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Par rozalux le 14 Novembre 2015 à 11:45
Promptes et indécentes condoléances d'Erdogan, qui n'a pas fait de même après Suruç, Ankara, le siège de Cizre, le siège de Silvan... Erdogan qui demande maintenant un consensus sur le terrorisme. Entendu sur France-Inter cette nuit: "La Turquie nous est indispensable". Son régime sanglant est ainsi légitimé.
Pourtant qui combat efficacement DAESH? Les Kurdes, et les Kurdes seulement, qui viennent de reprendre Sincar.
SOURCE : http://www.susam-sokak.fr/2015/11/attentats-de-paris-erdogan-l-indecent.html
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Par rozalux le 13 Novembre 2015 à 19:40
Communiqué du secrétariat exécutif du PAME, traduction MlN pour Solidarité internationale PCF, 12 novembre 2015 / Grèce : Le PAME, à chaud, sur la grève générale du 12 novembre 2015
Le secrétariat exécutif du PAME salue la participation de milliers de travailleurs à cette journée de grève générale nationale.
Dans plus de 70 manifestations, à l’initiative du PAME, à travers toute la Grèce, des dizaines de milliers de grévistes, de travailleurs, d’étudiants, de paysans, de travailleurs indépendants, de femmes et de chômeurs ont défilé en guise de réponse à la politique antipopulaire de Syriza. Durant les manifestations, des messages de solidarité provenant d’organisations syndicales du monde entier ont été lus et les manifestants ont acclamé les initiatives de solidarité organisées le même jour en Turquie et en Afrique-du-Sud. Sur la manifestation d’Athènes ont flotté les bannières et drapeaux de la FSM.
Le mouvement de grève et de manifestation du PAME a écarté les intimidations des employeurs. Il a surmonté le climat de fatalisme et de compromis, d’acceptation d’une vie au rabais que cultivent le gouvernement et les partis politiques de la ploutocratie.
Dans ces conditions d’attaque généralisée, il est d’une importance critique de contrecarrer les forces du patronat et des syndicats gouvernementaux, qui non seulement n’ont pas levé le petit doigt pour l’organisation et le succès de la grève mais, au lieu de cela, ont soutenu la mise en œuvre des mesures antipopulaires. Ils sont des instruments pour tromper le peuple, pour imposer le consensus et la collaboration de classe.
La grève d’aujourd’hui n’est qu’un début !
Nous appelons les syndicats, les associations de jeunesse, les chômeurs, les paysans, les femmes, les retraités et les ouvriers de toutes les industries et ateliers à continuer les actions militantes pour faire monter notre réponse !
Nous appelons, dans chaque ville, chaque quartier, chaque usine et lieu de travail à mener la bataille de l’information sur la politique monstrueusement tournée contre la sécurité sociale à l’œuvre, à multiplier les discussions et à renforcer les actions collectives.
Nous appelons à préparer la prochaine étape dans l’élévation du mouvement militant, la réponse par une nouvelle grève générale à la nouvelle attaque contre la sécurité sociale, nos droits et nos vies.
Tous dans la rue ! Tous dans les luttes !
Un développement au service du peuple et non du profit des grands groupes !
Prenons en main notre avenir et nos vies !
Contrecarrons le régime d’esclavage moderne qu’ils programment pour nous !
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Par rozalux le 13 Novembre 2015 à 19:29
Les forces kurdes irakiennes ont repris vendredi à la faveur d'une offensive-éclair la ville de Sinjar au groupe Etat islamique (EI), coupant ainsi une route stratégique de communication utilisée par les jihadistes entre l'Irak et la Syrie.
SOURCE : Irak: les Kurdes annoncent avoir repris Sinjar à l'EI - Yahoo Actualités France
"Je suis ici pour vous annoncer la libération de Sinjar", a déclaré indiqué le dirigeant de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, lors d'une conférence de presse près de cette ville du nord de l'Irak proche de la frontière syrienne.
Juste avant lui, le secrétaire d'Etat John Kerry s'est dit "absolument confiant" que Sinjar serait libérée "dans les prochains jours" alors que l'offensive kurde était soutenue par des frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis et des conseillers militaires américains sur le terrain.
Sinjar est située sur un axe qui relie Mossoul (nord), fief de l'EI en Irak, aux territoires contrôlés par ce groupe en Syrie, et qui permettait aux jihadistes de faire circuler matériel et hommes entre les deux pays où ils contrôlent de vastes territoires.
Dans la matinée, des centaines de combattants kurdes en tenues de camouflage et armés de fusils d'assaut et de mitraillettes y ont pénétré à pieds à partir du secteur nord, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Ils portaient des drapeaux du Kurdistan, une région située non loin de Sinjar, tirant en l'air et criant: "Longue vie aux peshmergas!" et "Longue vie au Kurdistan!"
La localité présentait un spectacle de désolation avec des maisons, voitures et magasins détruits. Des graffitis de jihadistes, notamment "L'Etat islamique", étaient peints sur certaines maisons.
- 'Etape cruciale' -
Jeudi, le colonel américain Steve Warren, porte-parole de la coalition avait expliqué qu'une prise de Sinjar permettrait "de couper la ligne de communication et affectera la capacité (de l'EI) à se ré-approvisionner". Il a aussi parlé d'"une première étape cruciale dans l'éventuelle libération de Mossoul".
La reconquête de Sinjar représente aussi une importante victoire symbolique après que l'EI s'y est livré en août 2014 à de multiples exactions contre sa population yazidie, des kurdophones.
Aidés par des combattants yazidis et par les bombardements aériens de la coalition, des milliers de combattants kurdes (peshmergas) avaient lancé la vaste offensive jeudi.
Des conseillers militaires américains étaient présents durant l'offensive "sur la montagne de Sinjar pour aider" les peshmergas "à sélectionner les cibles pour les frappes aériennes", selon le Pentagone.
La coalition a mené 36 frappes dans le secteur de Sinjar mercredi et jeudi, et 15 de l'autre côté de la frontière, dans la ville syrienne d'Al-Hol, où les forces syriennes kurdes et leurs alliés arabes
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Par rozalux le 12 Novembre 2015 à 18:00
La Commission européenne vient de publier un texte très attendu sur l’étiquetage des produits des colonies israéliennes en Palestine occupée et dans le Golan syrien.
Ces dispositions étaient prêtes depuis au moins deux ans, mais leur sortie a été retardée par les pressions israéliennes. Il aura fallu l’intervention d’un groupe de députés européens, puis de 16 Etats membres dont la France, pour que le processus aboutisse. Jusqu’au dernier jour, les représentants de l’Etat d’Israël ont fait pression pour que ce texte ne soit pas publié, allant, dans une outrance invraisemblable jusqu’à le qualifier d’ « antisémite » et B. Netanyahou jusqu’à comparer l’étiquetage des produits des colonies à l’époque nazie [1]. Trente sénateurs américains avaient demandé à l’UE de renoncer à cette mesure contre « un allié clé et la seule vraie démocratie au Moyen-Orient » [2]
DESSIN : Comment Israël a gagné une nouvelle fois la bataille des colonies...
Aujourd’hui encore, Israël, qui profite des avantages de l’accord d’Association avec l’UE annonce … des mesures de rétorsion contre l’Union européenne ! Qu’il aille alors au bout de sa logique et dénonce cet accord !!!
L’AFPS salue ce premier pas, tout en relevant que les produits des colonies israéliennes en territoire palestinien occupé, toutes illégales au sens du droit international, devraient être purement et simplement interdits de vente sur le territoire de l’Union européenne : au nom de quoi devrions-nous accepter des produits « made in illegality (fabriqués dans l’illégalité) », cultivés sur des territoires volés avec de l’eau confisquée aux Palestiniens ? Nous interpellons le gouvernement français pour qu’il mette en œuvre au plus vite les recommandations européennes, mais aussi pour qu’il aille sans tarder vers l’interdiction pure et simple des produits des colonies.
LIRE L'ARTICLE INTEGRAL : L’étiquetage des produits des colonies, un pas en avant que nous saluons - Association France Palestine Solidarité
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Par rozalux le 12 Novembre 2015 à 17:12
Près de 20.000 personnes ont défilé dans Athènes à la mi-journée, selon les chiffres des autorités, et environ 8.000 à Thessalonique (nord).
(…) Le mouvement, lancé pour 24 heures par les syndicats du pays, vise à protester notamment contre les hausses d'impôts et la réforme des retraites à venir. Il paralysait les administrations et les transports, y compris les vols intérieurs annulés par dizaines.
Les hôpitaux n'assuraient que les urgences. Les musées et les sites archéologiques étaient fermés, et les journalistes étaient aussi en grève.
Cette grève générale illustre la position ambiguë de M. Tsipras, qui s'était attiré cet été la fronde d'une grande partie de son parti Syriza et d'un cinquième de ses députés, après avoir signé un nouveau plan d'aide internationale. Au point qu'il avait dû démissionner en août, pour se faire porter de nouveau au pouvoir en septembre à la tête d'une majorité débarrassée de ses contestataires.
Mais même Syriza a appelé jeudi à participer à cette grève contre "les politiques antisociales, d'un néo-libéralisme extrême" menées par le gouvernement... Syriza.
"Nous luttons contre des mesures gouvernementales qui perpétuent des relations sociales dignes du Moyen Age", assurait jeudi le principal syndicat du privé GSEE.
A Athènes, le premier syndicat à défiler était le PAME, proche du parti communiste (KKE). Le cortège rassemblait environ 10.000 personnes, selon la police.
Venait ensuite la manifestation des syndicats GSEE et Adedy (public), précédée d'un cercueil portant la mention "auto-entrepreneurs, techniciens, artisans", suivie d'un autre cortège rassemblant plusieurs milliers de personnes à l'appel des partis et mouvements de gauche.
(…) Arrivé au pouvoir en janvier avec un programme anti-plan d'assistance, il a fini par accepter un troisième plan d'aide en juillet, d'un montant de 86 milliards d'euros sur trois ans, alors que les deux cures d'austérité imposées au pays en 2010 puis 2012 avaient déjà été très mal vécues.
La grève générale se déroule précisément pendant une visite d'inspection à Athènes de représentants des créanciers du pays, Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Fonds européen de stabilité financière.
SOURCE : Grèce: Tsipras face à sa première grève générale contre l'austérité - 12/11/2015 - La Nouvelle République (Morceaux choisis)
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