• CGT PROVOCATIONLa Commission Nationale de la Négociation Collective avait à son ordre du jour hier l’examen de projets de décrets de mise en œuvre de la Loi relative au Dialogue social et à l’emploi du 17 août 2015.

    Ces projets confortent l’analyse que la CGT a faite de cette loi : elle satisfait les objectifs patronaux et sacrifie la citoyenneté au travail en particulier dans les entreprises de plus de 11 salariés.

    Il est proprement scandaleux et provocateur de proposer des décrets qui dans les entreprises de moins de 300 salariés, comme dans les plus grandes, vont réduire de manière drastique le nombre d’élus du personnel, le nombre d’heures de délégation et éloigner les élus du contact direct avec les salariés.

    C’est pourtant ce que fait le gouvernement tout en proclamant son attachement à un dialogue social de qualité.

    Les organisations syndicales ont très majoritairement fait part de leurs désaccords et de leurs propositions pour corriger ces décrets.

    Il est encore temps pour le ministère de les écouter et de rejeter le lobbying patronal qui considère les droits et moyens de la représentation collective avant tout comme un « coût » pour l’entreprise.

    Les droits des salariés, le syndicalisme ont besoin d’être confortés, pas d’être attaqués et sans cesse mis en cause !

    La CGT continuera à agir pour obtenir des décisions qui vont dans le sens des intérêts du monde du travail.

    Montreuil, le 15 janvier 2016


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  • Extrait du Grand Journal de Canal Plus, lors de l'émission du 13 janvier 2016.

    Mickael Wamen

    Mickael Wamen, ex-salarié de Goodyear, syndiqué CGT, porte la parole des salariés condamnés à de la prison ferme pour avoir défendu leur travail.

    VIDEO:https://www.youtube.com/watch?v=89HJGCJn41o


    Un seul moyen la lutteEx-Goodyear. Un air de justice de classe

    Répression syndicale. La condamnation contre les ex-Goodyear déclenche colère et pétition. L’attitude et le rôle du gouvernement inquiètent et les promesses non tenues de Hollande refont surface.

    A 16h, le niveau des 15.000 signatures était dépassé hier pour la Pétition lancée mardi après-midi par la CGT Goodyear  suite à la décision du tribunal d’Amiens de condamner à huit ex-salariés de à 9 mois de prison ferme pour la séquestration en 2014 de deux cadres dirigeants de cette usine, ayant depuis fermé ses portes au nez de 1.173 salariés. Cette pétition demande à François Hollande la levée des poursuites contre les militants syndicaux et appelle à organiser « le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel ». Un appel auquel SudPtt a immédiatement répondu favorablement, appelant «tous nos syndicats à participer et initier des collectifs pour les droits et les libertés qu’annonce la CGT » car « alors que le gouvernement essaye de restreindre nos libertés de revendiquer et de manifester sous de régime de l’état d’urgence, la justice veut maintenant  mettre des militants syndicaux en prison ». Idem à FO où la Fédéchimie « ne peut que condamner cette décision ignoble et appuie sans réserve, toutes les initiatives qui seront prises afin de revoir ce jugement judiciaire inacceptable et injuste ». Pas un mot en revanche du côté de la CFDT qui s’était «accroché » avec la CGT au moment du conflit Goodyear, Laurent Berger l’accusant de « dogmatisme », à l’exception d’Édouard Martin, ex-élu CFDT d’Arcellormittal aujourd’hui élu européen socialiste qui a expliqué au micro de BFMTV que « ceux qui n’arrivent pas à comprendre la détresse, le désarroi et la colère de ceux à qui on annonce que leur entreprise va fermer, dans une région sinistrée, avec très peu de chances de retrouver un travail, ne comprennent rien à la sociologie de ce pays et d’une entreprise ».

    Lire la suite : http://www.pcf84danielecasanova.fr/2016/01/ex-goodyear-un-air-de-justice-de-classe (Historique du mouvement de Goodyear, et commentaires politiques).

    Message de solidarité de la Fédération Générale du Travail de Belgique avec les 8 travailleurs condamnés en France à la prison ferme

    La FGTB est consternée et se dit profondément indignée d’apprendre que 8 syndicalistes français ont été condamnés à de la prison ferme pour le simple fait de défendre leurs droits, leur emploi et ceux de leurs collègues. Ces condamnations à de la prison ferme sont une nouvelle preuve de la logique liberticide qui envahit peu à peu l’Europe. A côté des attaques contre la liberté syndicale et le droit de grève en Espagne, au Royaume-Uni ou en Finlande, ces peines infligées à des syndicalistes viennent nous rappeler qu’aucune liberté, aucun droit n’est jamais définitivement acquis et qu’il faut continuer le combat pour préserver nos droits et libertés individuelles et collectives.

    La FGTB exprime toute sa solidarité avec les camarades condamnés. Elle entend participer aux initiatives qui seraient prises afin de réagir à ce jugement injuste et de demander sa révision. 


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  • Démocratie /Marie-France Beaufils : « Une bonne résolution, je n'ai pas l'habitude… Mais un souhait, qu'on profite de cette année sans élection pour approfondir le débat démocratique, échanger, écouter, prendre le temps de réfléchir sur le devenir de notre société, respecter la diversité des idées. »

    M.-F. Beaufils et J.-M. Bodin aux voeux du PC.

    Le combat continu / Jean-Michel Bodin, ex-vice-président communiste à la Région, Chambray : « Rester en bonne santé, et il faut l'être, car je ne vais pas poser mon sac, le combat continue ! »

    sur le vif - 17/01/2016 - La Nouvelle République Indre-et-Loire


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  • Un pour tous… tous purin !Grâce à l’action de l’association Bon Vent, l’industrie agricole a replié son projet de maternité de 1.000 truies à Luzay.

    Au côté de Francis Jadeau, président de Bon Vent, Régis Aubrit a toujours cultivé « l'esprit Charlie ». Les dessins satiriques qui ont orné les banderoles ou les publications du combat contre l'implantation d'une maternité de 1.000 truies à Luzay ont été une signature. « Cet humour a soudé l'association comme l'ont fait des slogans », assure ce professeur des écoles, sérieux mais rigolard, nouvellement retraité.

    « Un pour tous, tous purin… », « Village des truies », « Y a purin dans le Thouet »,

     « Il nous a fallu 8 ans pour gagner : début décembre 2015, le tribunal administratif d'appel a validé le retrait des promoteurs du projet industriel porcin. L'année 2015 a été celle qui confirme qu'on avait raison. »

     « On a eu raison dès le début, alors que la préfète de l'époque nous reprochait de nous " opposer à un projet qu'on ne connaissait pas ", disait-elle. Et c'est justement pour ça qu'il fallait se battre ! On ne peut pas interdire de manger du cochon, mais dans ce cas-là, on franchissait une autre échelle, jamais égalée dans le secteur. Et les condamnations montrent que l'industrie agro-alimentaire n'est pas systématiquement vertueuse. »

     « Aujourd'hui, la conjoncture nous donne encore raison. Les Bretons de la Coperl étaient derrière ce projet. On voit ce qu'ils ont fait des rivières de Bretagne… Mais surtout, cette machine industrielle tourne sans débouchés à la suite de l'embargo vers la Russie. Or, on ne l'arrête pas comme ça, elle s'est emballée d'où la crise de l'été et l'effondrement des cours du porc. »

    « 2015, c’est la date où l'on enregistre la victoire. Mais il nous faut rester vigilants car rien ne dit que dans les prochains mois, d'autres projets ne sortent pas des cartons. »

    En attendant, quelques-uns voudraient bien tirer Bon Vent du côté des opposants à l'éolien. « Ce ne peut pas être le combat de Bon Vent dont les militants sont partagés sur ce point. Mais à titre personnel, je pense que l'éolien ne peut convaincre que des écolonaïfs… »

    nr.thouars@nrco.fr/ Régis Aubrit : la victoire sur l'industrie agricole - 17/01/2016 - La Nouvelle République(MORCEAUX CHOISIS)


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  • On attendait 200 à 300 manifestants hier après-midi à Coussay-les-Bois. Ils étaient plus de 500, contre le projet d'implantation de la « ferme-usine » de 1.000 taurillons (2) dans cette petite commune du Châtelleraudais.

    Les 500 manifestants ont marché 2 km depuis le stade de foot jusqu\'à la station de pompage de Coussay

    Ce projet de ferme-usine prévoit, sur un terrain situé sur l'ancienne décharge de la Sita à Coussay-les-Bois, un élevage de 1.200 taurillons assorti d'une unité de méthanisation, d'une plateforme de compostage et d'un parc photovoltaïque.

    La manifestation était organisée par l'Association de sauvegarde et de la protection de l'environnement de Coussay-les-Bois et de sa région thermale (Aspect) et la Confédération paysanne de la Vienne. Des militants d'Attac, du Front de gauche, d'Europe Écologie-Les Verts, du comité poitevin contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes… étaient aussi présents.

    Dans le cortège, plusieurs élus de toute tendance politique, et, en tête de la manifestation parsemée de tracteurs, le maire de Coussay-les-Bois, Michel Favreau, ainsi que plusieurs de ses homologues des communes voisines (Leigné, Vicq…), ceints de leur écharpe tricolore.

    Mais aussi des citoyens venus du Châtelleraudais et de Poitiers (3) qui brandissaient des panneaux et des banderoles : « Après la vache folle, le taurillon fou ! » « Non à la ferme-usine ! »… Tous dénoncent des « nuisances olfactives pour le voisinage mais aussi écologiques sur les nappes phréatiques… ».

    Le maire de Coussay, Michel Favreau, qui a déposé un recours devant le tribunal administratif de Poitiers contre les deux permis de construire accordés par la sous-préfecture de Châtellerault, prévient qu'il se battra jusqu'au bout contre ce projet : « Cette ferme industrielle ne se fera pas ! On est sur une zone humide, donc inconstructible avec une nappe phréatique qui alimente les communes de Coussay, Lésigny et Mairé. L'eau va être polluée ! J'attends que la nouvelle préfète s'imprègne du dossier et prenne sa décision… »

    Pour Nicolas Fortin, éleveur bovin à La Puye et porte-parole de la Confédération paysanne, son opposition est ailleurs.  « La pollution oui peut-être… mais c'est surtout que l'élément moteur de ce projet, ce n'est pas la production agricole de viande mais la production énergétique. Le vrai objectif de cette ferme-usine, c'est de faire du fric avec les 13.000 m2 de panneaux photovoltaïques prévus sur les toits. »

    Cette mobilisation intervient en pleine enquête d'utilité publique à l'issue de laquelle le préfet donnera ou non son feu vert à l'exploitation de cette ferme-usine prévue sur un ancien site de traitement de déchets.

    SOURCE :500 contre les 1.000 taurillons - 17/01/2016 - La Nouvelle République


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