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Par rozalux le 5 Octobre 2015 à 11:52
C’est le résultat de la mobilisation de tous les militants d’Europe.
Merci à eux
Merci à vous
Merci à toi
cordialement
Olivier
pour https://stoptafta.wordpress.com/
Lire aussi : Actions StopTTIP/TAFTA, StopCETA en France du 10 au 17 octobre 2015
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Quelques nouvelles de ces accords de libre-échange qui vont nous en...chainer si nous laissons faire
Par rozalux le 5 Octobre 2015 à 11:471 ) L'affaire Volkswagen va-t-elle faire capoter le TTIP ?
DESSIN : Etats-UNIS-Europe. Accords de libre-échange : pour quoi faire ?
La commission européenne est prise par le vertige intégriste du laisser-faire, laisser aller, elle pense que pour commercer et faire des profits il faut avant tout être vertueux … Soit elle se trompe lourdement, soit elle nous prend pour des … naïfs ?
"Le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement, dit TTIP, fait l'objet de discussions entre les Etats-Unis et l'UE depuis 2013, et fait l'objet d'une vive opposition de l'opinion publique dans certains pays.
La commissaire européenne au Commerce Cecilia Malström craint que le scandale des voitures allemandes truquées ne complique les négociations pour la signature d'un partenariat transatlantique entre Bruxelles et Washington.
L'affaire Volkswagen va-t-elle peser sur le potentiel accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis? Bruxelles le craint, alors que le 11e cycle de négociations est en passe de démarrer.
Dans un entretien publié lundi 5 octobre dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, s'inquiète ainsi: "Ce scandale touche à beaucoup de domaines et est très fâcheux». J’ai passé beaucoup de temps à expliquer aux Américains qu'en Europe nous avions les normes environnementales les plus strictes", raconte-t-elle, "et maintenant il apparaît que nous ne sommes pas parfaits".
Commentaire : il vaut mieux ne pas être parfait pour bien servir le capitalisme ! Les USA ne voient dans cet épisode qu’un moyen de relancer (peut-être) leur industrie automobile … Supposée être « parfaite ? » Pendant ce temps nous crevons de leur pollution.
Lire: Affaire Volkswagen : "Le manque de contrôles est criant"
Des réticences de l'opinion publique
Le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement, dit TTIP ou Tafta en français, fait l'objet de discussions entre les Etats-Unis et l'UE depuis 2013. Jusqu'à présent, les pourparlers - parfois houleux- ont permis de mettre les parties d'accord sur les bases de travail et les domaines qui entreront dans le cadre des négociations, qui n'avaient pas encore réellement commencé. Rappelons à cet égard le point d'honneur qu'avait mis la France à défendre son "exception culturelle" et à l'exclure du mandat des négociations donné à la Commission européenne par les 28 Etats-membres.
Bref. Maintenant, "nous allons entrer dans le vif du sujet", assure ainsi l'eurodéputé (PPE) Franck Proust. Si cet accord voit le jour, cet accord commercial serait le plus vaste au monde. Les deux parties voudraient aboutir avant la fin du mandat du président Barack Obama l'an prochain, mais les obstacles rencontrés jusqu'à présent sont nombreux. Dans certains pays européens, dont l'opinion publique s'est notamment montrée hostile.
Lire: TTIP :La France rappelle ses lignes rouges aux Etats-Unis
Les plus fortes réticences portent notamment sur les mécanismes de protection réciproque des investissements privés. Bruxelles a mis récemment une nouvelle proposition sur la table sur ce point mais Cecilia Malmström a déclaré au Süddeutsche Zeitung ne pas penser que les Américains puissent l'accepter "à 100%".
Lire aussi l'article d’EurActiv: TTIP : les constructeurs automobiles européens devraient rafler la part du lion
Sur le même sujet :
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2 ) Accord commercial hors norme entre Amérique et Asie.
Jusqu’où iront-ils pour écraser sous leur fanatisme productiviste les peuples du monde ?
Les Etats-Unis et 11 autres pays s’apprêtent à annoncer la création de la plus grande zone de libre-échange au monde.
Les Etats-Unis espèrent annoncer, ce lundi, la conclusion d’un accord commercial historique avec 11 autres pays asiatiques et américains, au terme de cinq jours de négociation marathon à Atlanta (Géorgie). Son périmètre est hors-norme, puisqu’il couvre 40% des richesses produites dans le monde. Il doit permettre d’abaisser les tarifs douaniers, déjà très bas, sur des centaines marchandises circulant entre les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Canada, l’Australie, Singapour mais aussi le Pérou, le Chili, le Mexique, le Brunei, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande. De derniers désaccords devaient être levés, hier soir, sur les produits laitiers et les brevets pour médicaments.
Il faudra toutefois plusieurs mois, voire années, avant que l’accord s’applique : il doit être ratifié par l’ensemble des Parlements nationaux impliqués. Le climat politique américain est particulièrement peu favorable : des candidats à la présidentielle de droite (Donald Trump) comme de gauche (Bernie Sanders) exhortent les parlementaires à s’y opposer.
La Maison-Blanche a cependant obtenu que l’accord soit soumis à la procédure du « Trade Promotion Authority »(TPA), qui obligera le Congrès àse prononcer pour ou contre l’accord sans pouvoir l’amender.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021374884525-le-buzz-des-etats-unis-accord-commercial-hors-norme-entre-amerique-et-asie-
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Par rozalux le 5 Octobre 2015 à 00:22
by Yannis Youlountas · 04/10/2015
Une question judicieuse posée, parmi d’autres, par Kedistan, Naz Oke et Daniel Fleury :
« (…) Comment expliquer, alors que la solidarité avec la Grèce, les mobilisations européennes autour des réfugiés se sont faites entendre malgré tout, que sur [la question du Kurdistan], directement liée régionalement à ce qui se déroule en Syrie et en Irak, et qui aura à très court terme de très lourdes conséquences, aucune “grande gueule” ne s’ouvre, aucun “intellectuel” ne se lève, aucun politicien ne se déporte de ses petites préoccupations électorales ? »
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Par rozalux le 5 Octobre 2015 à 00:00
Interrogé par Philippe Marlière, il expose les positions de son parti sur les alliances électorales, la lutte contre l’austérité et la sortie de l’euro dans un article publié par « REGARDS » : Fernando Rosas : « La gauche radicale portugaise est l'une des plus fortes en Europe » - regards.fr (EXTRAITS) :
Fernando Rosas.Nous avons eu quatre années d’austérité violente. Le PIB a baissé de 6% et nous avons 300.000 chômeurs supplémentaires, même si les chiffres du chômage sont manipulés par le gouvernement qui ne compte pas, par exemple, les demandeurs d’emploi qui effectuent des stages. Depuis le début de la crise, 500.000 Portugais ont émigré à l’étranger – c’est un retour aux chiffres de l’émigration des années 70. C’est presque 100.000 personnes qui quittent le pays chaque année. C’est une immigration qualifiée, de jeunes diplômés sans emploi. Le chômage touche environ 40% de la jeunesse. C’est une situation sociale marquée par la baisse réelle des salaires et des retraites. L’austérité a permis au capital de transférer le paiement de la dette des entreprises vers les salariés. Nous avons une dette publique de 130% du PIB, équivalente au budget national de la santé. En plus de l’austérité qui a diminué les salaires, les retraites et l’aide sociale, nous sommes contraints de ne pas dépasser la barre des 3% de dépenses publiques imposée par l’Union européenne. Nous avons des contraintes financières qui vont nous empêcher de retrouver la croissance dans les vingt années à venir.
La situation portugaise n’est pourtant pas celle de la Grèce…
La Commission européenne surveille nos finances, mais il est vrai que la Troïka n’est plus présente au Portugal [NDLR : depuis 2014]. Les budgets du gouvernement portugais sont entérinés par l’Union européenne, avant d’être présentés au parlement portugais. Nous avons des obligations de la dette qui sont très pesantes. Le gouvernement actuel prétend d’être débarrassé de la Troïka. Mais l’ironie est que c’est ce même gouvernement qui, de manière zélée, a surpassé les exigences de la Troïka. Ce sont eux les responsables de la terrible situation économique et sociale que vit notre pays. La droite au gouvernement dit qu’on ne peut pas arrêter les politiques d’austérité, car le pays se retrouverait dans une situation identique à celle de la Grèce. Les socialistes ont le même programme, mais proposent une austérité plus soft. Le Parti socialiste (PS) ne parle pas de restructuration de la dette et il envisage de la rembourser intégralement. Il n’y a aucune volonté chez les socialistes de s’opposer au plan de remboursement prévu par l’Union européenne. Le PS opère dans le même cadre austéritaire que la droite, ce qui va avoir des conséquences désastreuses pour lui.
(…)En France le gouvernement Valls et son ministre des Finances Emmanuel Macron mènent la même politique… Puisque le PS n’apparaît pas comme un rempart contre l’austérité, quelles perspectives cette situation ouvre-t-elle pour le Bloc de gauche ?
À gauche, l’alternative repose sur deux forces : le Parti communiste portugais (PCP) qui a une base solide de 9-10% et le Bloc de gauche qui a déjà eu environ 8%. Nous espérons avoir 5% des voix [NDLR : les derniers sondages le placent à 7-8%]. Avec d’autres petits partis, la gauche radicale représente entre 15% et 20% des voix au Portugal. Nous avons l’une des gauches radicales les plus fortes en Europe.
(…) On pourrait imaginer des accords avec le PS à une double condition : qu’il revoie sa position sur la dette et sur le respect du pacte de stabilité européen. Si le PS accepte de revoir sa position sur ces deux points, le Bloc est prêt à des accords avec le PS. Ça, c’est absolument clair.
« On ne peut pas mener de politique anti-austérité dans le cadre de l’euro »
Un accord avec le PS, y compris au gouvernement ?
Nous n’excluons rien, à condition, je l’ai dit, que le PS accepte de revoir sa position sur la dette. Mais nous n’en sommes pas là aujourd’hui. Ce qui divise aujourd’hui, c’est la question de la renégociation de la dette. Les socialistes sont contre, y compris après ce qui s’est passé entre la Grèce et l’Eurogroupe. Nous avons publiquement tiré les conclusions de cet épisode : premièrement, on ne peut pas mener de politique anti-austérité dans le cadre de l’euro. Deuxièmement, l’eurozone est une sorte de dictature qui n’admet pas les choix démocratiques des pays européens. Nous voulons donc renégocier la dette et, le cas échéant, nous serions prêts à sortir de l’euro. On ne fera pas l’erreur d’Alexis Tsipras qui est allé aux négociations sans plan B. Mais nous ne voulons pas critiquer publiquement Syriza. Notre position officielle est que nous devons être prêts à sortir de l’euro si les négociations sur la dette n’aboutissent pas. Il faut présenter cet argument de manière très pédagogique car les Portugais sont très attachés à l’Europe et à l’euro. Ainsi, on ne dit pas : « Notre programme est la sortie de l’euro » ; on dit plutôt : « Notre programme est de renégocier la dette ». Si ça ne marche pas, on doit se préparer à la sortie. Francisco Louçã, qui est un économiste, travaille sur ce scénario ; nous sommes en train de faire des études sur la question.
(…) « Tsipras n’a jamais accepté l’idée qu’il ne parviendrait pas à un accord »
Ce qu’a fait Tsipras est décevant…
Oui, c’est très décevant, mais nous ne voulons pas l’accabler publiquement. Nous préférons parler du chantage et de l’attaque de l’Eurogroupe. Le Bloc ne critique pas publiquement Tsipras. Dans nos discussions avec Syriza, nous leur avons demandé : « Êtes-vous préparés, avez-vous un plan B pour vous sortir de là ? » Mais Tsipras n’a jamais accepté l’idée qu’il ne parviendrait pas à un accord. Syriza aurait dû se préparer, anticiper une sortie.
(………………………………………………….)
Lire l’article intégral en PDF : fernandorosas-gaucheradicaleportugal
PHOTO 1 :...VOSSTANIE...: Portugal : LUTTE ET REPRESSION: la démocratie de la gauche et des patrons
PHOTO 2 : http://arqoperaria.blogspot.fr/2014/03/sur-la-lutte-des-classes-au-portugal.html
Commentaire de Jean-Luc Mélenchon sur la Gauche Anti-libérale portugaise :« l’autre gauche portugaise n’a pas les pudeurs de gazelle de certains secteurs de notre gauche en France. Ici on la traiterait de « populiste ». Il y a deux ans, le PCP placardait des affiches en 4×8 « assez des voleurs et des menteurs - démission du gouvernement » ! Et en début d’année le Bloco accusait le Premier ministre d’être « plus allemand qu’Angela Merkel » dans son obsession du déficit budgétaire ! »
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Par rozalux le 4 Octobre 2015 à 23:29
Après quatre ans d'austérité, le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho arrive cependant en tête des élections législatives de dimanche, mais n'est pas assuré de conserver sa majorité au Parlement.
PHOTO : Au Portugal, une gauche radicale bien assise, mais entre deux chaises - regards.fr
Longtemps donnée perdante, la coalition de centre-droit a inversé la tendance dans les sondages au cours des dernières semaines, mais reste loin du score de 50,4% obtenu par la droite en 2011, quand elle avait chassé du pouvoir le socialiste José Socrates.
Et surtout, Pedro Passos Coelho n'est pas assuré d'obtenir un mandat clair lui permettant de former un nouveau gouvernement stable, car il risque de devoir composer avec un Parlement majoritairement à gauche, faute d'alliés potentiels à droite.
Sans enthousiasme, les électeurs se sont résignés à reconduire l'alliance gouvernementale, qui a imposé au Portugal une sévère cure d'austérité et un recul social sans précédent, mais ils ont refusé de lui donner un chèque en blanc.
Lire aussi : Dirigeant national du Bloc de gauche, Fernando Rosas analyse la situation politique du Portugal
"La droite a récupéré une partie des voix de l'électorat du centre et a réussi à faire passer le message selon lequel le retour au pouvoir des socialistes mènerait le pays à la faillite, comme en 2011", a commenté le politologue Antonio Costa Pinto.
Le candidat socialiste Antonio Costa, 54 ans, qui avait promis de "tourner la page de l'austérité" tout en respectant les règles européennes, avait pris soin de se démarquer du lourd héritage de José Socrates.
Mais les déboires judiciaires très médiatisés de M. Socrates ont pesé sur la campagne du PS. Placé en détention provisoire pour corruption et blanchiment d'argent en novembre 2014, il a été assigné à résidence début septembre.
La crise grecque, suivie à la loupe par les Portugais, a elle aussi profité à la coalition de droite, qui n'a pas hésité à assimiler le PS portugais à Syriza.
Mais la droite risque, en cas de formation d'un gouvernement minoritaire, d'être confrontée au Parlement à une majorité de gauche, certes divisée.
Excellent négociateur, Antonio Costa (PS) pourrait essayer, malgré les divergences idéologiques, de faire front commun avec la gauche antilibérale, qui sort nettement renforcée du scrutin de dimanche.
Le Parti communiste et le Bloc de gauche, totalisent 14,7 à 22,3% des voix, soit 27 à 43 sièges.
La coalition sortante de centre droit recueille quant à elle de 36,4 à 43% des suffrages, contre 29,5 à 35% au Parti socialiste de l'ancien maire de Lisbonne Antonio Costa, selon trois enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote.
Et M. Costa ne semble pas prêt à former un gouvernement commun avec la droite, à l'instar de la grande coalition dirigée de 1983 à 1985 par le socialiste Mario Soares.
"Une grande coalition n'est imaginable que dans une situation extrême comme dans le cas d'une invasion martienne", avait ainsi ironisé M. Costa pendant la campagne.
Affaire à suivre !
Source :Législatives au Portugal : la droite nettement en tête, malgré quatre ans d'austérité - 04/10/2015 - La Nouvelle République(MORCEAUX CHOISIS en forme de commentaires).
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