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Par rozalux le 18 Novembre 2015 à 16:36
En tant que député européen membre de la commission du Commerce international, j’ai eu le privilège de me rendre dans la salle de lecture sécurisée où sont stockés certains documents issus des négociations entre l’Union européenne et les États-Unis dans le cadre du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP/TAFTA).
Sur place, immédiatement, c’est le malaise. Avant d’entrer, je dois signer une clause de confidentialité. Je dois aussi confier aux services du Parlement mon téléphone portable, ainsi que mon stylo – pourtant peu susceptible de dissimuler une micro-caméra. A l’intérieur de la petite salle, dans laquelle je ne peux entrer qu’accompagné d’un fonctionnaire, des coffres et des armoires sont sécurisés par des codes à dix chiffres. Ceux-ci contiennent des centaines de documents, uniquement rédigés dans un anglais très technique, sur l’avancée des négociations en matière d’agriculture, de protection des indications géographiques, ou d’harmonisation réglementaire.
Il faut s’indigner de cet accès partiel, et semé d’embûches, aux documents de négociations. Car le TTIP est bien plus qu’un accord commercial comme les autres. Comme il vise à harmoniser nos standards, son champ est potentiellement infini. Il est donc totalement anormal que les représentants des citoyens ne bénéficient pas d’un droit de regard plus important sur ces négociations, pourtant susceptibles de bouleverser la vie quotidienne de tous les Européens. Mais les parlementaires européens ne sont pas les seuls dans cette situation: le secrétaire d’état français au Commerce extérieur, Matthias Fekl, doit pour sa part se rendre à l’Ambassade des États-Unis à Paris pour consulter les documents du TTIP !
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Par rozalux le 17 Novembre 2015 à 11:01
Bonsoir les ami-e-s. Beaucoup de bonnes nouvelles de Grèce : tout ce que vous savez déjà, tout ce que vous pouvez lire et voir, ici ou là, mais aussi tout ce qui se prépare (pas question d’en parler ici).
COMME PRÉVU DEPUIS LONGTEMPS, LE MOUVEMENT SOCIAL ET RÉVOLUTIONNAIRE S’AMPLIFIE AU FIL DE L’AUTOMNE, EN GRÈCE, ET C’EST LOIN D’ÊTRE TERMINÉ.
Sept ans de luttes, d’actions diverses, de ripostes et d’offensives, de créations autogestionnaires, de solidarités concrètes, d’assemblées dans des quartiers, villages et lieux incroyables, des milliers de collectifs à travers la Grèce, de nouvelles initiatives qui naissent chaque jour, de résistances en tous genres, tout ça n’allait pas s’essouffler comme ça.
Bien au contraire. La mise en place progressive du troisième mémorandum, le pire que la Grèce ait connu, fouette désormais le sang de celles et ceux qui hésitaient et qui maintenant rejoignent, jour après jour, les différentes formes de luttes.
Laissez dire nos contradicteurs. Laissez les baver sur notre nombre et nos moyens encore modestes. Ils n’ont jamais rien vu venir : ni la révolution tunisienne il y a 5 ans, ni toutes les autres.
En Grèce, comme ailleurs, rien n’est fini, tout commence.
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Par rozalux le 17 Novembre 2015 à 10:59
"Nous avons trouvé un « accord » (ou signé une capitulation ?) sur tout, incluant les 48 mesures préliminaires" conditionnant le déblocage de cette tranche d'aide financière, a annoncé le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, à l'issue, à l'aube de négociations marathon avec le "quartet" représentant les bailleurs de fonds du pays.
Cet accord inclut un compromis sur la question des saisies immobilières, qui bloquait jusque-là l'avancée des discussions, les créanciers voulant les faciliter alors qu'Athènes veut continuer à en protéger la majorité des ménages endettés.
Un projet de loi formalisant les mesures convenues doit être déposé au Parlement grec mardi, et soumis au vote jeudi, a précisé le ministère.
Une surveillance du « quartet » des « créanciers » (la Troïka est dépassée !)
Selon une source européenne, les directeurs du Trésor de la zone euro ("Euro Working Group" - EWG) doivent de leur côté prendre acte mardi de cet accord, avant une décision attendue de la zone euro vendredi sur le déblocage des fonds.
Ces derniers incluent une tranche de 2 milliards d'euros et une autre de 10 milliards destinés à la recapitalisation en cours des banques grecques.
Le gouvernement grec … s'est résolu en juillet à accepter de mener un nouveau train de mesures de rigueur et de réformes en échange du maintien du pays sous perfusion financière via un prêt de 86 milliards d'euros sur trois ans.
Le "quartet" représentant les créanciers, Declan Costello, de la Commission européenne, Rasmus Rüffer, de la Banque centrale européenne (BCE), Nicola Giammarioli, du Mécanisme européen de stabilité (MES), et Delia Velculescu, du Fonds monétaire international (FMI), passe en revue depuis plus d'une semaine à Athènes la mise en œuvre par la Grèce de cet accord de juillet.
SOURCE : Grèce: accord avec les créanciers pour débloquer 12 milliards d'euros de prêts - 17/11/2015 - La Nouvelle République (MORCEAUX CHOISIS, COMMENTAIRES ...)
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Par rozalux le 16 Novembre 2015 à 17:01
La guérilla du PKK s'est emparé d'une grande quantité d'armes de Daesh lors de la libération de Shengal (Sinjar) samedi :
- 2 véhicules blindés Hammer
- 1 véhicule monté d'une DSHK 14.5mm et 40 boites de munitions
- 1 véhicule monté d'un lance-missile 57mm
- 2 véhicules ford
- 1 camion
- 1 DSHK 12.5mm
- 12 mitrailleuses BKC et 30 sacs de munitions
- 4 lances roquettes et 100 missiles
- 10 fusils à pompe
- 1 mortier 120mm et 10 obus
- 6 mortier 60mm et 50 obus
- 3 mortier 82mm et 30 obus
- 13 obus 140mm
- 3 fusils M16 et 26 boites de munitions
- 3 pistolets
- 60 kalachnikov et 100 chargeurs- 1000 mines
- 50 bombes artisanales
- une grande quantité d'explosifsLe 13 novembre, les forces kurdes irakiennes annoncent avoir repris à la faveur d’une offensive éclair la ville de Sinjar à l’EI, coupant une route stratégique de communication utilisée par les jihadistes entre l’Irak et la Syrie.
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Par rozalux le 15 Novembre 2015 à 22:43
Il y a eu les 1 135 morts et les milliers de blessés de l’effondrement du Rana Plaza, au Bangladesh. Puis les engagements des multinationales de l’habillement, leurs codes de conduite et leurs chartes éthiques. Enfin, des centaines d’inspections aboutissant à la fermeture de nombreux ateliers textiles aux conditions de travail indignes. Une quarantaine d’ouvrières et d’ouvriers, traumatisés par le drame, ont décidé de ne pas en rester là et de créer leur propre coopérative textile : Oporajeo, les invincibles, en bengali. Mais les clients européens en quête de fournisseurs alternatifs sont rares, et la coopérative peine à remplir son carnet de commandes. Reportage à Dacca.
Lire la suite : Au Bangladesh, des ouvrières rescapées du Rana Plaza créent leur propre coopérative textile - Basta !
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