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Par rozalux le 25 Octobre 2015 à 15:53Le 1er ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dépassé les bornes, en insultant dans une même phrase le peuple juif et le peuple palestinien.Il y a 20 ans déjà, il osait s’afficher dans des manifestations où le 1er ministre d’alors était caricaturé en nazi, et prenait par là-même sa part de responsabilité dans le destin tragique qui allait être celui d’Itz'hak Rabin. Il montrait déjà sa propension à instrumentaliser la Shoah à des fins politiques à courte vue.
Aujourd’hui, la seule réponse de Benyamin Nétanyahou à la violence qui embrase Israël et la Palestine, est de «nazifier» les Palestiniens, en les assimilant tous au sinistre Mufti de Jérusalem Hadj Amin Al Husseini, et par là-même, de les disqualifier en tant que partenaires possibles pour apaiser les violences.
Paralysé par son impuissance, incapable de reconnaître sa part de responsabilité dans la cascade de violences qui se répand dans la région, il en vient à insulter la mémoire du peuple juif en travestissant l’histoire au nom de ses intérêts, et en exonérant Adolphe Hitler de sa responsabilité dans le déclenchement de la Shoah.
Qui aurait imaginé qu’un jour, un 1er ministre de l’État d’Israël se verrait infliger un rappel à l’ordre sur la vérité historique de la Shoah par un gouvernement allemand ?
Ce comportement indigne et ses conséquences prévisibles doivent susciter l’atterrement et l’indignation des Juifs d’Israël et de la Diaspora.
Adepte de postures de défenseur de la sécurité des Juifs dans le monde, Benyamin Nétanyahou contribue au contraire à l’accroissement de leur insécurité, en attisant partout les conflits entre Juifs et Arabes.
Son incapacité à prendre la moindre initiative pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, son arrogance et son aveuglement entretiennent l’hostilité vis-à-vis de l’État d’Israël, contribuent à son isolement et aux tentatives de le délégitimer.
On ne mettra pas fin à la violence par la violence, mais seulement par un retour courageux à la table de négociations avec une volonté sérieuse des deux parties d’aboutir aux compromis nécessaires.La Paix Maintenanthttp://www.lapaixmaintenant.org/Negocier-plutot-que-travestir-l
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Par rozalux le 21 Octobre 2015 à 16:05
L'Institut Veblen publie aujourd'hui un rapport sur les PME et le TAFTA : « Un accord transatlantique à quel prix pour les PME ? ».
Vous trouverez le communiqué de presse ci-dessous.
Notre objectif est de parvenir à mobiliser en France des PME comme en Allemagne, en Autriche ou en Belgique.
N'hésitez donc pas à diffuser largement ce document, y compris aux collectivités locales engagées contre TAFTA et pensez à nous si vous connaissez des dirigeants de PME susceptibles d'être intéressés par cette démarche !
Communiqué de presse
Veblen Institute
PME européennes : l'angle mort du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) ? Une étude de l'Institut Veblen ouvre le débat
19 octobre 2015 – Alors que s'ouvre aujourd'hui à Miami le XIème round de négociations du TTIP entre l'Union européenne et les États-Unis, l'Institut Veblen(1) publie une étude intitulée « Un accord transatlantique à quel prix pour les PME ? », dans laquelle il dresse un bilan des effets attendus pour les PME françaises et européennes et les économies locales.
Que pensent les PME du TTIP ?
Dans le face à face animé qui oppose promoteurs et détracteurs de ce partenariat de commerce et d'investissement, la voix des PME n'est pas facile à entendre. Alors que dans plusieurs pays européens (Allemagne, Belgique, Autriche notamment) des entrepreneurs et des associations de PME se sont alarmées des risques que le TTIP pourrait faire courir à leurs activités (2), les PME françaises s'expriment très peu sur le sujet.
Combien de PME seraient concernées par les bénéfices du TTIP ?
Les avantages commerciaux (baisses tarifaires et harmonisation des normes) profiteront certainement aux 0,7% des PME françaises et européennes qui exportent vers les États-Unis. Mais la valeur des biens et services exportés par ces dernières représente moins de 2% de la valeur ajoutée produite par l'ensemble des PME. Quid des effets pour les 99,3 % des PME qui n'exportent pas transatlantique ?
Quels impacts macroéconomiques ?
La croissance du PIB fait partie de l'argumentaire avancé par les promoteurs des négociations. Si les effets du futur TTIP peuvent bien sûr varier d'un secteur à l'autre, les résultats macroéconomiques les plus optimistes des études d'impact utilisées par la Commission européenne relatives font état de gains de croissance très faibles sur le long terme (soit 0,05% par an pour les dix prochaines années). Une étude alternative de l'université Tufts prévoit au contraire une diminution des exportations et du PIB européen (-1,19% et -0,48% respectivement pour la France sur dix ans).
Quels risques pour les PME ?
L'érosion anticipée du commerce intra européen et avec d'autres pays tiers générée par l'afflux de produits et services bon marché en provenance des États-Unis pourrait déstabiliser la majorité des PME européennes dont les activités ciblent principalement les marchés domestiques et voisins (3). Plusieurs études annoncent ainsi une substitution des flux intra européens par des flux transatlantiques ainsi qu'une baisse des échanges avec des pays proches de l'UE et certains pays émergents (4).
Mathilde Dupré, auteur du rapport, s'interroge: « En l'absence de toute étude d'impact approfondie sur les activités de l'ensemble des PME, quel crédit apporter à la campagne de promotion des bénéfices du TTIP pour les PME à laquelle se livrent la Commission européenne et le gouvernement américain depuis près d'un an ? ».
L'étude met en avant plusieurs propositions et insiste en particulier sur la nécessité de mieux identifier et mesurer les multiples effets d'un futur accord sur les PME qui représentent 58% de la valeur ajoutée brute produite en Europe et 67% des emplois.
Notes aux rédactions :
(1) L'institut Veblen pour les réformes économiques est une association qui œuvre pour une société soutenable dans laquelle le respect des limites physiques de la planète va de pair avec une organisation sociale plus solidaire et une économie plus démocratique qu'aujourd'hui. Il anime en France la campagne pour la responsabilité dans les accords de commerce qui vise à analyser les effets des accords en négociation sur les PME et l'économie locale. www.veblen-institute.org
(2) L'UCM (union des classes moyennes) en Belgique, association wallonne et bruxelloise de défense, de représentation et de promotion des indépendants et la BVMW (Bundesverband Mittelständische Wirtschaft), principale association allemande de PME qui regroupe 270 000 membres ont ainsi critiqué ouvertement plusieurs volets du traité (en particulier le mécanisme de règlement des différends, la coopération réglementaire et les risques d'affaiblissement des normes notamment alimentaires et d'abandon du principe de précaution). Et un appel a été lancé par des entrepreneurs autrichiens et allemands pour demander l'abandon des négociations, et qui réunit à ce jour plus de 2500 soutiens. (cf. www.kmu-gegen-ttip.at/ et www.kmu-gegen-ttip.de/)
(3) L'Union européenne est la destination privilégiée des exportations des PME françaises avec 66% des flux.
(4) Selon l'étude de la fondation Bertelsmann, les flux commerciaux entre la France et l'Allemagne pourraient ainsi diminuer d'environ 23% et de 36 % entre la Grande-Bretagne et la France. Par ailleurs, les échanges entre l'Union européenne et ses pays voisins (Maroc, Tunisie, Algérie, Égypte, Russie et Biélorussie) seront aussi réduits ainsi qu'entre les États membres et la Chine (-28% pour la Grande-Bretagne et -13% pour l'Allemagne).
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Par rozalux le 21 Octobre 2015 à 15:57
Les services publics de l'Union européenne se trouvent sous la menace des accords de commerce transatlantiques, qui pourraient compromettre les droits des citoyens à des services essentiels tels que l'eau, la santé ou l'énergie, et ce au profit des multinationales. C'est ce que démontre un nouveau rapport publié aujourd'hui par sept associations et syndicats d'Europe (1).
L'étude montre comment l'accord CETA (2)entre l'UE et le Canada et l'accord TAFTA (3) en négociation avec les États-Unis, pourraient verrouiller la marchandisation des services publics de façon irréversible et ôter aux gouvernements la capacité de les réglementer. Tout en exposant la collusion systémique entre les grandes entreprises et la Commission européenne dans l'élaboration du CETA et du TAFTA, le rapport expose la manière dont les négociateurs font le travail des groupes de lobbying les plus puissants d'Europe en défendant leur agenda agressif de libéralisation radicale du secteur public.
Pour Lora Verheecke, chercheuse et responsable de campagne pour Corporate Europe Observatory, qui traque les lobbies, “les lobbies ont laissé leurs empreintes sur tout le CETA et ils poursuivent des objectifs tout aussi dangereux avec le TAFTA. Par conséquent, les traités contiennent la proposition d'accorder des droits excessifs aux investisseurs, ce qui signifie que les entreprises pourront poursuivre les gouvernements si ces derniers décident de réglementations qui affecteraient leurs bénéfices. Ces poursuites pourraient conduire à des compensations financières de l'ordre de milliards d'Euros, payées par les budgets publics. Les citoyens doivent s'organiser pour arrêter cela !”
Amélie Canonne, présidente de l'AITEC et l'une des animatrices de la campagne française Stop TAFTA confirme : “les dispositions du CETA, qu'on retrouvera sans doute dans le traité avec les Etats-Unis, empêcheront les Etats et les collectivités locales de revenir sur les concessions de services accordées à des entreprises privées lorsqu'elles se sont révélées des échecs. Et les exceptions promises par l'Union européenne ne protégeront pas les citoyens ! L'exception culturelle prétendument gagnée par la France est partielle, et pourra être contournée !”
Résumé :http://aitec.reseau-ipam.org/IMG/pdf/resume_ttip_ceta_la_grande_offensive_sur_les_services_publics.pdf
Rapport complet : http://aitec.reseau-ipam.org/IMG/pdf/ttip-ceta_la_grande_offensive_sur_les_services_publics_rapport_complet.1.pdf1. Publié par l'Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs (AITEC), Corporate Europe Observatory (CEO), la Fédération européenne des syndicats des services publics (EPSU), Instytut Globalnej OdpowiedzialnoÅ›ci (IGO), Transnational Institute (TNI), Vienna Chamber of Labour (AK Vienna), et War on Want
2. CETA - Comprehensive Economic and Trade Agreement between EU and Canada, ou Accord économique et commercial global en Français.
3. TTIP – Transatlantic Trade and Investment Partnership, ou Partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement en Français.
SITES à CONSULTER :
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Par rozalux le 20 Octobre 2015 à 16:25
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide - UJRE
- rappelle que si tous les appels à la destruction de l’État d’Israël sont inadmissibles, le droit légitime à son existence ne saurait être un droit à priver le peuple palestinien de sa terre,
- consternée par la nouvelle escalade de violence qui se manifeste en Israël, du fait d’un conflit qui dure depuis bientôt 70 ans, escalade dont la presse se fait largement l’écho, présente ses condoléances sincères attristées à toutes les familles des victimes,
- condamne la politique coloniale pratiquée par les gouvernements israéliens qui se sont succédés depuis 1967,
- rappelle la position dont elle ne s’est jamais départie depuis le début des années 70 : La fin du conflit passe par le respect du droit international : la reconnaissance mutuelle des deux États, palestinien et israélien, dans des frontières sûres et reconnues, telles que définies par l’Assemblée générale des Nations Unies lors de la création de l’État d’Israël en 1948. Toute autre solution, qui exclurait la reconnaissance de l’un de ces deux États, est un encouragement à la poursuite des violences, dues à une politique belliciste.
- exhorteune nouvelle fois la France à reconnaître l’État de Palestine, conformément à la recommandation de son Parlement, et à demander l’admission de la Palestine à l’ONU en tant que membre à part entière,
- exhorte les instances internationales, à tous les niveaux, à tout mettre en œuvre pour protéger les populations victimes de ce conflit et appliquer les mesures nécessaires à la création effective de l’État palestinien,
- S’associe à l’appel du Collectif National Pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) et sera présente avec sa banderole au rassemblement prévu le 21 octobre 2015, à 18h00, Place de l'Opéra. !
UJRE
Le 18 octobre 2015
Pris sur le blog de El diablo :Commun COMMUNE [El Diablo] / http://www.communcommune.com/
Lire aussi : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2015/10/conflit-israelo-palestinien-explosion-des-violences.html
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Par rozalux le 19 Octobre 2015 à 17:24
FRANÇOIS HOLLANDE VA SE RENDRE À ATHÈNES CETTE SEMAINE AVEC, À SES CÔTÉS, LE PRÉSIDENT DE VINCI ET LES REPRÉSENTANTS DE 70 AUTRES SOCIÉTÉS ET FIRMES FRANÇAISES VOULANT LEUR PART DU GATEAU GREC.
Veolia, Total, SNCF et Suez seront également du voyage, sans oublier EDF, principal responsable du saccage des montagnes crétoises via ses filiales.
Alexis Tsipras a déclaré sa « grande joie » de les accueillir.
La colère gronde à Athènes. (Lire : 15 octobre 2015 : Le syndicat PAME a occupé le ministère du travail grec)
Mais gageons que les médias français trouveront bien un bain de foule à montrer, affichant main dans la main, dans de grands sourires satisfaits, le premier ministre grec et le président français, ce dernier étant souvent présenté comme « le sauveur de la Grèce » entre le 11 et le 13 juillet 2015.
Bref, et si on prenait enfin nos affaires en mains ?
Y.Y.
Lire : Les charognards se multiplient sur le cadavre encore chaud du bien commun en Grèce. | Blog YY
Lire aussi : JE VOUS PRÉSENTE TSIPRANDE | Blog YY
La greffe sociale-libérale a réussi à un point inimaginable. C’est le monde à l’envers.
Oui, le monde à l’envers : les partis traditionnellement libéraux trouvent (officiellement) que le gouvernement Tsipras est trop « rude », « austéritaire », voire « violent » avec la population.
« Tsipras va trop loin, l’austérité étouffe la Grèce » s’insurge le parti centriste To Potami qui vient de voter, pour la première fois, contre la nouvelle série de mesures d’austérité présentée hier (qui concernent une nouvelle baisse des retraites, la hausse de plusieurs taxes, etc.).
Le principal parti de droite, Nouvelle Démocratie, a également voté contre et son nouveau président, Vangelis Meimarakis, a déclaré : « Nous disons non aux nouvelles taxes et aux coupes dans les salaires et les retraites, aux mesures qui nous rendent plus pauvres et augmentent le chômage ».
Bref, Tsiprande est en train de contourner tout le monde sur la droite.
Le grand-guignol continue en Grèce…
Vous avez la nausée ? Celles et ceux qui manifestent aujourd’hui aussi.
A suivre…
Y.Y.
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