• Migration. Ces dictateurs sous-traitants de l'Europe forteresse

    HUMA 15-11-10La réunion entre les dirigeants de l’Union européenne et plusieurs dizaines d’États africains s’ouvre demain à Malte. Sous couvert d’aide au développement et de coopération, l’UE compte surtout asseoir sa politique de domination et externaliser l’Europe forteresse dans des pays parfois bien éloignés des droits de l’homme.

    L’Union européenne (UE) s’apprête à passer un nouveau cap dans sa politique d’externalisation de la gestion des migrations. À partir de demain, les États membres et les représentants des pays d’où partent ou transitent les exilés africains en quête d’un refuge en Europe se réuniront à La Valette, capitale maltaise. « Le sommet s’appuiera sur les processus de coopération existants entre l’Europe et l’Afrique, en particulier les processus de Rabat et de Khartoum relatifs à la migration et le dialogue Afrique-UE sur la migration et la mobilité », indique les documents préparatoires à la rencontre.

    Les accords de Rabat, signés en 2006, et ceux de Khartoum, en 2014, ont été élaborés dans le cadre de l’AGMM (approche globale des questions de la migration et de la mobilité) créée en 2005 et mise à jour en 2012. Ces processus visent à délocaliser, sur le continent africain, les politiques sécuritaires de l’UE en matière de migration. Une logique dont les chiffres prouvent l’inefficacité : 25 000 de nos semblables sont morts depuis l’an 2000 en essayant de traverser la Méditerranée. Plus de 2 000 depuis le 1er janvier 2015, année record qui a vu 600 000 personnes atteindre les côtes italiennes et grecques. Malheureusement, ce sommet de La Valette va s’inscrire dans la lignée des précédents.

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