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Par rozalux le 11 Novembre 2015 à 23:19
Le Comité central du Parti communiste portugais a approuvé dimanche "de façon unanime" la formation d'un gouvernement socialiste, soutenu par une union inédite de la gauche, pour "une législature de quatre ans", a annoncé son secrétaire général Jeronimo de Sousa.
"Les conditions sont réunies pour que le PS forme un gouvernement, présente son programme, entre en fonctions et mette en œuvre une politique" dans le cadre "d'une législature de quatre ans", a-t-il déclaré devant la presse.
Cette position a été "confirmée de façon unanime" par le Comité central, la plus haute instance du parti, a relevé M. de Sousa. "Il ne faut pas gâcher la possibilité qui s'ouvre de répondre aux problèmes les plus urgents des travailleurs et du peuple portugais", a-t-il ajouté.Cette condition de stabilité était essentielle pour le chef du Parti socialiste Antonio Costa, qui avait affirmé samedi "ne pas vouloir former un gouvernement qui n'ait pas les conditions réelles et crédibles pour gouverner tout au long de la législature".
La Commission politique du PS, instance dirigeante du parti, doit d'ailleurs se réunir dimanche soir pour se prononcer, entre autres, sur les conditions garantissant la stabilité d'un éventuel exécutif socialiste.
La veille, la Commission nationale du parti, sorte de parlement interne, avait approuvé le programme de gouvernement présenté par M. Costa, fruit des accords négociés avec le Parti communiste, le Bloc de gauche (proche de Syriza au pouvoir en Grèce) et les Verts.
Cette union de la gauche, inédite en 40 ans de démocratie portugaise, est déterminée à faire chuter, mardi au Parlement, le gouvernement de droite de Pedro Passos Coelho, qui présente son propre programme de gouvernement.
M. Passos Coelho, vainqueur des législatives le 4 octobre, avait été reconduit à son poste par le président conservateur Anibal Cavaco Silva. Mais privé de majorité absolue, son gouvernement est suspendu au vote de l'alliance de la gauche, qui dispose ensemble de 122 sièges sur 230, plus que la majorité nécessaire pour le faire tomber.
Repris de : PORTUGAL: le Parti communiste (PCP) s'engage à soutenir un gouvernement PS pendant quatre ans/ http://canempechepasnicolas.over-blog.com/
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Par rozalux le 10 Novembre 2015 à 17:20
Le Parti socialiste, le Bloc degauche, le Parti communiste et les Verts ont convenu d'un pacte parlementaire afin de tourner la page de l'austérité.
Pedro Passos Coelho sait ses heures comptées. Le premier ministre portugais devait prononcer hier son discours de politique générale dans l'hémicycle de l'Assemblée de la République. Mais elle ne verra jamais le jour. Bien que chargé par le président Anibal Cavaco Silva de former un gouvernement après avoir remporté les élections législatives du 4 octobre, le leader du Parti social-démocrate (PSD) et son allié, le très droitier CDS-PP, n'en sont pas moins minoritaires au Parlement.
SOURCE : La gauche portugaise est prête à tourner la page de l’austérité | L'Humanité
Les groupes de la gauche vont se charger de le lui rappeler, en présentant aujourd'hui pas moins de quatre motions de rejet. Car, fait inédit dans l'histoire politique du Portugal, le Parti socialiste (PS), le Bloc de gauche (BE), le Parti communiste portugais (PCP) et son allié électoral de la Coalition démocratique unitaire, le Parti écologiste-les Verts (PEV) ont scellé un accord parlementaire qui va ouvrir la voie à la constitution d'un gouvernement socialiste.
Les revenus des familles les plus pauvres seront revus à la hausse dès la première année de mandat.
Le salaire minimum sera graduellement augmenté à 600 euros
Cela n'aurait sans doute jamais été possible si la coalition de droite n'avait pas été aussi radicale dans son orthodoxie libérale, devançant parfois même les injonctions austéritaires de la troïka durant ces quatre dernières années. En plaçant la gauche en tête, mais sans offrir pour autant une majorité absolue au PS, les Portugais ont poussé à ce rapprochement que personne n'avait vu venir. L'accord convenu entre les quatre formations de gauche et entériné ce weekend par la commission nationale du PS et le comité central du PCP s'articule en deux parties. La première concerne les conditions de gouvernance.
Les partis sont convenus d'assurer la stabilité de la législature, en s'engageant à ne pas approuver d'éventuelles motions de rejet ou de censure que pourraient présenter le PSD et le CDS-PP à l'encontre du gouvernement socialiste que devrait diriger Antonio Costa. Et de garantir les votes charnières tels que le budget annuel de l'État. Quant au contenu de l'accord, il réaffirme les positions de principe défendues par toutes les parties, à savoir tourner la page des politiques d'austérité et d'appauvrissement menées par la droite.
Le pacte parlementaire réaffirme la défense de l'État social, des services publics, et singulièrement de la Sécurité sociale, de l'éducation et la santé publiques. Si le cadre général est le programme du PS, les négociations ont favorisé des insertions notables. Ainsi, les revenus des familles les plus pauvres seront revus à la hausse dès la première année de mandat contre deux initialement prévues par les socialistes. La surtaxe de l'impôt sur le revenu sera supprimée d'ici un an.
Le salaire minimum, qui est actuellement de 589 euros, va être graduellement augmenté à 600 euros jusqu'en 2019. Le processus de privatisation des transports publics de la capitale doit être stoppé. De manière générale, les revenus et les pensions, qui avaient été gelés, devraient être débloqués. L'accord prévoit une relance de l'économie par une augmentation des salaires mais également par l'investissement dans les secteurs des sciences, des technologies, de la construction, entre autres. Les heures du gouvernement de Pedro Passos Coelho sont bel et bien comptées.
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Par rozalux le 9 Novembre 2015 à 23:15La réunion entre les dirigeants de l’Union européenne et plusieurs dizaines d’États africains s’ouvre demain à Malte. Sous couvert d’aide au développement et de coopération, l’UE compte surtout asseoir sa politique de domination et externaliser l’Europe forteresse dans des pays parfois bien éloignés des droits de l’homme.
L’Union européenne (UE) s’apprête à passer un nouveau cap dans sa politique d’externalisation de la gestion des migrations. À partir de demain, les États membres et les représentants des pays d’où partent ou transitent les exilés africains en quête d’un refuge en Europe se réuniront à La Valette, capitale maltaise. « Le sommet s’appuiera sur les processus de coopération existants entre l’Europe et l’Afrique, en particulier les processus de Rabat et de Khartoum relatifs à la migration et le dialogue Afrique-UE sur la migration et la mobilité », indique les documents préparatoires à la rencontre.
Les accords de Rabat, signés en 2006, et ceux de Khartoum, en 2014, ont été élaborés dans le cadre de l’AGMM (approche globale des questions de la migration et de la mobilité) créée en 2005 et mise à jour en 2012. Ces processus visent à délocaliser, sur le continent africain, les politiques sécuritaires de l’UE en matière de migration. Une logique dont les chiffres prouvent l’inefficacité : 25 000 de nos semblables sont morts depuis l’an 2000 en essayant de traverser la Méditerranée. Plus de 2 000 depuis le 1er janvier 2015, année record qui a vu 600 000 personnes atteindre les côtes italiennes et grecques. Malheureusement, ce sommet de La Valette va s’inscrire dans la lignée des précédents.
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Par rozalux le 9 Novembre 2015 à 17:53
Alors que les créanciers et François Hollande étaient à Athènes il y a dix jours pour valider le programme de réformes, la population grecque redescend dans la rue pour protester contre ces nouvelles mesures d’austérité.
Les étudiants en première ligne
Lundi 2 novembre, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler dans toute la Grèce. Dans une dizaine de villes, les étudiants ont manifesté contre les mesures prises par le gouvernement d’Alexis Tsipras, qui devraient porter un coup à l’éducation publique. A Athènes, la fin de la manifestation a été marquée par des affrontements entre plusieurs groupes et les forces de l’ordre devant le Parlement. Jets de pierres, cocktails Molotov et gaz lacrymogènes, des images que l’on n’avait pas vu depuis longtemps dans la capitale grecque.
L’ensemble de la société reprend la lutte
D’autres secteurs de la société reprennent les manifestations en ce mois de novembre, alors que les luttes sociales s’étaient calmées depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza en janvier 2015.
A l’appel de la Fédération Grecque des Marins, les bateaux restent amarrés aux ports depuis lundi et ce jusqu’à mardi soir, qu’ils transportent des passagers ou des marchandises. Ils seront suivis par les employés des métros athéniens mardi en fin journée, interrompant le trafic à partir de 21h.
Mercredi 4 novembre, ce sont les employés des mairies qui occuperont les bâtiments municipaux une partie de la matinée, de 10h à 13h.
Une grève générale est prévue pour le 12 novembre à l’appel des principaux syndicats publics et privés du pays, ADEDY et GSEE, et une manifestation est également programmée le 22 novembre.
SOURCE : http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2015/11/reprise-de-la-lutte-sociale-en-grece.html
LIRE AUSSI : La grande escroquerie concernant les banques grecques
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Par rozalux le 9 Novembre 2015 à 16:38
La zone euro ne devrait pas donner son feu vert lundi au déboursement de 2 milliards d'euros promis à la Grèce en échange de réformes, et qui auraient déjà dû être versés en octobre, en raison de divergences persistantes avec Athènes notamment sur les saisies immobilières.
"Sur les 49 mesures requises (!) pour recevoir la tranche d'aide, il y en a encore cinq ou six qui sont en discussion.
DESSIN : http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2015/08/avec-la-benediction-de-l-humanite-troisieme-plan-d-austerite-en-grece.html
(…) Côté grec, on assure que "des progrès (ont été faits) sur tous les sujets". "Des questions sont encore en suspens mais il est possible de les régler. La grande épine qui reste est donc la distance qui nous sépare sur la question de la protection de la résidence principale", a affirmé lundi le ministre de l'Economie, Georges Stathakis…
Les créanciers réclament des mesures pour faciliter les saisies immobilières, mais Athènes veut maintenir certaines dispositions permettant de protéger la majorité des ménages endettés.
Le gouvernement Tsipras essaie de sauver les apparences en résistant sur ce point particulier … permettre au Grec de garder un toit sur leur tête, même s’il ne leur reste plus que cela !
(…) Il est "étrange" d'"exiger de la Grèce plus que ce qui existe" dans les pays créanciers, a commenté le ministre des Finances, Michel Sapin …
En fait, ils veulent voir jusqu’où ils peuvent aller dans le processus de soumission de l’Etat Grec aux oukases de la Commission Européenne, de la BCE, et du FMI … Et ils sont déjà allés très loin !
Le processus de recapitalisation des banques grecques doit être mené en parallèle. Selon un bilan réalisé par la Banque centrale européenne (BCE), les quatre principales banques privées grecques ont besoin d'au plus 14,4 milliards d'euros afin de faire face à la dégradation de leur situation financière et à la fuite des capitaux, avec la crise.
Toujours une grande sollicitude pour les banquiers et la finance ! En quelque sorte des vases communiquants.
SOURCE : Grèce: la zone euro ne devrait pas débloquer lundi les 2 milliards d'euros promis - 09/11/2015 - La Nouvelle République (Morceaux choisis,commentaires)
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