• L'union Départementale CGT d'Indre et Loire condamne avec force l'attentat
    d'Ankara qui a fait plus de 98 morts et 120 blessés, samedi matin lors d'un rassemblement pour la paix.
     
    Soutien au peuple Kurde
    Nous tenons à exprimer tout notre soutien aux familles des victimes ainsi qu'aux
    militants de la paix, du HDP et de nos camarades du DISK et apportons toute notre solidarité au peuple kurde et Turcs.
     
    La CGT S'est associée au rassemblement de soutien qui a eu lieu à Tours le 12/10/2015

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  • Le texte de nos camarades d'EMEP sur l'attentat qui a fait de très nombreuses victimes, hier, à Ankara :

    Aujourd’hui, une « manifestation pour la paix » organisée par quatre grands syndicats à Ankara a été la cible de deux attentats à la bombe. Deux bombes ont explosé au milieu de la foule qui se rendait à la place de la manifestation, à 10h du matin, près de la gare d’Ankara.

    bomb1 Turquie

    Les chiffres donnés par le gouvernement font état de 86 morts et de 186 blessés. Neuf membres de notre parti, dont un membre du comité central ont été tués et 30 camarades ont été blessés.

    Lors des élections du 7 juin, le parti au pouvoir, l’AKP, a perdu des voix et il n’est pas parvenu à avoir une majorité de parlementaires pour former un gouvernement majoritaire. L’AKP a refusé de s’allier à d’autres partis, il a empêché la formation d’un gouvernement et a fait en sorte que de nouvelles élections aient lieu le 1er novembre.

    En outre, mettant un terme à cinq années de négociations avec les responsables politiques kurdes, l’AKP a entrepris de terroriser les régions kurdes avec les forces militaires et policières. En raison de cette politique de terreur menée par l’AKP, plus de 1000 soldats, policiers, guérilleros et civils (y compris des femmes, des personnes âgées et des enfants) ont été tués ces trois derniers mois.

    A traves sa campagne de terreur menée dans les régions kurdes, l’AKP essaie de ramener les 13% de voix obtenues par le HDP et les 80 députés élus lors des dernières élections, sous la barre des 10%, pour redevenir le parti majoritaire au pouvoir en Turquie.

    Récemment, des forces qui s’opposent à cette politique de terreur de l’AKP et qui exigent une solution pacifique de la question kurde, ont essayé de se faire entendre, à travers diverses initiatives et manifestations. La manifestation d’aujourd’hui a été organisée pat le DISK (Confédération des syndicats ouvriers révolutionnaires), le KESK (confédération des syndicats des travailleurs du secteur public), le TMMOB (la chambre des architectes et la chambre des ingénieurs turcs), et le TTB (la chambre des médecins turcs). Aux côtés des membres de ces quatre syndicats, il y avait également les partis HDP et EMEP, ainsi qu’un grand nombre de partis politiques, organisations et groupes politiques.

    Nous condamnons fermement cette attaque et proclamons clairement qu’elles ne pourront pas nous arrêter.

    EMEP

    http://emep.org


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  •  austerite3A quand un tout ensemble contre l’Europe de l’austérité et des inégalités sociales ? 

    d’après les dépêches d’agence – 07 /10/ 2015

    Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé mercredi dans les rues de Bruxelles contre les mesures d’austérité du gouvernement de droite du Premier ministre Charles Michel, une marche marquée par quelques incidents en fin de parcours.

    Selon la police, quelque 80.000 personnes ont manifesté dans le centre de la capitale européenne, alors que le front commun syndical, organisateur de la marche, annonçait pour sa part le chiffre de 100.000, un des plus importants défilés de ces dernières années en Belgique.

    Avec pour mot d’ordre Rien que des miettes pour nous, les manifestants brandissaient des drapeaux rouges et des pancartes montrant des assiettes avec des miettes.

    Le fossé entre les riches et les pauvres a explosé avec la crise, a expliqué à l’AFP un manifestant, Ludo, assistant social de 26 ans.

    Cela devient catastrophique, c’est de la survie. Il faut travailler plus pour gagner moins, c’est toujours la politique qui s’engraisse, a renchéri Sylvie, une jardinière.
    Il ne faut pas être surpris, quand on met tout le monde dans la misère, qu’il y ait de la colère, a lancé Filip de Bodt, travailleur socio-culturel de 52 ans, originaire de Herzele, portant le drapeau rouge d’un syndicat flamand.

    A l’arrivée du cortège près de la gare du Midi, des affrontements ont éclaté avec un groupe d’obédience anarchiste qui s’était inflitré dans la manifestation, selon la police.
    Des membres de ce groupe ont lancé des projectiles sur la police, imités par quelques manifestants. Les policiers ont répliqué avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.

    Au total, la police a recensé quatre blessés dans ses rangs, et huit chez les manifestants. Elle a procédé au total à 17 arrestations, selon un communiqué.

    Le mouvement de protestation sociale ne s’arrêtera pas là. Vendredi est prévue une grève nationale dans les chemins de fer.

    Le 6 novembre 2014, une manifestation monstre avait rassemblé plus de 100.000 personnes à Bruxelles contre les mesures d’austérité du nouveau gouvernement de droite, une mobilisation sociale historique en Belgique, qui compte 10 millions d’habitants.

    Depuis un an, les revendications des syndicats sont les mêmes et de leur aveu même, rien ou presque n’a pourtant été obtenu.

    Ainsi, en juillet, le relèvement de l’âge de la retraite à 66 ans en 2025 et 67 ans en 2030, contre 65 ans actuellement, a été définitivement approuvé malgré leur mécontentement.

    Source : Des dizaines de milliers de manifestants contre l’austérité à Bruxelles, quelques incidents | Anti-K


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  • Trois millions de signatures contre le traité transatlantique Tafta/TTIP

    Voici la photo de la remise de l'ICE contre le Tafta et le Ceta, effectuée par des membres Stop Tafta à Matthias Fekl, secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur.

    remise de l\'ICE

    Nous lui avons demandé d'engager un véritable débat public avec les signataires !

    C'est à une mise en scène symbolique, mais néanmoins lourde de sens, que se sont livrées mercredi 7 octobre les organisateurs du collectif Stop Tafta.

    Cette coalition d'organisations de la société civile, de syndicats et de citoyens défavorables au traité transatlantique Tafta/TTIP ont en effet remis à la Commission européenne une pétition de 3,2 millions d'Européens appelant à l'arrêt immédiat des négociations de cet accord de libre-échange géant entre l'Europe et les Etats-Unis. Le lendemain, des organisations françaises en ont fait de même avec le secrétaire d'Etat au commerce extérieur Matthias Fekl :

    Initiative symbolique, car elle a été organisée en dehors du cadre institutionnel européen : la Commission européenne a en effet rejeté en septembre 2014 la demande d'enregistrement officiel d'une initiative citoyenne européenne (ICE), un mécanisme de pétition qui permet de mettre à l'agenda de la Commission un sujet à condition de rassembler 1 million de signatures issues d'au moins sept pays européens. L'institution bruxelloise a estimé que l'arrêt des négociations du traité transatlantique réclamé par la pétition ne rentrait pas dans le cadre de ses attributions – car les 28 Etats européens lui ayant donné mandat de négocier, ils sont les seuls à-même d'arrêter les négociations.

    Plus de 3 millions de signatures

    Le collectif Stop Tafta est passé outre cet obstacle en "auto-organisant" une pétition sur son site, qui rassemble au bout de quinze mois plus de trois millions de signataires. L'enjeu pour les opposants à la négociation n'est de toute façon pas tant de contraindre la Commission européenne à quoi que ce soit, mais d'accroître la pression politique sur les promoteurs du Tafta/TTIP pour le faire capoter en fin de course.

    Objectif : influencer le Parlement européen

     Dans le meilleur des scénarios, un ou plusieurs grands pays européens pourraient réclamer l'arrêt des négociations. C'est ce qu'avait fait Lionel Jospin en 1998 pour un accord du même type (l'Accord multilatéral d'investissement, ou AMI), fortement contesté par sa majorité. Si le gouvernement Valls émet de plus en plus de réserves sur le contenu du futur traité, on est pour l'instant loin de cette extrêmité.

    Mais les "anti-Tafta" comptent plutôt influencer les 751 députés européens qui auront un jour à ratifier le traité si la négociation aboutit – dont une bonne partie sont aujourd'hui très sceptiques, bien que favorables à l'accord sur le principe. Plus immédiatement, ils entendent aussi saborder la ratification de l'accord CETA Europe-Canada, le "petit cousin" du traité transatlantique, qui doit être validé par le Parlement européen dans les prochains mois. Ils espèrent une répétition du précédent historique du traité anti-contrefaçon ACTA, stoppé à la surprise générale par le Parlement européen en 2012.

    La forte mobilisation contre le projet transatlantique – plus forte en Allemagne qu'en France – pousse aussi la Commission européenne dans ses retranchements. Si ses efforts pour améliorer la transparence des discussions sont encore cosmétiques (voire régressifs), l'institution bruxelloise a cédé du terrain sur la question des tribunaux d'arbitrage, dont elle a présenté en septembre des pistes de réforme ambitieuses.

    Maxime Vaudano

    Source : http://transatlantique.blog.lemonde.fr/

    Lire aussi :Traité de commerce transatlantique: Fekl met en garde les Etats-Unis | Non au Traité Transatlantique

     


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  • La coalition conservatrice au pouvoir au Portugal arrive en tête ce dimanche 4 octobre lors des élections générales, mais ne parvient pas à remporter la majorité absolue et perd plus de 11,5 points par rapport à 2011.

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    L'alliance « Portugal à Frente » (PàF) du premier ministre Pedro Passos Coelho, qui regroupe les deux partis au pouvoir de centre-droit, le parti social-démocrate (PSD) et le centre démocrate social (CDS-PP), a obtenu 38,55 % des voix sur 99,23 % des voix décomptées. En sièges, alors qu'il reste 4 députés à élire sur 230, PàF obtient 104 députés à l'Assemblée de la République, le parlement unicaméral du Portugal, soit 12 sièges de moins que la majorité absolue. C'est un très bon score compte tenu de la politique d'austérité menée depuis 2011 par le gouvernement portugais, mais il convient de se souvenir que cette alliance électorale perd près 11,7 points et 22 députés par rapport à 2011 où elle avait été majoritaire dans le pays avec 50,4 % des voix et 132 sièges.

    La gauche devant, mais divisée

    La gauche, elle, cumule, tous partis confondus, 52,18 % des voix. C'est d'autant plus vrai si l'on ajoute les petits partis de gauche sans représentation parlementaires ( PCTP maoïste ou Livre, avec près de 1,9 % des voix ensemble). La gauche obtiendrait aussi la majorité des sièges (122 sur 230). Mais elle est très divisée et ceci lui aura coûté beaucoup de sièges. Le parti socialiste (PS), le principal parti d'opposition du pays, n'est pas parvenu, avec son leader Antonio Costa, à s'imposer comme une vraie alternative. Il obtient 32,38 % des voix et 85 députés, ce qui est nettement plus qu'en 2011, lorsqu'il avait glané 28,1 % des voix et 74 sièges. Si ce n'est pas suffisant pour dépasser PàF, c'est une nette progression. La gauche radicale progresse également en passant de 13,1 % à 18,5 % des voix, mais elle est divisée. Le Bloc des Gauches, gauche radicale non communiste, est le grand vainqueur de la soirée en passant de 5,2 % et 8 députés en 2011 à 10,2 % et 19 députés en 2015. Parallèlement la CDU, l'alliance menée par les verts et le parti communiste, progresse aussi de 7,9 % et 16 députés à 8,3 % et 17 sièges. S'il n'a aucune mesure avec la réaction de certains autres pays, le Portugal a connu une poussée anti-austérité non négligeable (+ 5 points), si l'on prend en compte le fait que la gauche radicale était déjà en 2011 une des plus fortes d'Europe. A noter qu'un autre parti de gauche, le parti animaliste (PAN) obtient un siège et 1,4 % des voix.

    Une « victoire » très relative pour la droite

    Il n'y a donc pas réellement de « victoire » de la droite ce dimanche, mais une division de la gauche.

    Cette « victoire » du premier ministre sortant doit d'autant plus être relativisée que les Portugais se sont montrés particulièrement déçus par l'action politique elle-même. Cette désillusion se constate dans la progression de l'abstention qui passe de 42 % à 44 %, un record historique, tandis que les blancs et nuls restent à un niveau très élevé (3,75 % contre 4 % en 2011). En tout, la coalition au pouvoir a perdu 650.000 voix en quatre ans (sur 99,23 % des bulletins décomptés). L'alliance PSD-CDS-PP ne parvient pas même à conserver les voix du seul PSD en 2011.

    Il ne peut donc être question de victoire.

    Du reste, la principale déception du premier ministre sortant sera de manquer la majorité absolue, malgré la constitution d'une coalition électorale bâtie pour cet objectif et un système électoral qui offre une nette prime au parti arrivé en tête. Là encore, ceci doit permettre de relativiser la victoire de la droite portugaise (…)

    Lire la suite : http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/au-portugal-la-droite-arrive-en-tete-mais-pourrait-manquer-la-majorite-absolue

     

    (...)

    Les résultats officiels se trouvent ici.


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