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Par rozalux le 20 Janvier 2016 à 18:31
Les élections régionales ont clos d’une sombre manière une année 2015 déjà dramatique. Elle fut marquée par deux épisodes sanglants avec les tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper-Casher et les attentats du 13 novembre dernier, frappant au cœur le peuple français.
Ces attentats, visant à diviser notre peuple, ont traumatisé les esprits et alimenté les thèses fascisantes. A la suite de ces événements, les mesures permettant d’assurer la sécurité du pays ont été poussées bien au-delà du nécessaire par un gouvernement pressé de capitaliser sur un sentiment de peur légitime. C’est le cas de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité, propositions idéologiques empruntées au Front national, inaptes à lutter efficacement contre le risque d’attentat.
Une ambiance anxiogène a gagné le pays. Elle a notamment polarisé la campagne des élections régionales autour de la question sécuritaire et a occulté un climat social exacerbé pourtant par l’affaire « Air France ». Elle a fait le jeu d’un Front national sans solution crédible, et renforcé un vote légitimiste pour le gouvernement. Dans une crise politique toujours plus forte, le Front national atteint un nombre de voix supérieur à celui des présidentielles et ce avec une abstention massive (un électeur sur deux, 70% des moins de 35 ans, ne s’est pas déplacé au premier tour des élections régionales). De son côté, jouant de sa position majoritaire pour incarner le rempart à l’extrême-droite et la droite, le Parti socialiste ne s’est pas effondré et résiste en rassemblant un électorat de gauche qui n’adhère pas pour autant à la politique du gouvernement.
Dans ce contexte, incapables d’incarner une alternative crédible et utile, les listes de « l’autre gauche » subissent un échec majeur, rassemblant moins d’un quart des voix de ce même espace politique aux élections présidentielles de 2012 et ne dépassant la barre des 10% que dans une seule région : Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées.
L’échec de l’« autre gauche »
Une première raison de cet échec est sans aucun doute son incapacité à représenter une force politique homogène, cohérente et en dynamique sur tout le territoire.L’éclatement des formules d’alliance, la division des forces, la multiplicité des propositions et des programmes, le refus d’accepter, notamment de la part d’EELV, la mise en place d’un cadre national intégré et d’une représentation équilibrée et diverse ont retiré à l’ « autre gauche » toute visibilité et toute capacité d’entrainement. Un même constat avait pourtant déjà été tiré lors des élections départementales. C’est d’autant plus dramatique que, pour la première fois, toutes les forces concernées avaient choisi de construire des listes autonomes de celles du Parti socialiste pour les élections régionales. Les conditions étaient donc réunies. L’échec n’en est que plus cuisant.
La responsabilité la plus importante, dans la durée, incombe au Front de Gauche. Cette situation dure malheureusement depuis plusieurs scrutins.C’est la conséquence de l’échec à transformer la force électorale conséquente de 2012 en une force populaire, ouverte, dépassant la simple addition des formations politiques qui la constituent. Ce fut malheureusement le cas dès les élections législatives avec la dispersion d’une cohérence nationale dans autant de campagnes locales. Mais cela s’est produit encore davantage lors des élections municipales quand la cartellisation du Front de Gauche l’a rendu otage des alliances du PCF avec le PS, abandonnant notre exigence d’autonomie et de visibilité. Bien sûr les élections européennes ont permis de retrouver une plus grande cohérence. Mais l’élan qui nous avait porté en 2012, toujours vivace dans les grandes marches du début du quinquennat Hollande, a subi un coup terrible dont il ne parvient pas, depuis, à se remettre.
Il aurait pourtant été possible de faire autrement en acceptant d’engager la structuration et l’ouverture du Front de Gauche comme une force politique nouvelle, permettant les adhésions directes, la mise en place d’assemblées citoyennes délibératives sur tout le territoire et de structures nationales ayant de véritables pouvoirs de décisions.
C’était le sens de nos propositions de l’époque. Elles furent refusées, notamment en raison de la crainte du PCF de perdre son identité dans un nouveau mouvement. Le Front de Gauche a raté là une occasion historique. Ainsi, il est devenu une formule électorale, n’ayant pas d’existence propre en dehors des scrutins, incapable de crédibiliser de nouvelles propositions et de constituer une force politique en mesure de faire reculer le gouvernement, d’incarner une alternative sérieuse aux politiques d’austérité.
Notre congrès avait choisi d’œuvrer au dépassement du Front de Gauche dans des formules nouvelles, permettant une implication citoyenne et prenant à bras le corps une exigence démocratique pour s’adresser au plus grand nombre. Si cette stratégie a permis des avancées intéressantes (mise en place d’assemblées représentatives et de chartes éthiques et démocratiques, généralisation de nouvelles méthodes de militantisme), elle n’a pas réussi à enclencher une dynamique nouvelle. Les tentatives de listes de "mouvement citoyen" poussant jusqu’au bout et de façon autonome cette méthode n’ont pas été une réussite tant électorale qu’en termes d’implication citoyenne réelle.
C’est dans ce contexte de faiblesse que nous avons dû aborder la question du second tour.Les listes dans lesquelles nous étions engagés au premier tour ont décidé de fusionner techniquement. Nous étions donc devant le choix de retirer nos candidats ou d’avoir une représentation clairement autonome du PG. C’est ce qui a été tenté dans les 4 régions où nous étions en capacité de le faire et réalisé finalement dans trois après le refus des autres partis de gauche de respecter nos conditions en Normandie. Et c’est pourquoi nos 3 élus PG dans la région Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées ont aussitôt refusé de voter pour la présidente socialiste de la région. Néanmoins les décisions de fusion technique ont été difficiles et ont donné lieu à de nombreux débats. Elles nécessiteront d’être réinterrogées avant les prochaines élections intermédiaires.
Les conditions politiques de la période ont été difficiles, plus particulièrement suite aux attentats du 13 novembre qui ont conduit à la suspension de la campagne pendant plusieurs jours.
Mais il est impossible de ne pas souligner aussi la difficulté de notre camp à se transformer, à rompre avec les habitudes du passé, à inventer de nouvelles formules d’engagement pour répondre à la situation politique. Il ne peut en effet suffire d’attendre un sursaut sans réfléchir à la stratégie et aux pratiques militantes qui permettent de susciter une prise de conscience, puis l’implication politique, ou de susciter l’engagement en politique des personnes mobilisées dans leurs associations, au sein de réseaux, de collectifs ou de leurs quartiers qui pour l’instant refusent le cadre traditionnel des partis. Nous sommes-nous donnés suffisamment les moyens de penser et de nous approprier les méthodes de l’éducation populaire pour impliquer plus largement, réinterroger nos postures militantes et ne pas les réduire à de la propagande ? Avons-nous réellement travaillé nos ancrages locaux, territoriaux et sectoriels et notre implication dans les luttes sociales, écologiques et citoyennes ? Avons-nous suffisamment travaillé à la formation dans le parti et à la structuration des cadres de discussions locaux ? Avons-nous assez suscité la créativité dans l’agit’prop’ comme dans l’appropriation des nouveaux réseaux sociaux, nouveaux vecteurs de communication au service de la bataille culturelle ?
Voilà des questions auxquelles nous devons répondre. Car si depuis l’adoption du texte de 2010, « Le parti que nous voulons pour la Révolution citoyenne » nous avons cumulé de riches expériences, nous avons indéniablement d’immenses progrès à faire. C’est aussi une condition de notre succès car la suite s’écrira nécessairement sur une page neuve.
Lire la suite : https://www.lepartidegauche.fr/identite/resolution-politique-adoptee-par-le-cn-des-16-17-janvier-2016
Ou bien : Télécharger la résolution en PDF
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Par rozalux le 16 Janvier 2016 à 19:17
N° 196 - 15 janvier 2016 À LA UNE
8 ex-salariés de Goodyear ont été condamnés mercredi 13 janvier à 24 mois de prison dont 9 fermes. Pourquoi ? Parce qu'ils ont défendu leur emploi en utilisant les moyens à leur disposition face à une direction qui faisait la sourde oreille. Et puisque la direction n'a pas porté plainte contre ces salariés, il faut chercher l'origine de cet acharnement judiciaire au gouvernement... Lire le billet...VIDÉO
Invité de RTL le jeudi 14 janvier, Jean-Luc Mélenchon a apporté son soutien aux 8 ouvriers de Goodyear condamnés à de la prison ferme ainsi qu'à leur famille et a appelé à signer la pétition lancée par la CGT Amiens Nord. Il a également interpellé François Hollande sur la déchéance de nationalité... Voir la vidéo...AGIR
La CGT Amiens Nord a lancé une pétition pour soutenir les 8 de Goodyear et demander l'arrêt des poursuites contre eux. Signez pour apporter votre appui à leur démarche !...
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Par rozalux le 16 Janvier 2016 à 18:51
Cette semaine le débat et l’appel en faveur d’une primaire a fait parler beaucoup de personnes à gauche. Pas trop au Parti de gauche : vous n’êtes pas intéressés ?
Je considère que l’appel de la semaine, c’est celui en solidarité avec les Goodyear, lancé en même temps, et qui atteint 75 000 signatures ce vendredi contre 25 000 à celui sur la primaire. J’ai bien vu et lu que, cette semaine, la primaire a pris beaucoup plus de place dans certains médias alors que manifestement, dans «le peuple de gauche», la réalité est différente. L’appel de la primaire a du mal à passer la seconde alors que celui de Goodyear est dans la dynamique.
Après, je veux bien répondre à votre question : je n’ai pas l’impression que l’on soit les seuls à gauche à ne pas s’enflammer avec la primaire. On ne doute pas de la bonne volonté de certains signataires mais l’idée de trouver un candidat unique de toute la gauche est irréaliste. Chacun comprendra qu’on ne peut réduire l’écart entre deux lignes aujourd’hui opposées à gauche en les contractant dans une seule figure ! Les électeurs n’y croiraient d’ailleurs pas. C’est au suffrage universel de trancher entre de telles différences de stratégie et de programme. D’ailleurs depuis lundi, cet appel a progressivement évolué : au départ, il était critique envers le gouvernement et maintenant semble en passe d’être digéré dans la stratégie du PS qui y voit une contribution au rassemblement autour de François Hollande au nom du vote utile. A l’inverse, j’ai senti un certain mépris grandissant envers nous et celui qui a été notre candidat commun, Jean-Luc Mélenchon. En définitive, à qui profite cet appel à la primaire de toute la gauche ? Même si tous ses initiateurs, dont certains proches de nous, ne le voyaient pas ainsi au départ.
En même temps, lorsqu’on vous parle d’une primaire sans le PS, seulement avec «l’autre gauche» vous bottez également en touche…
C’est vrai, on n’a jamais été très emballé par la primaire. Je trouve que ça accélère les travers de la Ve République : c’est une machine à multiplier des candidats, à personnaliser et à compliquer les choses sans avoir un résultat probant au final. Souvenons-nous qu’en 2007, nous avons procédé à une sorte de primaire pour trouver une candidature commune de la gauche antilibérale. Finalement, notre espace a été représenté par trois candidats à la présidentielle avec la marginalisation que l’on sait à la clé…
Or, la période est plus grave et la situation plus dangereuse qu’à l’époque : le FN frappe à la porte du pouvoir, Valls et Hollande sont en train d’enterrer la gauche et notre espace politique est en méforme. Si, dès le départ, nous avions été capables de construire un mouvement commun, avec des structures de base communes autour d’un programme, d’un projet je ne dis pas, mais cela n’a pas été le cas. Nous sommes restés un cartel de partis. On ne peut donc plus perdre du temps à dix-sept mois de la présidentielle. Je propose de nous concentrer sur l’essentiel et nos atouts.
Mais il reste tout de même le Front de gauche, non ? Ou bien, c’est la fin ?
Le Front de gauche a été une force propulsive jusqu’en 2012. Après l’élection présidentielle, il a été incapable de capitaliser sur le résultat de Jean-Luc Mélenchon parce qu’il a raté tous les moments où il aurait pu devenir autre chose qu’un cartel de partis.
Je ne renie pas cet acquis, il était nécessaire parce qu’en 2008, l’urgence c’était d’en finir avec l’émiettement mortifère de l’autre gauche. Mais là, s’il a encore un rôle, ce doit être de travailler à tout autre chose. La présidentielle peut en être l’occasion. C’est en effet encore le moment où notre pays s’intéresse massivement à la politique. On doit bien sûr se donner les moyens pour trouver un candidat crédible pour espérer accéder au second tour et en capacité de fédérer et de représenter notre espace. Mais ce n’est pas tout.
La présidentielle doit aussi servir à déboucher sur un nouveau mouvement qui, cette fois, ne doit pas être un cartel, mais une force qui repose sur des comités de campagne et de réseaux citoyens et qui préparera en même temps les présidentielles et les législatives. On doit donner envie aux citoyen-ne-s de s’impliquer. Ce mouvement se construira en marchant : dans la campagne, pour élaborer son programme et l’idée c’est de le pérenniser ensuite. Il y a de la disponibilité pour cela, encore une fois regardez le succès de l’appel Goodyear, encore faut-il donner envie aux gens de s’y associer. Bien sûr les conditions sociales, le contexte économique, la faiblesse de l’extrême droite, la différence de mode de scrutin sont très différents en Espagne ou en Grèce, mais je remarque que le point commun des toutes forces qui émergent aujourd’hui en Europe c’est leur unicité, ce sont des seuls et mêmes mouvements pas des cartels. On ne peut pas dire qu’il faut recomposer le paysage politique et ne pas commencer par le faire vraiment.
Mais aujourd’hui, chez vous, la question a l’air d’être tranchée, Jean-Luc Mélenchon sera votre candidat ?
Le candidat que soutiendra le PG sera d’abord celui d’un vrai renouvellement politique : celui d’une VIe République pour en finir avec la monarchie républicaine actuelle. Il devra en tout cas correspondre à cette nécessité de recomposition et avoir non seulement la volonté mais aussi la capacité d’entraîner un tel mouvement. De ce point de vue, tout le monde n’est pas interchangeable, ce n’est pas vrai. Je considère, je parle en mon nom et non au sien, que celui qui nous a menés à plus de 4 millions de voix en 2012 et qui, depuis, manifestement, conserve cette capacité d’attraction dans le pays, est le mieux placé pour nous aider à bâtir cette ambition et à bousculer le tripartisme. Mais cela ne devrait pas vous étonner.
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Le PG soutient la manifestation du 30 janvier contre la déchéance de nationalité et l'état d'urgence
Par rozalux le 16 Janvier 2016 à 00:25Blog d'Éric Coquerel / Le PG soutient l'appel à manifester le 30 janvier contre la déchéance de nationalité et l'état d'urgence
Mon communiqué commun avec Danielle Simonnet au nom du PG :
Le Parti de gauche s’oppose à la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité des bi-nationaux et de l’état d’urgence voulue par François Hollande. Ces deux réformes sont graves. Elles portent atteinte à nos principes républicains.
La première consiste à instituer deux citoyennetés en les hiérarchisant : une citoyenneté de "souche" comme disent les racistes, une sous-citoyenneté de papier. La seconde revient à faciliter l’usage de l’état d’urgence au bon vouloir de l’exécutif comme s’il s’agissait finalement d’une forme normale de l’état de droit. La sécurité, indispensable, ne doit pas se faire au détriment des libertés et de l’égalité.
Le Parti de Gauche continuera à mobiliser pour que les parlementaires fassent échec à cette réforme identitaire et liberticide. Il entend oeuvrer pour cela à l’unité la plus large.
C’est pourquoi le PG appelle à se joindre le 30 janvier aux manifestations lancées par le collectif « Nous ne céderons pas ! » qui regroupe des associations et syndicats, et notamment celle qui partira de la Place de la République à Paris à 14h30.
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Par rozalux le 16 Janvier 2016 à 00:19
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (Jean de la Fontaine). La conclusion de sa fable « Les Animaux malades de la peste » est applicable à la décision de justice que nous venons de vivre cette semaine.
Une grande société licencie les salariés qui ont contribué à faire sa fortune, ferme l’entreprise plongeant dans le désarroi et la difficulté des centaines de familles, aggravant la situation du bassin d’emploi.Parmi ces salariés un certain nombre perdent tout, ne peuvent plus faire face à leurs échéances de prêts, d’autre se suicident, mais le tribunal d’Amiens condamne ceux qui se sont le plus ardemment défendu à neuf mois de prison. Oui, neuf mois embastillés.Oui, alors même que finalement les responsables de l’usine et les cadres qui ont été « séquestrés » lors d’une action réclamant des négociations avaient retiré leur plainte.Pendant ce temps-là des corrupteurs et des corrompus courent toujours, des violeurs ont des peines moindres, et ceux qui cachent leurs capitaux contre les intérêts nationaux et généraux sont protégés.Ceci suffit.L’Humanité mène campagne pour la relaxe de ces travailleurs syndiqués.Il devient urgent de se mobiliser.Il le faudra pour défendre toutes les libertés.Ce sera le cas pour empêcher la constitutionnalisation de l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, la réforme du code pénal.Ces mobilisations indispensables pourraient entamer un débat nouveau sur ce qu’il faudra faire pour changer. Des initiatives se prennent.Il faut en débattre et choisir l’efficacité, c’est le sens de mon éditorial de l’Humanité Dimanche cette semaine autour de ce titre « Faire naître un printemps de la gauche ».La première Agora de l’Humanité qui s’est tenue au musée de l’Histoire et de l’Immigration samedi dernier a été un beau succès avec la participation de plus de 500 personnes et des interventions de grandes qualités. Je remercie encore Sophie Wahnich, Cynthia Fleury, Michèle Riot-Sarcey, Benjamin Stora, Pierre Rosonvalon et Michel Terestchenko pour leur participation à cette journée.Vous pouvez retrouver ici l’intégralité des interventions.La prochaine Agora de l’Humanité aura lieu le samedi 30 janvier à l’Université Paris VIII de Saint-Denis sur le thème : « Etat d’urgence, déchéance de nationalité, citoyenneté menacée ? ». Nous vous invitons à venir écouter, de 9h à 13h, Anicet Le Pors - ancien ministre - conseiller d’Etat honoraire ; Dominique Rousseau - professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature ; Jean-Paul Jouary - Agrégé et docteur en philosophie, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles à Paris, essayiste ; Vanessa Codaccioni - Maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris VIII.Retrouvez ici toutes les informations sur cette journée ainsi que les inscriptions.Je vous souhaite une bonne fin de semaine,Fraternellement,Restant à votre disposition,Patrick Le HyaricPour me contacter :L'Humanité-Secrétariat du directeur, 5 rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93200 Saint-Deniscontact.patricklehyaric@gmail.com
Faire naître un printemps de la gauche !
"L’étouffement de la question sociale ne saurait perdurer dans une société qui compte plus de 6 millions de chômeurs, qui fait face aux défis nouveaux de la révolution du numérique, de la transition écologique, de leurs impacts sur le travail et alors que grandit l’aspiration à une véritable sécurité sociale professionnelle. Il revient aux forces progressistes d’animer et de favoriser la réflexion, de travailler à l’émergence d’un mouvement social réunissant travailleur, créateur et retraités. Un mouvement suffisamment puissant et uni pour imposer l’inversion du cours des choses jusqu’à remettre dans le débat public la question d’un nouveau contrat républicain et progressiste.Pour sortir du marasme actuel, des initiatives voient le jour à gauche pour tenter de faire vivre une perspective. Des clubs se forment, des gens se regroupent, des débats s’organisent, des personnalités lancent l’idée de réunions citoyennes et de choix d’un candidat de gauche à l’élection présidentielle de 2017 avec des « primaires ». Autant de preuves, à la fois, de l’ampleur des difficultés à surmonter et de la conscience qu’il est possible d’y parvenir, apportées par des citoyens et des personnalités qui, comme nous, refusent le retour de la droite, la montée de l’extrême-droite et la destruction de la gauche, déjà bien entamée par les tenants de « la révolution copernicienne »."
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