-
Châteauroux : lutter contre l'offensive de la réaction, qui met en cause le syndicalisme comme droit
UNION DEPARTEMENTALE CGT DE L’INDRE
86 rue d’Aquitaine 36000 CHATEAUROUX
Tél. 02.54.34.09.84 Fax : 02.54.34.16.44—
Email: ud36@cgt.fr
La Cour d’Appel de Paris, ce 21 janvier, aura à siéger sur les prétentions de la Ville de Châteauroux d’expulsion des UD CGT, CFDT et FO.
L’UD CGT appelle ses militants, ses syndicats, au rassemblement de Paris.
Un car partira de Châteauroux, parking de la Maison des Syndicats à 6 h 30.
Le 21 janvier 2016, la Cour d’Appel de Paris siègera à 14 heures en renvoi de Cassation sur l’affaire qui nous oppose à la Ville de Châteauroux depuis 2003.
La Ville de Châteauroux, en demandant à la Cour d’Appel de Paris, dans cette audience, confirmation en toutes ses dispositions du jugement du 26 juin 2008 rendu par le TGI de Châteauroux, portera ses prétentions d’expulsion des UD CGT, CFDT et FO, avec mise à disposition si nécessaire de la force publique et de paiement d’indemnité d’occupation.
La Ville de Châteauroux, dans la logique qu’elle a engagée depuis près de 13 ans, comme dans la logique de ses provocations de ces derniers mois, qui nous ont conduits, à 2 reprises, à la saisine en référé du TGI, à fin de rétablissement des moyens de fonctionnement de la Maison des Syndicats, va poursuivre, devant la Cour d’Appel de Paris, son offensive contre le syndicalisme, en prétendant priver les organisations syndicales départementales et leurs syndicats, de moyens de fonctionnement, et en premier lieu de locaux, dont le syndicalisme à Châteauroux dispose historiquement à titre gracieux, depuis la création de la Bourse du Travail en 1901.
En prétendant priver le syndicalisme de locaux et de moyens de leur fonctionnement, sur le fond, ce sont les conditions essentielles d’exercice d’une liberté publique, l’effectivité d’une liberté fondamentale et d’un droit constitutionnel, en l’occurrence le syndicalisme, qui est remis en cause par une collectivité territoriale, la Ville de Châteauroux.
Celle-ci ne cesse de faire école, puisque depuis lors, nombre de municipalités remettent en cause les Bourses du Travail, les conditions d’hébergement des syndicats, particulièrement en région parisienne.
Le 21 janvier 2016, devant la Cour d’Appel de Paris, nous serons sur le fond, au cœur d’un violent affrontement de classe, où des forces réactionnaires, via une collectivité territoriale de la République, contesteront une nouvelle fois l’exercice, l’effectivité d’une liberté fondamentale de la République.
Ne les laissons pas toucher à cette liberté fondamentale qu’est le syndicalisme. Défendons-la !
Le 21 janvier 2016, la CGT, l’UD de l’Indre, l’UD de Paris et les UD et UL d’Ile de France, objet de remise en cause, l’Union Régionale de l’Ile de France appellent à un rassemblement, à proximité de la Cour d’Appel de Paris, place du Châtelet à 11 h 30.
L’UD CGT de l’Indre appelle ses militants à se mobiliser, constituer un car pour Paris.
Départ 6 h 30 Châteauroux, parking de la Bourse du Travail.
Ne laissons pas écraser le syndicalisme !
Lire la déclaration du bureau régional de la CGT : Courrier du CR CGT Centre du 13 Janvier 2016 aux UD Membres du CR Responsables des Branches Dossier UD 36 Cour Appel Paris du 21 Janvier 2016.doc-1
votre commentaire -
Par rozalux dans Europe, (élections) mondialisation, luttes internationales le 18 Janvier 2016 à 12:15
Au Royaume Uni, d’après OXFAM, en 2013 16 % des parents devaient se priver pour nourrir leurs enfants …
En France nous avions Marie-Antoinette qui avait conseillé aux pauvres qui n'avaient plus de pain de manger de la brioche (du moins, c'est ce que dit la légende car ce ne serait qu'une invention de Rousseau)... mais c'était au 18ème siècle. David Cameron, lui, est Premier ministre du Royaume-Uni mais ce qu'il a déclaré ce lundi 11 janvier 2016 n'est pas loin de cette idée.
Pour être moins pauvres, les pauvres doivent économiser
Lors de son discours de lundi 11 janvier 2016, à l'occasion du lancement du nouveau programme du parti Conservateur britannique pour lutter contre la pauvreté, David Cameron a eu une formule plutôt malvenue. Sa solution pour sortir les pauvres de la pauvreté serait de leur apprendre à mettre de l'argent de côté.
"Economiser est une habitude qui doit commencer tôt... Nous allons voir ce qu'il est possible de faire dans ce domaine" a déclaré le Premier ministre. Le but du jeu serait de permettre aux "personnes ayant de faibles revenus de se créer une réserve pour les jours les plus difficiles".
Mettre de côté pour faire face aux adversités... en voilà une solution ! Sauf que quelqu'un lui a fait remarquer que son plan risque de tomber à l'eau.
Pour économiser... il faut avoir de l'argent en plus
Les critiques n'ont pas manqué au lendemain de ce discours : à commencer par le fait que, selon une récente estimation, la fortune de David Cameron a atteint 5,3 millions d'euros... au minimum. Difficile, pour les Britanniques, d'accepter une telle leçon.
Mais ce qui pose problème c'est que le plan de David Cameron ne fonctionne pas. John Dickie, directeur du groupe de lutte contre la pauvreté des enfants en Ecosse, a mis le point sur un détail fondamental :
"Trop de familles n'ont même pas assez d'argent pour mettre de la nourriture sur la table et payer les factures... alors économiser..."
SOURCE : David Cameron conseille aux pauvres "d'économiser" pour... ne plus être pauvres / http://www.economiematin.fr/
votre commentaire -
Publié le 6 janvier 2016 par Olivier Demeulenaere
Qu’est-ce qu’on s’amuse avec nos comédiens professionnels ! Ce Manuel Valls totalement incompétent en économie (mais tout de même multimillionnaire grâce à de l’optimisation fiscale) se mêlera aux grands de ce monde au Forum économique de Davos. Il en reviendra très certainement l’esprit fourmillant d’idées pour s’attaquer enfin au chômage ! C’est l’Agence France Propagande qui nous l’annonce, toute fière de signaler que c’est « une première pour un Premier ministre socialiste ». Pas une première en tout cas qu’un pseudo-socialiste soit admis dans un cénacle de l’hyperclasse mondialiste…
PHOTO : Itinéraire politique : le Manuel de la Valls hésitation/https://www.bakchich.info/
L’an dernier, François Hollande était devenu le premier président français de gauche à se rendre à ce forum, parfois baptisé le « club des riches ». Nicolas Sarkozy avait lui été le premier chef de l’État français à y participer, en 2010.
Le "J'aime l'entreprise" de François Hollande à Davos
On n’est bien qu’avec ses meilleurs amis !
votre commentaire -
Avec un an d'avance sur les prévisions, a indiqué lundi l'ONG britannique Oxfam à l'approche du forum économique mondial de Davos (Suisse).
"L'écart entre la frange la plus riche et le reste de la population s'est creusé de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois", constate un rapport de l'ONG intitulé "une économie au service des 1%" publié à l'approche du Forum économique mondial (WEF), qui débute mercredi à Davos.
"L'an dernier, Oxfam avait prédit que les 1% posséderaient plus que le reste du monde en 2016. Cette prédiction s'est en fait réalisée dès 2015: un an plus tôt", souligne le rapport.
Illustration du creusement spectaculaire des inégalités ces dernières années, l'ONG a calculé que "62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale", alors que "ce chiffre était de 388 il y a cinq ans".
L'ONG appelle les participants au forum de Davos à agir :"nous ne pouvons pas continuer à laisser des centaines de millions de personnes souffrir de la faim, alors que les ressources qui pourraient les aider sont amassées par quelques personnes en haut de l’échelle", affirme Manon Aubry, chargée des questions de justice fiscale et d'inégalités chez Oxfam France, citée dans un communiqué.
Selon l'ONG, "depuis le début du XXIe siècle, la moitié la plus pauvre de l'humanité a bénéficié de moins d'1% de l’augmentation totale des richesses mondiales, alors que les 1% les plus riches se sont partagés la moitié de cette hausse".
Pour faire face à cette croissance des inégalités, Oxfam appelle notamment à mettre un terme à "l'ère des paradis fiscaux", soulignant que 9 entreprises sur 10 figurant "parmi les partenaires stratégiques" du WEF "sont présentes dans au moins un paradis fiscal".
"Nous devons interpeller les gouvernements, entreprises et élites économiques présents à Davos pour qu'ils s'engagent à mettre fin à l'ère des paradis fiscaux qui alimentent les inégalités mondiales et empêchent des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté", affirme Winnie Byanyima, la directrice générale d'Oxfam International, qui sera présente à Davos.
L'an dernier, plusieurs économistes avaient contesté la méthodologie utilisée par Oxfam. L'ONG avait défendu l'instrument de mesure utilisé dans cette étude: le patrimoine net, c'est-à-dire les actifs détenus moins les dettes.
votre commentaire -
17 janv. 2016 | Par martine orange - Mediapart.fr (EXTRAITS)
« La Société générale savait, savait. C’est évident, évident. »Après la commandante de police Nathalie Le Roy, la magistrate Chantal de Leiris, alors en poste à la section financière du parquet de Paris, confirme dans un enregistrement fait à son insu les dysfonctionnements dans l’affaire Kerviel-Société générale.
PHOTO : Jérôme Kerviel : toute la lumière doit être faite ! Jeudi 15 Mai 2014 Jean-Luc Mélenchon/ https://www.lepartidegauche.fr/communique/jerome-kerviel-toute-la-lumiere-doit-etre-faite
Après la commandante de police, la magistrate. Une deuxième enquêtrice dénonce à son tour les dysfonctionnements au sein de la justice dans le dossier Kerviel-Société générale. Dans un témoignage enregistré à son insu, la magistrate Chantal de Leiris, travaillant à la section financière du parquet de Paris et chargée à ce titre du dossier en 2008 et 2012, vient confirmer la déposition faite par la commandante de police Nathalie Le Roy devant le juge d’instruction Roger Le Loire. « La Société générale savait, savait. C’est évident, évident », insiste-t-elle à plusieurs reprises, réfutant ainsi la thèse développée par la banque, qui se présente comme la victime du trader fou Jérôme Kerviel.
Occupant aujourd’hui la fonction de vice-procureur du tribunal de grande instance de Paris, la magistrate avait alors la fonction de substitut du procureur. Elle parle dans son récit d’une enquête menée « à charge », sans expertise sur le montant du préjudice, faite dans une très grande proximité avec les avocats de la Société générale.
Ce récit vient confirmer « les pressions, des ordres venus d’au-dessus, de la hiérarchie » pour classer sans suite, refuser même d’instruire, les plaintes déposées de Jérôme Kerviel, pour ne surtout pas rouvrir le dossier, comme plusieurs témoins l’ont déjà relaté (voir ici). Après le classement sans suite par le parquet, deux plaintes pour escroquerie au jugement et faux et usage de faux ont été déposées à nouveau devant le doyen des juges d’instruction, Roger Le Loire, qui instruit désormais le dossier.
Un épais silence avait vite recouvert la déposition de la commandante de police Nathalie Le Roy, faite devant le juge Le Loire sur les dysfonctionnements de l’enquête dans l’affaire Kerviel et révélée par Mediapart en mai 2015. Depuis, tout a été entrepris pour disqualifier son témoignage, la discréditer personnellement, enterrer au plus vite ses révélations, afin d’éviter une révision du procès, dont la demande doit être plaidée ce lundi 18 janvier. Un rapport de la brigade financière, révélé par Le Nouvel Obs en octobre dernier, a démenti fermement les propos de la commandante et concluait à l’absence de tout dysfonctionnement et de tout fait nouveau susceptible de relancer le dossier.
Mais que diront-ils après le témoignage de la magistrate Chantal de Leiris ? Le parquet, interrogé avant publication, se refuse pour l'instant à réagir. « À ce stade, il est impossible de faire le moindre commentaire, compte tenu que nous ignorons la teneur de l'enregistrement. Nous relevons quand même le caratère parfaitement déloyal du procédé, qui consiste à enregistrer une personne à son insu. Nous rappelons qu'une instruction judiciaire est en cours sous la conduite du juge Roger Le Loire », nous a indiqué la porte-parole du parquet.
De son côté, Me Jean Veil, un des avocats de la Société générale, s’est refusé lui aussi à tout commentaire, « faute d’éléments suffisants sur ce témoignage » pour étayer sa réponse.
Lire la suite :https://www.mediapart.fr/journal/france/170116/affaire-kerviel-une-magistrate-denonce-son-tour-une-enquete-manipulee
Conclusion de l’article :
Quels arguments vont-ils avancer cette fois pour disqualifier ce récit ? Bien sûr, les mis en cause vont longuement dénoncer le procédé « déloyal » de l’enregistrement caché, pour mieux en occulter le fond. Il convient pourtant de s'interroger sur les raisons qui poussent à utiliser de tels procédés. Ce dossier est marqué par de tels dysfonctionnements depuis le départ, qu'il amène à des pratiques illégales, face à un appareil judiciaire qui refuse d'entendre le moindre argument qui ne conforte pas sa thèse.
- Est-ce loyal de n'ouvrir aucun scellé pendant l'enquête et après ?
- Est-ce loyal de refuser toutes les expertises sur les pertes de la Société générale, alors que l'État lui a consenti 2 milliards d'euros de crédit d'impôt, aussitôt reversés aux actionnaires ?
- Est-ce loyal de refuser d'entendre les témoins ?
- Est-ce loyal d'accepter à la barre du tribunal qu'un témoin dise qu'il ne peut parler sous peine d'avoir à rendre de l'argent ?
- Est-ce loyal de décrédibiliser la commandante de police, de ruiner sa carrière, de la menacer parce qu'elle a osé faire part de ses doutes et de ses interrogations devant un juge d'instruction ?
Et sur les propos de la parquetière, que diront-ils ? Que la magistrate est elle aussi malade, qu'elle a des trous de mémoire, qu’elle ne connaît pas le dossier ou qu’elle a tenu ces propos par empathie avec la commandante de police mais ne pensait pas ce qu’elle disait ? Tout cela ne suffit pas à faire oublier son récit de l’intérieur de la machine judiciaire et le sentiment d’être en présence dans ce dossier d’une de ces collusions à la française, marquées par le renoncement de la justice devant les puissances d’argent.
Commentaire : cela fait irrésistiblement penser au rôle du parquet dans la condamnation à de la prison ferme des travailleurs de Goodyear … Non seulement renoncement de la justice face aux puissances d’argent, mais au-delà, service sans scrupule de ces mêmes puissances. Il y a là comme un relent de guerre des classes !
L’article intégral en PDF : Affaire Kerviel
votre commentaire