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Par rozalux le 22 Novembre 2015 à 11:20
L’empire a besoin que Mauricio Macri gagne les élections
Les « fonds vautours » n’ont pas caché leur prédisposition à collaborer avec le « macrisme » en cas de triomphe de ce dernier lors du second tour. A peine quelques jours après le premier tour, un de ses porte-parole a déclaré à Paris qu’avec Macri à la Casa Rosada (siège de l’exécutif argentin), leur volonté serait de suivre les ordres du système financier international et de faciliter l’entrée massive de capitaux pour la « reconstruction » de l’Argentine. Macri compte aussi sur l’appui inconditionnel de l’oligarchie médiatique : les grands médias hégémoniques ont scandaleusement manipulé l’information afin de favoriser leur candidat.
C'est un scrutin historique mettant fin à 12 ans de présidence de Nestor et Cristina Kirchner: les Argentins décident dimanche si leur futur président sera Mauricio Macri, un libéral, ou Daniel Scioli, un péroniste modéré.M. Macri peut compter également sur l’appui des fractions hégémoniques de la classe dominante dont l’organisation principale est l’Association des Entreprises Argentine (AEA). Les secteurs les plus concentrés du capital étranger le soutiennent également, si bien que ces derniers, tout comme leurs prédécesseurs ont fait de très bonnes affaires durant les années Kirchner. La classe moyenne, ainsi que les propriétaires terriens soutiennent sa candidature ainsi que les secteurs les plus rétrogrades de l’Eglise Catholique.
La bureaucratie syndicale, corrompue et dont le prestige a disparu, le soutient également et aux delà de nos frontières : il bénéficie du soutien politique, diplomatique et financier de deux personnes profondément sinistres comme l’ex-président colombien Alvaro Uribe et l’ex-président du gouvernement espagnol, héritier direct du franquisme, José Maria Aznar, deux personnalités qui ont baigné dans le sang et la corruption. Les partis et mouvements populaires de toute l’Amérique Latine et des Caraïbes ont manifesté leur profonde préoccupation face à la possibilité qu’avec la victoire du candidat de la coalition Cambiemos se termine l’ère des gouvernements progressistes et de gauche dans la région, mais également que cette victoire favorise la répression des mouvements sociaux dans des pays dominés par des gouvernements néolibéraux comme au Chili, au Pérou, en Colombie et au Mexique entre autres.
Face à ce scénario, comment faire pour arrêter le triomphe du candidat de l’empire ? Imaginons quelles pourraient être les alternatives. La première : une victoire électorale d’une grande coalition de gauche (type Front Large uruguayen). Probabilité égale à zéro car aucune force de gauche n’est arrivée au ballottage. Malheureusement, nous sommes dans un cas de figure où s’affrontent un « néolibéralisme dur » et un « kirchnérisme light ». Seconde alternative : une insurrection populaire réussie qui renverse le gouvernement de Madame Kirchner, détruit les appareils répressifs de l’Etat et met au pouvoir une coalition révolutionnaire et annonce comme première mesure l’annulation du second tour des élections du 22 novembre.
Probabilité également égale à zéro, impossible dans la conjoncture actuelle. Comme dirait Lénine, il n’y a ni condition objective ni subjective pour une insurrection. Ainsi, elle est écartée.Lire la suite : http://www.investigaction.net/L-Argentine-face-a-son-destin.html
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Par rozalux le 21 Novembre 2015 à 14:47<figure class="ob-pull-left ob-media-left ob-img-size-300 "> </figure>
Ils tuent ici aussi une vingtaine de personnes et en blessent 7 autres.
Etat d'urgence au Mali après l'attaque sanglante contre le Radisson à Bamako
L'état d'urgence est entré en vigueur samedi au Mali, au lendemain de la prise d'otages dans un grand hôtel de Bamako ...
http://www.humanite.fr/etat-durgence-au-mali-apres-lattaqu
Repris de : http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/11/la-mali-egalement-sous-l-etat-d-urgence
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Par rozalux le 20 Novembre 2015 à 15:32<figure class="ob-pull-center ob-media-center ob-img-size-600 "> </figure>
Le mardi 17 novembre 2015, des dizaines de jeunes étudiants, ainsi que quelques professeurs et membres du personnel de l'université Al-Aqsa de Gaza se sont rassemblés devant le département de français , en solidarité avec le peuple de France après les attentats meurtriers qui ont frappé Paris vendredi dernier.
Malgré la pluie , le mauvais temps, et la période d’examens, les jeunes étudiants ont insisté pour participer à ce rassemblement de solidarité.
Ce regroupement a été organisé à l'initiative du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, et du Centre de la paix de cette université.
Il avait pour objectif de montrer que les jeunes de Gaza, malgré leur souffrance quotidienne, malgré un blocus israélien inhumain et les conséquences dramatiques de la dernière offensive militaire israélienne de l'été 2014, veulent exprimer leur solidarité à un pays ami de la Palestine et à une population de plus en plus solidaire de la cause palestinienne.Les participants sont venus avec des pancartes qui disent toute la solidarité des jeunes de Gaza avec la France.
Elles portaient les slogans suivants :
-Les jeunes de Gaza solidaires de la France
- Gaza solidaire de Paris
-Pour la liberté, contre la haine
-Amitiés de Gaza la vie à Paris la vie
-Vive les relations franco-palestiniennes
-Malgré leur souffrance, les Palestiniens de Gaza envoient un message de soutien à la France
-Contre la violence, pour la paix, la justice et la tolérance
-Amour, paix, fraternité, égalité, liberté, justice, solidaritéCe rassemblement de solidarité a été bien couvert par les médias nationaux et internationaux.
Ziad Medoukh, directeur du département de français, Coordinateur du Centre de la paix , ainsi que quelques étudiants de français ont accordé des interviews aux chaînes de radio et télévision présentes.
Source : Ziad sur fb
Repris par :
http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/11/les-jeunes-de-gaza-solidaires-de-la-france
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Par rozalux le 19 Novembre 2015 à 16:39
Martin Schulz, Président du Parlement européen, a accepté les signatures de l’ICE Stop TTIP lors d'une action de remise en mains propres. Il était visiblement impressionné par le très grand nombre de signatures (pour mémoire: 3 284 289 !!) et a promis deux choses. Premièrement, il souhaitait demander personnellement à la Commission des pétitions du Parlement européen d’envisager la possibilité d'une audience publique pour l’ICE Stop TTIP. Deuxièmement, il a évoqué l’accord entre le Canada et l’UE, le CETA, le qualifiant de problématique sous sa forme actuelle et a appelé la Commission européenne à entamer des renégociations avec le nouveau gouvernement canadien.
Nous rappellerons ses propos au Président Schulz et nous insisterons pour que le CETA ne soit pas ratifié. Actuellement, l’accord est en processus de vérification juridique ou « legal scrubbing » et une fois que ce processus sera achevé, le texte sera traduit dans toutes les langues officielles de l'UE. Il est probable que le processus de ratification commence l’année prochaine. Après cette étape, chaque État membre devra vraisemblablement le ratifier également. Nous avons donc encore beaucoup de temps pour faire entendre nos arguments à davantage de personnes et empêcher la ratification du CETA ! Pendant ce temps, les négociations du TTIP (ou TAFTA) peinent à avancer, un signe de réussite pour notre mouvement, qui lui monte en puissance.
Vous trouverez ici une vidéo de la remise des signatures à Martin Schulz.
Maintenant que nous avons remis les signatures Stop TTIP à la Commission européenne et au Parlement européen, nous nous apprêtons à les présenter au Conseil européen des ministres du Commerce (European Council of Trade Ministers) vendredi prochain à Bruxelles. Après tout, ces trois institutions seraient responsables de l’aboutissement du CETA et du TTIP, on ne peut leur laisser la possibilité de prétendre un jour qu’elles n'auraient pas entendu parler de l’opposition des citoyens européens ! De plus, dans certains États membres de l’UE, nous prévoyons de remettre les signatures directement aux gouvernements ou aux parlements nationaux. Nous maintiendrons la pression et nous avons encore beaucoup d’idées pour stopper le TTIP et le CETA. Restez attentifs!
Source : http://www.newsletter-webversion.de/?c=0-atfh-5sp3cf-8x6
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Par rozalux le 18 Novembre 2015 à 16:42
On ne nous disait pas que le libre-échange était gage de paix ??
Au sommet annuel de l’APEC à Manille les 18 et 19 novembre, les présidents américain et chinois rivaliseront pour imposer leur propre modèle de libre-échange transpacifique.
Le sommet de l’Apec, à Manille, le 17 novembre. Les 21 pays membres présents représentent 57% du commerce mondial.
Avec cet article
Accord signé, mais flou sur le Traité Transpacifique
Les tensions sino-américaines en mer de Chine méridionale s’inviteront également dans les discussions entre les 21 chefs d’État de la région.
Qui sera à la tête de la plus vaste zone de libre-échange du monde ? La réunion des dirigeants duForum de Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC), qui rassemble 21 États représentant 57 % de l’économie mondiale et plus de la moitié des échanges commerciaux internationaux, (1) qui se tient durant deux jours à Manille, verra une nouvelle fois les présidents chinois et américains rivaliser sur les questions de libre-échange dans cette zone du monde. Sur fond de tensions sino-américaines en mer de Chine méridionale.
La Chine a déjà annoncé qu’elle allait relancer son propre projet d’accord de libre-échange en Asie-Pacifique, quelques semaines après la conclusion d’un traité rival initié par les États-Unis et qui exclut le géant asiatique.
Pékin avait déjà assuré l’an passé la promotion de la Zone de libre-échange de l’Asie-Pacifique (2) (FTAAP) lors du sommet 2014 de l’APEC organisé dans la capitale chinoise. Les participants avaient promis d’étudier le projet, perçu comme un potentiel rival au Partenariat trans-Pacifique (TPP) – lequel est soutenu par Washington et inclut les principales économies régionales, à l’exception de la Chine.
Une rivalité économique et des tensions militaires
Le TPP sera la plus grande zone de libre-échange du monde, une tentative de briser les barrières du commerce et de l’investissement entre 12 pays (3) qui représentent environ 40 % de l’économie mondiale.
La FTAAP, que Pékin va promouvoir à Manille, si elle devient réalité, permettrait la création de la plus grande zone de libre-échange du monde, surpassant le TPP et les autres structures régionales.
Cette rivalité économique sino-américaine s’exprimera à Manille alors que les tensions militaires autour des contentieux maritimes en mer de Chine méridionale ne cessent de croître. La Chine revendique sa souveraineté sur la quasi-totalité de cette zone d’îles et de récifs sur lesquelles la Chine a construit des bases militaires.
Les États-Unis, tout comme les Philippines, le Vietnam, la Malaisie et Taïwan contestent ces revendications et comptent bien aborder le sujet à Manille, ce que la Chine refuse absolument.
> Lire aussi : Pas d’accord à Hawaï sur le projet de Partenariat transpacifique
Dorian Malovic
(1) L’APEC regroupe : Australie, Brunei, Canada, Chili, Chine, États-Unis, Hong Kong, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle Guinée, Pérou, Philippines, Russie, Singapour, Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande et Vietnam.
Une dizaine de pays ont officiellement demandé à l’intégrer, dont l’Inde, le Pakistan, la Colombie et Panama.
(2) Les pays du FTAAP, menés par la Chine : Chine, Corée du Sud, Inde, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Birmanie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam.
(3) Les pays signataires du TPP, menés par les États-Unis : Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, États-Unis et Vietnam.
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