• AEG en dangerDepuis hier, le personnel de l’entreprise de Chambray (ex-Alcatel) est en grève pour dénoncer un nouveau plan social. Selon la CGT, la pérennité est menacée.

    Pour les licenciables, c'est la misère des minimas sociaux. Pour ceux qui restent, c'est le bagne assuré ! Les salariés d'AEG Power Solutions ont laissé éclater leur colère hier à Chambray. A l'appel de la CGT, plus de 60 % des 140 employés de l'entreprise (spécialisée dans les systèmes de secours d'énergie) ont cessé le travail pour protester contre le plan de restructuration de la direction qui prévoit 31 licenciements et 14 modifications de contrats de travail.

    " C'est la mise à mort de notre usine "

    Ce plan social est le quatrième subi par les salariés du site chambraisien depuis 2009. « En cinq ans, nous avons déjà perdu plus d'une centaine de postes. Demain, avec seulement 117 salariés, nous devrons faire face à une surcharge de travail et une perte importante de compétences. On va à l'étouffement. On ne pourra pas tourner longtemps comme ça. C'est la mise à mort de notre usine », prévient le délégué du personnel, José Do Rosario.

    Selon la CGT, les déboires d'AEG Power Solution sont liés à la politique de diversification du groupe allemand qui a levée 100 M€ d'obligations en 2011 pour investir massivement dans les énergies renouvelables et le solaire notamment. Aujourd'hui, les créanciers exigent plus de rentabilité alors que la diversification tarde à porter ses fruits. L'ensemble des sites du groupe sont touchés, y compris en Allemagne.

    A Chambray, les salariés craignent de subir le même sort que leurs homologues de Lannion (Côtes-d'Armor) qui ont vu leur usine fermer en 2014. La CGT réclame une diminution du nombre de licenciements, des mesures d'âge et l'appel à des départs volontaires ; ce que ne prévoit pas le plan de la direction. Hier, les salariés, réunis en assemblée générale, ont voté la poursuite du mouvement de grève. A une écrasante majorité.

    SOURCE : AEG Power Solutions : On va à l'étouffement - 19/01/2016 - La Nouvelle République Indre-et-Loire


    votre commentaire
  • 23-09-en-region-centre-val-de-loire-des-actions-pour-defendre-les-libertes-syndicales_5449580-MUNION DEPARTEMENTALE CGT DE L’INDRE

    86 rue d’Aquitaine 36000 CHATEAUROUX

    Tél. 02.54.34.09.84 Fax : 02.54.34.16.44—

    Email: ud36@cgt.fr

    La Cour d’Appel de Paris, ce 21 janvier, aura à siéger sur les prétentions de la Ville de Châteauroux d’expulsion des UD CGT, CFDT et FO.

    L’UD CGT appelle ses militants, ses syndicats, au rassemblement de Paris.

    Un car partira de Châteauroux, parking de la Maison des Syndicats à 6 h 30.

    Le 21 janvier 2016, la Cour d’Appel de Paris siègera à 14 heures en renvoi de Cassation sur l’affaire qui nous oppose à la Ville de Châteauroux depuis 2003.

    La Ville de Châteauroux, en demandant à la Cour d’Appel de Paris, dans cette audience, confirmation en toutes ses dispositions du jugement du 26 juin 2008 rendu par le TGI de Châteauroux, portera ses prétentions d’expulsion des UD CGT, CFDT et FO, avec mise à disposition si nécessaire de la force publique et de paiement d’indemnité d’occupation.

    La Ville de Châteauroux, dans la logique qu’elle a engagée depuis près de 13 ans, comme dans la logique de ses provocations de ces derniers mois, qui nous ont conduits, à 2 reprises, à la saisine en référé du TGI, à fin de rétablissement des moyens de fonctionnement de la Maison des Syndicats, va poursuivre, devant la Cour d’Appel de Paris, son offensive contre le syndicalisme, en prétendant priver les organisations syndicales départementales et leurs syndicats, de moyens de fonctionnement, et en premier lieu de locaux, dont le syndicalisme à Châteauroux dispose historiquement à titre gracieux, depuis la création de la Bourse du Travail en 1901.

    En prétendant priver le syndicalisme de locaux et de moyens de leur fonctionnement, sur le fond, ce sont les conditions essentielles d’exercice d’une liberté publique, l’effectivité d’une liberté fondamentale et d’un droit constitutionnel, en l’occurrence le syndicalisme, qui est remis en cause par une collectivité territoriale, la Ville de Châteauroux.

    Celle-ci ne cesse de faire école, puisque depuis lors, nombre de municipalités remettent en cause les Bourses du Travail, les conditions d’hébergement des syndicats, particulièrement en région parisienne.

    Le 21 janvier 2016, devant la Cour d’Appel de Paris, nous serons sur le fond, au cœur d’un violent affrontement de classe, où des forces réactionnaires, via une collectivité territoriale de la République, contesteront une nouvelle fois l’exercice, l’effectivité d’une liberté fondamentale de la République.

    Ne les laissons pas toucher à cette liberté fondamentale qu’est le syndicalisme. Défendons-la !

    Le 21 janvier 2016, la CGT, l’UD de l’Indre, l’UD de Paris et les UD et UL d’Ile de France, objet de remise en cause, l’Union Régionale de l’Ile de France appellent à un rassemblement, à proximité de la Cour d’Appel de Paris, place du Châtelet à 11 h 30.

    L’UD CGT de l’Indre appelle ses militants à se mobiliser, constituer un car pour Paris.

    Départ 6 h 30 Châteauroux, parking de la Bourse du Travail.

    Ne laissons pas écraser le syndicalisme !

    Lire la déclaration du bureau régional de la CGT : Courrier du CR CGT Centre du 13 Janvier 2016 aux UD Membres du CR Responsables des Branches Dossier UD 36 Cour Appel Paris du 21 Janvier 2016.doc-1


    votre commentaire
  • Démocratie /Marie-France Beaufils : « Une bonne résolution, je n'ai pas l'habitude… Mais un souhait, qu'on profite de cette année sans élection pour approfondir le débat démocratique, échanger, écouter, prendre le temps de réfléchir sur le devenir de notre société, respecter la diversité des idées. »

    M.-F. Beaufils et J.-M. Bodin aux voeux du PC.

    Le combat continu / Jean-Michel Bodin, ex-vice-président communiste à la Région, Chambray : « Rester en bonne santé, et il faut l'être, car je ne vais pas poser mon sac, le combat continue ! »

    sur le vif - 17/01/2016 - La Nouvelle République Indre-et-Loire


    votre commentaire
  • Un pour tous… tous purin !Grâce à l’action de l’association Bon Vent, l’industrie agricole a replié son projet de maternité de 1.000 truies à Luzay.

    Au côté de Francis Jadeau, président de Bon Vent, Régis Aubrit a toujours cultivé « l'esprit Charlie ». Les dessins satiriques qui ont orné les banderoles ou les publications du combat contre l'implantation d'une maternité de 1.000 truies à Luzay ont été une signature. « Cet humour a soudé l'association comme l'ont fait des slogans », assure ce professeur des écoles, sérieux mais rigolard, nouvellement retraité.

    « Un pour tous, tous purin… », « Village des truies », « Y a purin dans le Thouet »,

     « Il nous a fallu 8 ans pour gagner : début décembre 2015, le tribunal administratif d'appel a validé le retrait des promoteurs du projet industriel porcin. L'année 2015 a été celle qui confirme qu'on avait raison. »

     « On a eu raison dès le début, alors que la préfète de l'époque nous reprochait de nous " opposer à un projet qu'on ne connaissait pas ", disait-elle. Et c'est justement pour ça qu'il fallait se battre ! On ne peut pas interdire de manger du cochon, mais dans ce cas-là, on franchissait une autre échelle, jamais égalée dans le secteur. Et les condamnations montrent que l'industrie agro-alimentaire n'est pas systématiquement vertueuse. »

     « Aujourd'hui, la conjoncture nous donne encore raison. Les Bretons de la Coperl étaient derrière ce projet. On voit ce qu'ils ont fait des rivières de Bretagne… Mais surtout, cette machine industrielle tourne sans débouchés à la suite de l'embargo vers la Russie. Or, on ne l'arrête pas comme ça, elle s'est emballée d'où la crise de l'été et l'effondrement des cours du porc. »

    « 2015, c’est la date où l'on enregistre la victoire. Mais il nous faut rester vigilants car rien ne dit que dans les prochains mois, d'autres projets ne sortent pas des cartons. »

    En attendant, quelques-uns voudraient bien tirer Bon Vent du côté des opposants à l'éolien. « Ce ne peut pas être le combat de Bon Vent dont les militants sont partagés sur ce point. Mais à titre personnel, je pense que l'éolien ne peut convaincre que des écolonaïfs… »

    nr.thouars@nrco.fr/ Régis Aubrit : la victoire sur l'industrie agricole - 17/01/2016 - La Nouvelle République(MORCEAUX CHOISIS)


    votre commentaire
  • On attendait 200 à 300 manifestants hier après-midi à Coussay-les-Bois. Ils étaient plus de 500, contre le projet d'implantation de la « ferme-usine » de 1.000 taurillons (2) dans cette petite commune du Châtelleraudais.

    Les 500 manifestants ont marché 2 km depuis le stade de foot jusqu\'à la station de pompage de Coussay

    Ce projet de ferme-usine prévoit, sur un terrain situé sur l'ancienne décharge de la Sita à Coussay-les-Bois, un élevage de 1.200 taurillons assorti d'une unité de méthanisation, d'une plateforme de compostage et d'un parc photovoltaïque.

    La manifestation était organisée par l'Association de sauvegarde et de la protection de l'environnement de Coussay-les-Bois et de sa région thermale (Aspect) et la Confédération paysanne de la Vienne. Des militants d'Attac, du Front de gauche, d'Europe Écologie-Les Verts, du comité poitevin contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes… étaient aussi présents.

    Dans le cortège, plusieurs élus de toute tendance politique, et, en tête de la manifestation parsemée de tracteurs, le maire de Coussay-les-Bois, Michel Favreau, ainsi que plusieurs de ses homologues des communes voisines (Leigné, Vicq…), ceints de leur écharpe tricolore.

    Mais aussi des citoyens venus du Châtelleraudais et de Poitiers (3) qui brandissaient des panneaux et des banderoles : « Après la vache folle, le taurillon fou ! » « Non à la ferme-usine ! »… Tous dénoncent des « nuisances olfactives pour le voisinage mais aussi écologiques sur les nappes phréatiques… ».

    Le maire de Coussay, Michel Favreau, qui a déposé un recours devant le tribunal administratif de Poitiers contre les deux permis de construire accordés par la sous-préfecture de Châtellerault, prévient qu'il se battra jusqu'au bout contre ce projet : « Cette ferme industrielle ne se fera pas ! On est sur une zone humide, donc inconstructible avec une nappe phréatique qui alimente les communes de Coussay, Lésigny et Mairé. L'eau va être polluée ! J'attends que la nouvelle préfète s'imprègne du dossier et prenne sa décision… »

    Pour Nicolas Fortin, éleveur bovin à La Puye et porte-parole de la Confédération paysanne, son opposition est ailleurs.  « La pollution oui peut-être… mais c'est surtout que l'élément moteur de ce projet, ce n'est pas la production agricole de viande mais la production énergétique. Le vrai objectif de cette ferme-usine, c'est de faire du fric avec les 13.000 m2 de panneaux photovoltaïques prévus sur les toits. »

    Cette mobilisation intervient en pleine enquête d'utilité publique à l'issue de laquelle le préfet donnera ou non son feu vert à l'exploitation de cette ferme-usine prévue sur un ancien site de traitement de déchets.

    SOURCE :500 contre les 1.000 taurillons - 17/01/2016 - La Nouvelle République


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique