• Épilogue provisoire dans l’affaire des noces symboliques fatales à l’ancien maire de Tours: Lise Han, lorganisatrice est la plus lourdement condamnée.

    Ils ont tous pris place, hier jeudi en début d'après-midi, dans la salle du tribunal de Tours pour entendre le jugement: quelques minutes qui ont scelléle destin des protagonistes de l'affaire dite des « mariages chinois ». Un dossier pour lequel est mort le sénateur et ancien maire Jean Germain qui s'est suicidé le 7 avril 2015.

    Romantisme des mariages chinois a TOURS

    PHOTO : Des mariages chinois de plus en plus dérangeants/ http://matfanus.blogspot.fr/

    Hier après-midi, Lise Han, son mari Vien Loc Huynh, François Lagière et Jean-François Lemarchand. Tous ont été reconnus coupables et condamnés. Sans surprise la plus lourdement sanctionnée est Lise Han, l'organisatrice de ces noces: trente mois de prison dont dix-huit avec sursis, mise à l'épreuve pendant trois ans, une interdiction à vie de gérer une société.

    Plus de 700.000 € à rembourser à la Ville

    Son mari, considéré comme l'homme de « paille » du dossier, Vien Loc Huynh est quant à lui condamné à une amende de 5.000pour complicitéet ne peut plus non plus gérer une sociétécommerciale.

    Quinze mois avec sursis pour François Lagière (ancien chef de cabinet de Jean Germain à la mairie) et interdiction d'exercer dans la fonction publique durant trois ans.

    Dix mois avec sursis et l'interdiction d'exercer une fonction administrative pendant trois ans pour Jean-François Lemarchand, directeur de la Société publique locale (SPL), chargée de la promotion du tourisme tourangeau.

    Tous devront rembourser ce que la justice a qualifié de détournements de fonds publics, prise illégale d'intérêts et escroqueries : plus de 700.000au total àla Ville de Tours (ou à sa société publique de promotion du tourisme), plus 30.000pour atteinte àl'image de la cité.

    Le jugement rendu n'est peut-être qu'un épilogue provisoire pour l'affaire des « mariages chinois »: certains protagonistes pourraient faire appel de leur condamnation.

    >> Retrouvez tous les articles liés à l'affaire des "mariages chinois" dans le dossier de la NR.

    SOURCE : Tous reconnus coupables - 08/01/2016 - La Nouvelle République

     


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  • auto-entrepreneurUne entreprise artisanale sur cinq est désormais une microentreprise. Une évolution qui alarme les organismes socioprofessionnels. Non sans raison.

    Avec 6.008 entreprises inscrites au registre des métiers au 30 septembre 2015, un nombre jamais atteint, et qui a encore progressé d'une centaine d'unités par rapport à l'année précédente, le monde de l'artisanat semblerait en bonne santé.

    Semblerait seulement. Car cette croissance globale masque en fait une évolution contrastée : explosion des microentreprises, érosion des entreprises artisanales classiques. Le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur depuis le début de la décennie, au point d'inquiéter sérieusement les responsables du secteur.

    « En 2010, les micro-entrepreneurs, que l'on appelait à l'époque auto-entrepreneurs, ne représentaient que 3 % du total des entreprises en activité. Ils sont plus de 20 % aujourd'hui », indiquait Pierre Maino, président de la chambre de métiers, lors de la dernière assemblée générale de son organisme.

    Dans le même temps, les entreprises classiques connaissent une dynamique inverse. Leur nombre se tasse d'une année sur l'autre en raison d'un plus grand nombre de cessations d'activités que de créations (moins 84 unités sur les trois premiers trimestres de 2015). Au final, le paysage se modifie en profondeur : une entreprise artisanale sur cinq est désormais une microentreprise. On en dénombre aujourd'hui 1.222 en activité dans le département.

    Urgence électorale

    Cette mutation affecte peu les métiers de l'alimentation, beaucoup plus ceux des services, de la production et du bâtiment. L'intention affichée du gouvernement d'en élargir l'accès à des personnes non qualifiées n'est pas faite pour rassurer les organismes socioprofessionnels.
    Au-delà des aspects liés à une concurrence inégale, ils rappellent que ce sont les entreprises artisanales classiques qui emploient des salariés et forment des apprentis. Un argument certes fort, mais qui ne pèse pas lourd face à l'urgence électorale de diminuer le nombre de chômeurs. Fut-ce en incitant certains d'entre eux à se transformer en travailleurs indépendants à faibles revenus.

    SOURCE :Les micro-entrepreneurs cannibalisent l'artisanat - 07/01/2016 - La Nouvelle République


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  • En Indre-et-Loire, la production industrielle a sans doute mieux résisté à la crise que d'autres secteurs d'activités. C'est, en filigrane, l'un des constats qui ressort des chiffres compilés par l'Observatoire de l'économie et des territoires de Touraine (OE2T). L'an passé, les emplois industriels ont reculé de 0,5 % dans le département alors que le repli a atteint – 0,8 % dans les services, – 1,1 % dans le commerce et – 2,3 % dans la construction.

    En-Touraine-l-industrie

    Pour une bonne part, l'industrie tourangelle doit sa relative solidité à la diversité de ses activités et à la multiplicité de ses acteurs. Un éparpillement qui la rend moins vulnérable en cas de crise.
     > 28.000 emplois. Au 1er janvier 2015, l'Indre-et-Loire comptait 2.240 entreprises dans le secteur industriel, regroupant près de 28.000 salariés. Avec un peu plus de 13 % des emplois dans le département, l'industrie s'affiche ainsi comme le deuxième pourvoyeur de postes en Touraine devant le commerce (12,8 %), la construction (7,5 %) et l'agriculture (3,1 %) ; mais loin derrière les services (63 %).

    Lire a suite : En Touraine, l'industrie regroupe 13 % des emplois - 05/01/2016 - La Nouvelle République


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  • Carte voeux CGT

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  • Les derniers chiffres du chômage sont particulièrement mauvais pour le Lochois. On disait pourtant que l’impact de la crise s’y faisait moins sentir.

    Longtemps, on a dit que le Lochois était un peu préservé. Mais cela semble terminé.
    Les derniers chiffres du chômage dans le Lochois sont incontestablement mauvais. On comptait, à fin novembre, 1.111 demandeurs d'emploi de catégorie A dans la zone d'emploi de Loches. Le chiffre a bondi de 3,3 % en un mois et de 5,2 % en un an.

    La maison de l\'Emploi, à Beaulieu, abrite notamment l\'agence Pôle Emploi de Loches.

    " Jusqu'en septembre c'était à peu près sous contrôle "

    Dans les deux cas, que ce soit sur un mois ou sur un an, l'évolution est plus mauvaise ici que dans le reste du département qui a vu, pour sa part, le nombre de chômeurs reculer entre octobre et novembre (– 0,4 %) et augmenter sur une année « seulement » de 1,9 %.

    La Région et la France métropolitaine s'en tirent également mieux que le Lochois. Et, si l'on regroupe l'ensemble des chômeurs de catégorie A, B et C (1.808 dans la zone d'emploi de Loches), la zone d'emploi de Loches affiche des résultats globalement moins bons que ceux de l'Indre-et-Loire et de la région Centre.

    Il semble bien que ce soit la fin de l'« exception lochoise » qui voulait que l'impact de la crise soit un peu plus amorti ici qu'ailleurs.

    Du côté de l'agence Pôle Emploi de Loches, les comparaisons sont difficiles. L'équipe travaille sur un territoire (le bassin d'emploi) qui est beaucoup plus large que la zone d'emploi (*).

    Les chiffres ne sont donc pas les mêmes que ceux donnés par la préfecture : sur les tablettes de l'agence locale, la hausse du chômage est un peu plus faible.
    Néanmoins, la directrice de l'agence lochoise, Nathalie Pineaud, confirme que « le nombre de demandeurs d'emploi ne cesse d'augmenter [localement].

    « Jusqu'à septembre, c'était à peu près sous contrôle mais, depuis, il y a une aggravation. »

    (*) Par rapport au bassin d'emploi, la zone d'emploi ampute notamment le Lochois de toute sa partie sud-ouest.

    Source région Centre-Val de Loire : « Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle Emploi en Loire en novembre 2015 » publiées fin décembre par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi et Pôle emploi.

    SOURCE : Chômage : la fin de l'exception lochoise ? - 02/01/2016 - La Nouvelle République


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