• Manifestation Mardi 26 janvier 2016
    Place de la Liberté à Tours à 10H00.

    CGT 37

     

     

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    Tract unitaire sol

    Les organisations syndicales départementales CGT, FO, SOLIDAIRES de la Fonction Publique estiment que, si la négociation salariale qu’elles réclament depuis plusieurs années est bien confirmée pour le mois de février, elle ne se présente pas dans de bonnes conditions.

    En effet, en faisant adopter une loi de finances et une loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2016 avec quasiment aucune marge de manoeuvre pour une augmentation générale des traitements, le gouvernement annonce la couleur : la politique d’austérité continue.... et ce n’est pas la nôtre !

    De surcroît, les déclarations se multiplient sur les difficultés de la relance, une croissance toujours en berne, qui laissent très mal augurer de ce rendez-vous salarial. S’ajoutent à cela, la poursuite à une vitesse effrénée et sans réelle négociation, de nombreuses réformes (collèges, territoriales, santé...) qui, si elles sont mises en oeuvres, vont avoir de nouveaux et graves impacts négatifs sur le service public rendu aux citoyens et aggraver encore les conditions
    de travail des personnels.

    Enfin, de nombreux secteurs de la Fonction publique, pourtant essentiels au progrès social et à population, restent confrontés à des sous effectifs absolument insupportables.

    C’est pourquoi, les organisations syndicales départementales CGT, FO, SOLIDAIRES appellent faire grève et à manifester :
    • pour une significative augmentation de la valeur du point d’indice, prenant en compte l’inflation subie depuis plusieurs années et, en particulier, depuis 2010 (8% de perte de pouvoir d’achat),
    • pour des mesures générales permettant de compenser les pertes de pouvoir d’achat,
    • pour le développement des emplois publics statutaires par des créations nettes, dans les très nombreux secteurs qui en ont besoin, pour lutter contre la précarité,
    • pour des moyens financiers à la hauteur des besoins d’un service public de proximité garant de la cohésion sociale,
    • pour un service public hospitalier de qualité assurant l’accès aux soins pour tous sur l’ensemble
    du territoire,
    • pour une Education nationale garantissant les mêmes droits pour tous nos enfants à l’inverse de la territorialisation de l’Ecole et de la réforme du collège organisée par le gouvernement,
    • contre la remise en cause de l’avancement d’échelon automatique et l’allongement des carrières.

    Les organisations syndicales départementales CGT, FO, SOLIDAIRES appellent dès à présent chaque fonctionnaire et chaque agent public qui partage ces revendications à se mettre en grève le 26 janvier prochain pour exprimer son ras-le-bol et faire pression sur le gouvernement pour que celui-ci tienne compte des attentes et des revendications exprimées par l’ensemble des agents des 3 fonctions publiques.

    Elles appellent l’ensemble des agents à préparer la grève, en se rassemblant lors d’assemblées générales ou autres réunions d’information syndicale.

    Pour l’urgence sociale, non à la République sous état d’urgence !

    Depuis les attentats du 13 novembre dernier, la France vit sous des contraintes exceptionnelles liées à l’état d’urgence.
    Depuis plusieurs semaines, son application a révélé un usage sans limites, hors contrôle judiciaire, par les forces de police de leurs nouveaux pouvoirs dont l’interdiction de manifestations.
    Les organisations syndicales départementales CGT, FO, SOLIDAIRES dénoncent ces atteintes aux libertés et refusent tout prolongement de cet état d’urgence.
    Les mesures ne doivent être prises que dans un cadre judiciaire lié à la lutte contre le terrorisme et non à l’encontre de mouvements sociaux au moment où se poursuit la mise en oeuvre de toutes les contre-réformes.
    Les organisations syndicales départementales CGT, FO, SOLIDAIRES exigent le retrait immédiat de toutes ces contre-réformes, ainsi que l’arrêt des poursuites et des sanctions contre les militants syndicaux.

    Dans ce contexte, les organisations syndicales départementales CGT, FO, SOLIDAIRES dénoncent aussi avec force, la condamnation des 8 salariés de Good Year à des peines de prison ferme, et plus largement toutes les atteintes à la liberté d’action syndicale et toute velléité de criminaliser des salariés qui ne défendent que leur travail et leur dignité, comme à Air France.

    Fait à Saint-Avertin le 13 janvier 2016


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  • Nacira Guenif-souilamasDans le cadre de son cycle thématique "La fabrique du bouc émissaire", l'Université Populaire de Tours vous invite à une conférence/débat le mardi 26 janvier 2016 à 20h00 au Centre de vie du Sanitas :

    Être arabe : une conduite à risque ?

    Avec Nacira Guénif, sociologue, anthropologue, professeur des universités (Université Paris-VIII)

    Mardi 26 janvier 2016 à 20h00
    Centre de vie du Sanitas
    10 place Neuve
    37 000 Tours
    Tram arrêt "Palais des sports"
    Entrée libre dans la limite des places disponibles

    Bien cordialement
    L'équipe de l'Université Populaire de Tours

    http://www.universite-populaire-tours.fr/

    Rappel :
    Quelles actions locales pour le climat ?

    Confluence (association des étudiants en géographie de Tours), l'Adshs (association des doctorants en sciences humaines et sociales) et  l'Université Populaire de Tours vous invitent à participer au prochain Café Géo de Tours le mercredi 20 janvier 2016 à 20H30 au Centre Social Pluriel(le)s.
    Avec Isabelle La Jeunesse, Géographe (Université Fr. Rabelais, Tours, CITERES) et Elsa RIchard, Ingénieure de recherche (cabinet conseil en développement durable à Nantes)

    A noter :les podcast des derniers "événements UPT" sont disponibles sur notre site...
    http://www.universite-populaire-tours.fr/evenements/pots-de-terre-contre-pots-de-fer/
    http://www.universite-populaire-tours.fr/evenements/etre-noir-aujourdhui-en-france/

    http://www.universite-populaire-tours.fr/evenements/quelles-alternatives-a-lagro-industrie/


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  • 1 couv" La thèse était qu'un régime absolutiste ne pouvait exister et se maintenir que s'il contrôlait le pays jusque dans ses pensées les plus intimes, chose irréalisable car, malgré tout ce qu'il était possible d'inventer en matière de contrôle et de répression, un rêve réussirait un jour à prendre forme puis à s'évader, et alors on verrait naître une opposition, là où on ne l'attendait pas, renforcée dans le combat clandestin, et le peuple qui natu­rellement se porte à accorder sa sympathie à ceux qui combattent la tyrannie la soutiendrait dès lors que la vic­toire lui paraîtrait une hypothèse crédible.

    Le moyen pour le pouvoir de conserver son absolutisme était de prendre les devants et de créer lui-même cette opposition puis de la faire porter par de véritables opposants, qu'il créerait et formerait au besoin et qu'il occuperait ensuite à se garder de leurs propres opposants, des ultras, des dissidents, des lieutenants ambitieux, des héritiers présomptifs pressés d'en finir, qui de partout surgiraient comme par miracle.

    Quelques crimes anonymes par-ci par-là aideraient à entre­tenir la machine de guerre. Être son propre ennemi, c'est la garantie de gagner à tous les coups.

    La chose était cer­tainement difficile à mettre en place mais une fois lancée elle tournerait d'elle-même, tous croiraient à ce qu'on leur donnerait à voir et personne n'échapperait à la suspicion ni à la terreur. Et de fait, beaucoup mourraient de coups qu'ils ne verraient pas venir.

    Pour que les gens croient et s'accrochent désespérément à leur foi, il faut la guerre, une vraie guerre, qui fait des morts en nombre et qui ne cesse jamais, et un ennemi qu'on ne voit pas ou qu'on voit par­tout sans le voir nulle part." (page 104)

    Boualem Sansal
    4 couv

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  • solidarite resistanceBonjour à toutes et tous
     

    Le collectif NDDL de Tours s'est réuni le 14 janvier 2016.

    Il a été décidé :

    1 : un tractage place Jean-Jaurès mercredi 20 janvier à 16 h, avec une banderolle devant le Palais de Justice
    2 : un rassemblement place Jean-Jaurès, devant le palais de Justice lundi 25 janvier à 18 heures.
     
    Une éventuelle vélorution est souhaitée le samedi 23 janvier.
     
    La projection d'un film sur ce GP2I se tiendra dans la semaine du 25 (local à préciser).
     
    Ces actions ont pour but premier d'attirer l'attention sur le référé concernant l'expulsion demandée par l'AGO (Vinci) des paysans et zadistes de NDDL qui doit (devrait) être prononcée lundi 25 janvier au TGI de Nantes.
     
    Rappelons qu'une action d'ampleur est prévue à Rennes samedi 16 janvier 11 heures.
     
    Si vous souhaitez plus d'informations des sites à consulter :
    https://www.acipa-ndl.fr/

    http://zad.nadir.org/

    PHOTO : [Brisons la terreur d’état!] Ce que l’état d’urgence dit de nous et de nos capacités de résistance | blog du collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes


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  • <hgroup>

    Le FEN, une entreprise familialeILS N'ONT PAS HONTE !

    </hgroup>

    <details class="signature" open=""> <summary></summary> GRÉGORY MARIN (Humanité du 15/01/2016) </details>

    LA PRÉSIDENTE DU FRONT NATIONAL OSE METTRE EN AVANT LE DROIT DES FEMMES POUR DÉNONCER L'ACCUEIL DES MIGRANTS EN EUROPE.

     

    <section>

    Pour dénoncer l’immigration, Marine Le Pen met à profit les événements – plus de 500 plaintes pour vols, violences et agressions sexuelles – du jour de l’An à Cologne, dans une tribune publiée par le quotidien ultralibéral l’Opinion.

    Recette éculée pour demander en France un référendum sur l’immigration, elle cible l’origine des agresseurs. Sa nièce Marion Maréchal-Le Pen avait déjà dénoncé un « phénomène d’émeutes sexuelles de masse », conséquence d’un « droit d’asile totalement dévoyé ».

    La patronne parle, elle, des « exactions » des migrants « dans les pays qui en ont accueilli un grand nombre », laissant planer la menace d’une telle situation sur notre sol. Pire (?), pour appuyer son argumentation, elle convoque sa propre féminité en prenant au passage en otage Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question », avait dit l’écrivaine, citée par la chef du parti d’extrême droite. Et d’oser, « en tant que responsable politique » et « en tant que femme », « j’ai bien peur que la crise migratoire ne signe le début de la fin des droits des femmes ».

    C’est oublier un peu vite les propositions du Front national – dans et hors programme – en la matière. Le parti prône de longue date un « salaire parental » essentiellement à destination des mères, fustige les «avortements de confort »... D’ailleurs, ce sont les femmes frontistes qui, portant la culotte dans leur parti, croient être féministes mais proposent de retirer les subventions au Planning familial si elles sont élues (Marion Maréchal) ou qui refusent systématiquement de voter en faveur de l’égalité hommes-femmes au Parlement européen (Marine Le Pen).

    Comme si, au fond, leur identité première n’était pas d’être femmes, mais « responsables politiques ». Simone de Beauvoir disait aussi : « On ne naît pas femme, on le devient. » Pour certaines, il y a encore du travail…

     

    </section>

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