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Par rozalux le 20 Décembre 2015 à 18:16
Plus de 100 membres du PKK ont été tués cinq jours après le début d'une vaste opération contre les militants kurdes dans le sud de la Turquie. L'opération, qui mobilise 10 000 hommes, se poursuit.
La lutte contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) continue de s’intensifier, en Turquie. Une opération militaire d’ampleur inédite a conduit à la mort de plus de 100 militants présumés du PKK en cinq jours, selon un bilan d’une source de sécurité locale, dimanche 20 décembre.
Des soldats turcs s'abritent derrière une barricade à Silvan, dans la région de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, le 13 novembre 2015.
Voir aussi : Moyen-Orient - Tahir Elçi, célèbre avocat kurde, tué dans le sud-est de la Turquie - France 24
L'opération, qui se poursuit dans le sud-est à dominante kurde de la Turquie, est menée conjointement par l'armée et les forces spéciales de la police. Elle aurait pour l’instant fait 102 morts dans les rangs du PKK. Par ailleurs, au moins deux soldats et cinq civils ont perdu la vie dans les affrontements, précise la même source.
Au total, 10 000 hommes appuyés par des chars ont été mobilisés pour cette offensive qui vise à déloger les militants kurdes des centres urbains et se concentre sur deux villes proches des frontières syrienne et irakienne, Cizre et Silopi. Ces deux localités de la province de Sirnak sont toutes deux sous couvre-feu depuis des jours.
L'armée turque a également indiqué samedi que des avions de combat établis sur la base de Diyarbakir, la "capitale" du sud-est anatolien, avaient décollé pour bombarder des camps du PKK dans le nord de l'Irak.
200 000 déplacés suite aux combats
Après plus de deux ans de cessez-le-feu, des combats meurtriers ont repris l'été dernier entre les forces de l'ordre turques et le PKK, faisant voler en éclats les pourparlers de paix engagés en 2012 pour mettre un terme à un conflit qui perdure depuis 1984.
En se déplaçant des traditionnelles zones rurales et montagneuses aux villes, les combats ont provoqué l'exode de quelque 200 000 personnes avec des conséquences désastreuses sur cette région du sud-est, qui présente désormais des images de maisons, écoles et hôpitaux dévastés, rappelant la situation de la Syrie voisine.
Fort de la victoire de son parti aux élections législatives du 1er novembre, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan ne cesse de répéter sa volonté d'"éradiquer" le PKK, accusant le parti pro-kurde HDP (parti de la démocratie des peuples), qui a fait un peu plus de 10 % aux élections législatives de novembre, d'être de mèche avec le mouvement armé.
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a quant à lui prévenu que les opérations militaires, critiquées par de nombreux opposants politiques et une partie de la société civile, dureront jusqu'à ce que les villes concernées soient entièrement "nettoyées".
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Par rozalux le 20 Décembre 2015 à 17:43
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Il s’agit d’une estimation de la Banque mondiale, selon laquelle la France est le septième pays d’accueil. Par , publié le <time datetime="2015-12-18T23:40:45+01:00"></time><time datetime="2015-12-18T23:40:45+01:00">18/12/2015</time>
</header><section class="share"></section>C’est un niveau historique. Le nombre de migrants devrait atteindre 250 millions cette année dans le monde sur fond d’afflux massif de réfugiés en Europe, selon les estimations publiées par la Banque mondiale, vendredi 18 décembre.
Les migrations entre pays du Sud représentent 38% des flux migratoires mondiaux, devant les flux Sud-Nord (34%), selon un rapport de l’institution. Ces chiffres prennent en compte tous les déplacements de population liés à des raisons politiques, culturelles ou économiques.
La France, septième pays d’accueil
Les principaux pays d’émigration sont l’Inde, le Mexique, la Russie, la Chine et le Bangladesh, alors que les pays qui accueillent le plus d’immigrés sont les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, l’Allemagne la Russie et les Emirats Arabes Unis, selon la Banque mondiale. La France arrive septième dans ce classement des pays qui accueillent le plus de migrants.
En 2014, la Banque mondiale a par ailleurs dénombré 14,4 millions de réfugiés, ces personnes qui fuient la persécutions dans leur pays en demandant l’asile dans un autre Etat. Les réfugiés représentaient l’année dernière 6% de l’ensemble des migrants, selon l’institution. Parmi eux, 86% ont été accueillis par des pays en voie de développement, comme la Turquie, le Pakistan ou le Liban, tandis que les pays développés n’en ont accueilli que 1,6 million.
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Par rozalux le 20 Décembre 2015 à 17:30
Appel pluraliste :
Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Le 21 mai 2015 à l’Assemblée Nationale, lors du colloque intitulé « La France peut-elle retrouver une diplomatie indépendante », un ancien ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay a déclaré que l’OTAN n’aurait pas dû survivre à la disparition de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie.
Les initiateurs du présent appel de sensibilités républicaines et patriotiques diverses, ayant dans le passé, approuvé ou non l’existence de l’OTAN affirment unanimement, qu’en effet aujourd’hui, cette organisation n’a plus de raison d’être.
L’OTAN s’est en réalité élargie en intégrant, contrairement aux engagements pris envers Gorbatchev, nombre de pays anciennement socialistes, avançant ainsi méthodiquement dans un processus d’encerclement de la Russie en multipliant les bases militaires étasuniennes dans ces pays.
Cette politique ouvertement agressive s’est accompagnée de l’installation d’un bouclier de missiles anti-missiles à proximité de la Russie éventuellement destiné à permettre une première frappe nucléaire sur ce pays, en stérilisant ou en limitant de façon drastique ses possibilités de réplique.
C’est dans ce contexte géopolitique que l’Ukraine a vécu la « révolution orange », téléguidée par les États-Unis et soutenue par l’UE, qui a permis la mise en place par la force d’un gouvernement hostile à la Russie avec la participation de néonazis notoires. Il est temps que la France se dissocie de cette politique antirusse provocatrice qui risque de déboucher sur une troisième guerre mondiale éventuellement nucléaire.
Organisation politique et militaire, l’OTAN est tout à la fois l’instrument diplomatique et le bras armé qu’utilisent les Etats Unis avec la complicité des Etats vassaux au premier rang desquels se trouvent la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne.
Le gouvernement américain, fort d’une doctrine militaire incluant la guerre préventive et l’usage d’armement nucléaire en premier, doté de plus de 700 bases militaires réparties sur tout le globe, et décidé à combattre la menace terroriste sans la volonté d’en rechercher les causes, conduit l’OTAN et donc la France à participer, dans un chaos organisé, à une guerre permanente au mépris de nos intérêts et de notre propre sécurité. De la Yougoslavie à l’Irak, de la Syrie à la Libye, la France use son potentiel militaire et son crédit diplomatique et oublie les valeurs de son peuple, au profit d’une politique définie à Washington.
En réalité, les États-Unis mènent avec l’OTAN une politique d’agression et de guerre généralisée qui ne saurait demeurer plus longtemps celle de notre nation. Il est grand temps que la France recouvre la souveraineté de ses décisions et la liberté de choisir ses partenaires en conformité avec sa philosophie et les intérêts du peuple français.
Nous appelons à la dénonciation par la France de son appartenance au traité de l’Atlantique Nord et au retrait de ses armées du commandement intégré. La France en redevenant libre devra exiger la dissolution de l’OTAN qui n’a plus de raison d’être !
Cet appel est ouvert à la signature des citoyens et organisations qui souhaitent contribuer à cette initiative. Il est initié par le Comité Valmy ainsi que par des militants, des personnalités et des organisations de sensibilités diverses de l’arc républicain.
Contact et signatures :
Utiliser cette adresse :
Appel pluraliste pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Premières signatures :Comité Valmy
Collectif Résistance et renouveau gaullien
Mouvement pour un socialisme du 21ème siècle
Association France - Corse
Comité pour une Nouvelle Résistance – CNR
Association NordSudPatrimoineCommun
Mouvement Républicain de Salut Public.
Comaguer
Editions Démocrite
Association Espace Che Guevara Bolbec 76210
Cercle des Patriotes Optimistes
Trois députés communistes, Jean- Jacques Candelier, Patrice Carvalho et Gaby Charroux, ont utilisé le texte de cet appel comme proposition de résolution pour le retrait de la France de l’OTAN, qu’ils ont présentée à l’Assemblée nationale, le 7 juillet 2015.
Liste des signataires, voir la source : http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2015/12/pour-le-retrait-de-la-france-de-l-otan
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Par rozalux le 20 Décembre 2015 à 16:57
Le Journal de Notre Amérique n°9 Michel Collon, Tarik Bouafia
19 décembre 2015
Que se passe-t-il en Amérique Latine ?
Après le printemps progressiste, assistons-nous au retour de l'hiver réactionnaire et néolibéral ? C'est à craindre après les défaites des gauches argentines et vénézuéliennes aux récentes élections.
De nombreux facteurs expliquent ces douloureuses défaites, inquiétantes pour l'avenir de l'intégration latino-américaine : récession économique, persistance de la corruption, insécurité, bureaucratisation, guerre médiatique et économique...
Cela dit, ces revers s'inscrivent dans une dynamique plus large des droites sud-américaines bien décidées à reprendre le pouvoir et à appliquer leurs recettes ultra-libérales qui ont pourtant fait tellement de ravages dans les années 1990.
Frustrées d'avoir perdu le pouvoir politique et une partie du pouvoir économique, démoralisées par les incessantes défaites électorales, dépitées par les échecs des tentatives des coup de force, les conservateurs du sous-continent tentent de se renouveler et de donner une image plus saine, plus présentable. (...)
Cet échec dans les urnes ne doit pas rester sans réaction.
Face à l'urgence de la situation, il est urgent d'agir pour que s'améliorent les conditions d'existence des Vénézuéliens.
Face à cette contre-attaque de la droite, largement soutenue par les USA, le vice-président bolivien a averti : « Ou nous impulsons les transformations et nous radicalisons les processus ou il y aura un retour en arrière, la droite, le conservatisme, la régression ». (...)
L'heure est grave ! Notre Journal Notre Amérique, numéro 9, vous apporte de premiers éléments de réflexion sur les défis qui attendent les gouvernements de gauche.
Téléchargez le Journal : Le Journal de Notre Amérique
Source :Investig’Action/ http://michelcollon.info/
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Par rozalux le 19 Décembre 2015 à 16:32
Traduction Françoise Lopez
Caracas, 17 Déc. AVN.- Le président de la République, Nicolás Maduro, a condamné jeudi les déclarations du premier ministre de la France, Manuel Valls, sur le Venezuela et a ordonné à la chancelière Delcy Rodríguez d'écrire une note de protestation et de convoquer l'ambassadeur de France à Caracas pour aborder les relations convenables avec un pays souverain et démocratique comme cette nation sud-américaine.
Du Panthéon National à Caracas, lors d'une cérémonie pour les 185 ans de la mort du Libérateur Simón Bolívar, le Président a fustigé la "vision toujours coloniale et raciste" que Valls met en évidence par ses paroles.
"Je rejette et je condamne les déclarations insolentes, interventionnistes et immorales du premier ministre de la France", a-t-il souligné dans une retransmission conjointe de la radio et de la télévision.
Il a ajouté qu'il a ordonné à Rodríguez de donner rendez-vous à l'ambassadeur de France, Frédéric Desagneaux, pour lui dire "très clairement quelles sont les conditions pour avoir des relations avec un pays libre et indépendant".
Jeudi, premier ministre français a publié sur son compte Twitter une lettre dans laquelle il félicite la coalition de droite au Venezuela qui s'intitule elle-même Table de l'Unité Démocratique (MUD) pour avoir obtenu la majorité à l'Assemblée Nationale (AN) aux élections législatives du 6 décembre et demandé la libération de Leopoldo López.
Ce dirigeant d'extrême droite a dirigé en 2014 le plan connu comme La Sortie, une stratégie de conspiration qui a eu pour résultat des assassinats, des dommages aux biens publics, à des institutions d'éducation, à des centres de santé et à des unités de transport de masse. López a été déclaré coupable par la justice qui l'a condamné à 14 ans de prison pour des délits comme l'instigation publique (à la violence) et pour avoir encouragé la violence.
Le chef de l'Etat a plaidé pour la souveraineté nationale et le respect de l'autodétermination du peuple vénézuélien. "Nous, nous ne nous mêlons de rien, que personne ne se mêle du Venezuela ou ne prétende penser qu'au Venezuela, avec les difficultés que nous avons, le moment est venu de nous gouverner depuis d'autres capitales, depuis d'autres pays".
Accompagné par les représentants des pouvoirs publics du pays, le président a exigé le respect des lois nationales. "Nous, nous voulons la paix intérieure, nous occuper de nos problèmes et avancer dans le dépassement, dans la résolution de nos problèmes. Et nous allons le faire conformément à la Constitution", a-t-il souligné.
Maduro a conduit jeudi les cérémonies de commémoration en l'honneur du Père de la Patrie qui est mort le 17 décembre 1830 à la Quinta de San Pedro Alejandrino, située à Santa Marta, Colombie.
Source en espagnol: http://www.avn.info.ve/contenido/presidente-maduro-repudió-declaraciones-del-primer-ministro-francés
Repris par : Venezuela : Le président Maduro condamne les déclarations de Manuel Valls - coco Magnanville
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