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Le PG soutient la manifestation du 30 janvier contre la déchéance de nationalité et l'état d'urgence
Blog d'Éric Coquerel / Le PG soutient l'appel à manifester le 30 janvier contre la déchéance de nationalité et l'état d'urgence
Mon communiqué commun avec Danielle Simonnet au nom du PG :
Le Parti de gauche s’oppose à la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité des bi-nationaux et de l’état d’urgence voulue par François Hollande. Ces deux réformes sont graves. Elles portent atteinte à nos principes républicains.
La première consiste à instituer deux citoyennetés en les hiérarchisant : une citoyenneté de "souche" comme disent les racistes, une sous-citoyenneté de papier. La seconde revient à faciliter l’usage de l’état d’urgence au bon vouloir de l’exécutif comme s’il s’agissait finalement d’une forme normale de l’état de droit. La sécurité, indispensable, ne doit pas se faire au détriment des libertés et de l’égalité.
Le Parti de Gauche continuera à mobiliser pour que les parlementaires fassent échec à cette réforme identitaire et liberticide. Il entend oeuvrer pour cela à l’unité la plus large.
C’est pourquoi le PG appelle à se joindre le 30 janvier aux manifestations lancées par le collectif « Nous ne céderons pas ! » qui regroupe des associations et syndicats, et notamment celle qui partira de la Place de la République à Paris à 14h30.
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« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (Jean de la Fontaine). La conclusion de sa fable « Les Animaux malades de la peste » est applicable à la décision de justice que nous venons de vivre cette semaine.
Une grande société licencie les salariés qui ont contribué à faire sa fortune, ferme l’entreprise plongeant dans le désarroi et la difficulté des centaines de familles, aggravant la situation du bassin d’emploi.Parmi ces salariés un certain nombre perdent tout, ne peuvent plus faire face à leurs échéances de prêts, d’autre se suicident, mais le tribunal d’Amiens condamne ceux qui se sont le plus ardemment défendu à neuf mois de prison. Oui, neuf mois embastillés.Oui, alors même que finalement les responsables de l’usine et les cadres qui ont été « séquestrés » lors d’une action réclamant des négociations avaient retiré leur plainte.Pendant ce temps-là des corrupteurs et des corrompus courent toujours, des violeurs ont des peines moindres, et ceux qui cachent leurs capitaux contre les intérêts nationaux et généraux sont protégés.Ceci suffit.L’Humanité mène campagne pour la relaxe de ces travailleurs syndiqués.Il devient urgent de se mobiliser.Il le faudra pour défendre toutes les libertés.Ce sera le cas pour empêcher la constitutionnalisation de l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, la réforme du code pénal.Ces mobilisations indispensables pourraient entamer un débat nouveau sur ce qu’il faudra faire pour changer. Des initiatives se prennent.Il faut en débattre et choisir l’efficacité, c’est le sens de mon éditorial de l’Humanité Dimanche cette semaine autour de ce titre « Faire naître un printemps de la gauche ».La première Agora de l’Humanité qui s’est tenue au musée de l’Histoire et de l’Immigration samedi dernier a été un beau succès avec la participation de plus de 500 personnes et des interventions de grandes qualités. Je remercie encore Sophie Wahnich, Cynthia Fleury, Michèle Riot-Sarcey, Benjamin Stora, Pierre Rosonvalon et Michel Terestchenko pour leur participation à cette journée.Vous pouvez retrouver ici l’intégralité des interventions.La prochaine Agora de l’Humanité aura lieu le samedi 30 janvier à l’Université Paris VIII de Saint-Denis sur le thème : « Etat d’urgence, déchéance de nationalité, citoyenneté menacée ? ». Nous vous invitons à venir écouter, de 9h à 13h, Anicet Le Pors - ancien ministre - conseiller d’Etat honoraire ; Dominique Rousseau - professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature ; Jean-Paul Jouary - Agrégé et docteur en philosophie, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles à Paris, essayiste ; Vanessa Codaccioni - Maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris VIII.Retrouvez ici toutes les informations sur cette journée ainsi que les inscriptions.Je vous souhaite une bonne fin de semaine,Fraternellement,Restant à votre disposition,Patrick Le HyaricPour me contacter :L'Humanité-Secrétariat du directeur, 5 rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93200 Saint-Deniscontact.patricklehyaric@gmail.com
Faire naître un printemps de la gauche !
"L’étouffement de la question sociale ne saurait perdurer dans une société qui compte plus de 6 millions de chômeurs, qui fait face aux défis nouveaux de la révolution du numérique, de la transition écologique, de leurs impacts sur le travail et alors que grandit l’aspiration à une véritable sécurité sociale professionnelle. Il revient aux forces progressistes d’animer et de favoriser la réflexion, de travailler à l’émergence d’un mouvement social réunissant travailleur, créateur et retraités. Un mouvement suffisamment puissant et uni pour imposer l’inversion du cours des choses jusqu’à remettre dans le débat public la question d’un nouveau contrat républicain et progressiste.Pour sortir du marasme actuel, des initiatives voient le jour à gauche pour tenter de faire vivre une perspective. Des clubs se forment, des gens se regroupent, des débats s’organisent, des personnalités lancent l’idée de réunions citoyennes et de choix d’un candidat de gauche à l’élection présidentielle de 2017 avec des « primaires ». Autant de preuves, à la fois, de l’ampleur des difficultés à surmonter et de la conscience qu’il est possible d’y parvenir, apportées par des citoyens et des personnalités qui, comme nous, refusent le retour de la droite, la montée de l’extrême-droite et la destruction de la gauche, déjà bien entamée par les tenants de « la révolution copernicienne »."
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prévoyant une hausse de la flotte et d'éventuelles embauches, enterrant partiellement le très contesté "plan B"
Dans les faits, la direction n'abandonne pas la première phase du "plan B" (1.000 postes supprimés et 5 avions en moins en 2016), mais la seconde, plus douloureuse sur les volets industriel (retrait de neuf avions) et humain (2.000 autres suppressions d'emplois).
L'application du plan reste cependant conditionnée à des accords de compétitivité avec les personnels navigants. La direction veut aller vite mais a repoussé tout ultimatum et date butoir.
Faute d'accord fin septembre, Air France avait abandonné son plan de croissance initial, "Perform 2020". L'annonce d'un "plan B" avait déclenché la colère des organisations syndicales et une forte mobilisation des salariés.
Si la CFDT "se félicite de l'abandon du plan B", les autres syndicats se sont montrés plus dubitatifs.
"Ça ressemble fort au plan A présenté" il y a quelques mois, mais "avec un emballage un peu différent", a ironisé Véronique Damon du SNPL, syndicat majoritaire chez les pilotes.
Décrivant "un plan plutôt plat", elle évoque "une flotte soit-disant en croissance de deux avions par an, ce qui permet de retrouver en 2020 le niveau de... 2015!"
"On nous a présenté un projet A écrit différemment", renchérit Mehdi Kemoune (CGT), le jugeant toutefois "positif" car fondé "sur l'investissement, la croissance et l'embauche" pour les navigants.
Mais l'emploi au sol reste un "point noir" pour le délégué CGT, notamment dans les escales où "les licenciements secs ne sont pas écartés".
Les agents seront exposés à des "mutations géographiques ou professionnelles" et donc à des licenciements en cas de refus, s'inquiète Didier Fauverte, secrétaire (CGT) du CCE. Muter un salarié de Marseille à Paris, par exemple, c'est organiser "une démission contrainte", poursuit Christophe Malloggi (FO).
Un plan de départs volontaires allant de 2016 à avril 2017 sera mis en place au sol, où Force ouvrière redoute près de 1.800 postes supprimés.
Le net regain d'optimisme de la direction s'explique par un environnement économique plus favorable, avec la baisse du prix des carburants et l'annulation d'une forte amende de la Commission européenne. Surtout, la compagnie prévoit d'annoncer des résultats financiers positifs pour 2015, ses premiers bénéfices depuis 2008. Des syndicats évoquent un résultat d'exploitation proche de 400 millions d'euros pour l'année écoulée.
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EDF prévoit de supprimer au moins 4.000 postes sur trois ans sans licenciement, soit 5,8% des effectifs d'EDF SA, ont indiqué vendredi à l'AFP des sources syndicales.
Ces réductions d'effectifs, entre 2016 et 2018, représentent plus du double des suppressions initialement annoncées par l'électricien. Interrogé, EDF n'a pas fait de commentaire.
Une source syndicale a fait part à l'AFP de "4.000 à 5.000" suppressions de postes, une deuxième source syndicale a évoqué "4.100" suppressions.
Elles doivent être abordées jeudi prochain lors d'un comité central d'entreprise d'EDF SA (environ 68.000 salariés selon les syndicats) et se feront via des non-remplacements de départs à la retraite ou des départs anticipés.
En décembre, les syndicats avaient protesté contre la suppression annoncée de "1.500 à 2.000 postes" d'ici à 2018.
Cette baisse interrompt une tendance à la hausse des effectifs enregistrée depuis 2011, selon les chiffres du bilan social, et intervient "au plus mauvais moment", selon une source syndicale, du fait des activités prévues "sur le parc nucléaire, de la consommation électrique qui augmente..."
Lors du CCE, doivent aussi être abordés un volet "comptes" et un volet "projet industriel", selon une autre source syndicale. Outre les suppressions de postes, le volet social évoque le dossier temps de travail, avantages sociaux et retraites, a ajouté cette source.
Pour le jour du CCE, jeudi, un appel à la grève est déjà lancé par les syndicats CGT, FO et CFE-CGC pour protester notamment contre ces réductions d'effectifs.
Le 10 décembre, les élus du CCE d'EDF SA avaient déclenché un droit d'alerte - une première dans l'entreprise - devant la situation "économique et sociale préoccupante" de l'énergéticien qui venait d'annoncer sa sortie prochaine du CAC40.
Ils dénonçaient "unanimement et avec force toutes les manoeuvres qui conduisent inéluctablement EDF dans une impasse industrielle, économique et sociale".
Au nombre de leurs interrogations, la mise en demeure de la Commission européenne pour l'ouverture à la concurrence des concessions hydrauliques, l'avancement du chantier du réacteur EPR de Flamanville, le "Grand Carénage" (maintenance lourde des centrales nucléaires françaises), le projet de rachat d'Areva NP ou les "modalités économiques" de la construction de deux EPR en Angleterre.
Les élus du CCE, représentant les syndicats FNME-CGT, CFE-CGC, FCE-CFDT et FO Energie et Mines, s'inquiétaient des conséquences "sur la stratégie d’EDF, sur son organisation, sur son volet social et ses emplois en France et à l'international".
La direction doit répondre lors du CCE de jeudi à ce droit d'alerte.
Les salariés du secteur de l'énergie se sont mobilisés à plusieurs reprises depuis novembre, la dernière fois le 9 décembre, pour manifester leurs craintes notamment quant à l'avenir d'EDF et aux réductions d'effectifs.
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La CGT vous donne rendez-vous le 26 janvier 2016 à 8h30, devant l’agence Pôle Emploi des 2 Lions pour échanger et exprimer vos besoins en terme de formation professionnelle.
Déficit, déficit, déficit ... voilà le mot de ralliement de l’ensemble du patronat, relayé par les gouvernements successifs. Et oui, à les écouter, les chômeurs seraient responsables du déficit des caisses de l’UNEDIC.
Responsables parce qu’ils ne voudraient pas travailler. Il faudra bien qu’un jour on nous explique comment près de 6 millions de salariés privés d’emploi pourraient trouver un emploi, alors que le Service Public, dont c’est le principal rôle, n’offre que 200 000 offres. Et encore, quels emplois ? Intérim, CDD de quelques heures par
semaine, etc. voire des offres illégales que le Comité national a dénoncé.C’est dans ce contexte que plusieurs dispositions vont impacter le
quotidien des privés d’emploi dans les semaines et les mois qui viennent :
1. Nouvelle négociation sur une nouvelle assurance chômage ;
2. Fermeture des guichets Pôle Emploi l’après-midi ;
3. Formation des chômeurs.1 . Une nouvelle négociation va s’ouvrir dans les prochains jours sur l’assurance chômage.
C’est une séquence à haut risque pour les salariés en emploi et privé d’emploi sous l’injonction de Valls, qui dit qu’il faut aller vite mais aussi qu’il faut des contreparties pour les chômeurs. Lesquelles ?
Le patronat, et le MEDEF en particulier, se présentera à la table des négociations avec les poches vides comme à son habitude. Il est fort à parier que l’effort
sera demandé aux chômeurs.La CGT défendra :
- Une autre réforme pour la négociation dans un cadre impartial et loyal ;
- Une autre politique de l’emploi basée sur la relance et le développement durable plutôt que sur l’austérité qui produit les dégâts connus ;
- Des droits pour toutes et tous à un revenu de remplacement ;
- Une articulation de tous les droits, chômage, formation, retraite ;
- La construction de la Sécurité sociale professionnelle pour des droits universels garantis collectivement ;
- L’organisation d’un grand service public de l’emploi.
2. Fermeture des guichets l’après-midi
Pour la CGT, Pôle Emploi doit disposer des moyens budgétaires et des effectifs qui lui permettent de faire face à l’augmentation continue du chômage et d’assurer correctement l’intégralité de ses missions.
3. Formation des privés d’emploi
Le président, à l'occasion de ses vœux a sorti de son chapeau un plan miracle pour l'emploi, consistant à « accompagner 500 000 personnes vers les emplois de demain ». Ainsi, après avoir détruit les emplois d'hier, après avoir été incapables de créer ceux d'aujourd'hui, le gouvernement et le patronat voudraient nous faire croire à leur volonté de préparer un futur enchanteur. Il y aurait de quoi rire si n'était pas dramatique.
Nous sommes en pleine fiction, d'autant plus que cela fait maintenant longtemps que les pouvoirs publics organisent le naufrage de l'AFPA, un organisme qui depuis 1945 a accompagné, en les qualifiant, des millions de salariés vers des emplois réels et durables.
N'oublions pas non plus que le gouvernement a cédé face aux organisations patronales revendiquant l'abandon du 1 % obligatoire pour la formation des salariés en activité.
Il est à craindre, que faute de volonté politique de (re)créer un véritable service public de formation professionnelle, le grand plan présidentiel ne soit que du bricolage improvisé et se réduise, selon le vœu des organisations patronales, à une simple mise à disposition, gratuite pour les entreprises, d'une masse de chômeurs qui s'adaptera « à la vas comme je te pousse » à des emplois précaires. En termes de
qualification et de pérennité, après l'agitation de la future campagne électorale, le bilan final risque de se rapprocher de zéro.La CGT formule des propositions qui tournent le dos à tous ces
enfumages :- 32 heures de travail hebdomadaires pour tirer parti des gains de productivité et partager le travail ;
- Augmentation des salaires pour relancer la demande aujourd'hui en panne
- Un plan de relance de l’industrie avec des investissements massifs dans la recherche et la formation pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux ;
Lire le tract intégral en PDF : Tract 26 janvier pole emploi
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