui se sont portés sur sa candidature en 2012(i) semble le seul à même d’incarner une autre voie à gauche.

    Certes, la monarchie présidentielle est un régime pervers dont il faut se dédire. Pour autant, en assimiler les règles pour mieux le combattre et le faire tomber ne saurait contraindre à en promouvoir les pires travers de « l’entre-soi spectacularisé ». La primaire est un exercice politicien par excellence qui n’a rien à voir avec le renouvellement des pratiques. Au contraire, elle généralise les plus mauvaises. Elle contribue en cela à ce que la politique éteigne le politique.

    Les Primaires masquent ainsi bien mal sous un vernis vertueux les calculs politiciens qui président aux désignations pour les législatives. Pour préserver leurs intérêts matériels futurs, ici un petit groupe parlementaire, là un strapontin ministériel, tous sont tenus de bander les muscles et d’être sur la photo. Qu’importe le résultat, il faut en être sous peine de disparaître. Les primaires imposent ainsi la multiplication des candidatures car la présidentielle n’est pas leur objet réel.

    Les primaires sont enfin la négation de la souveraineté populaire. Si l’ambition de mobilisation des énergies, de sensibilisation aux enjeux politiques, d’implication des citoyens est louable et nécessaire, celle-ci ne peut se fait in fine au détriment de la prérogative de décision qui revient au peuple dans l’élection. En faisant trancher en amont non pas sur des orientations mais sur des personnes, on retire au peuple la possibilité réelle de choix qui doit pouvoir s’exprimer le jour du scrutin. Ainsi, en soustrayant aux citoyen-ne-s leur liberté de vote du premier tour et en les contraignant à s’inscrire de gré ou de force dans le cadre du nouveau tripartisme, la primaire n’est rien de plus qu’une vulgaire resucée du vote (prétendument) utile et contribue à l’assèchement démocratique.

    Au petit jeu de la primaire aussi, « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». On comprend dès lors que la primaire est l’ultime avatar qui permet de maintenir la définition de l’échiquier politique sous la coupe d’effets de système. Pour que 2017 marque enfin un renouveau démocratique, il faut au contraire que s’exprime aux yeux de tous une saine « dispute politique » que seul le peuple, par la force de son indivisibilité, est à même de trancher et de conférer une légitimité.

    • Jean-Luc Mélenchon a recueilli en 2012 3 984 822 voix soit 11,10 % des suffrages exprimés

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