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Une manifestation contre le projet de constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité et pour la paix le samedi 30 janvier à Tours
Une réunion tenue à l’initiative de Convergence des Services publics d'Indre-et Loire a rassemblé des organisations, syndicales, associatives, et politiques qui se sont mises d’accord autour du texte national « Nous ne céderons pas ».
Signer la pétition : http://www.nousnecederonspas.org/
Un appel à manifestation est lancé contre le projet de constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité et pour la paix, le samedi 30 janvier 2016 à 15 heures, place de la Liberté à TOURS (arrêt Tram "Liberté").
Parallèlement, une lettre ouverte est adressée aux députés et sénateurs du département, pour rejeter, quels que soient les sondages, cette réforme constitutionnelle, inutile en matière de sécurité et dangereuse quant à l'équilibre des pouvoirs, fondement de notre démocratie.
Premiers signataires de l'appel :
CGT cheminots, Convergence services publics 37, ATTAC, PCF, PCOF, RESF, LDH37, MRC37, coordination BDS37, DNSI, NPA, Solidaires 37, UD-CGT37, Syndicat CGT du Conseil départemental 37, Retirada 37,...A noter :
Une conférence de presse aura lieu le mercredi 27 janvier 2016 à 11 Heures, salle de réunion impasse Chabrier à Saint-Pierre-des-Corps
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CÉCILE ROUSSEAU / L'Humanité du 20/01/2016
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<figcaption>FACE AUX CHOIX DU GOUVERNEMENT, LA CGT PRÉSENTAIT HIER SES SOLUTIONS ALTERNATIVES. PHOTO FRANCINE BAJANDE
</figcaption> </figure>Lors d'une conférence de presse hier, la CGT présentait ses propositions pour sécuriser les parcours professionnels en vue notamment de la prochaine négociation d'assurance chômage
En ces temps troublés sur le front du chômage, la CGT présentait hier ses solutions pour sortir de l'impasse. Alors que le plan « d'urgence sociale » détaillé lundi par François Hollande promet de supprimer des droits pour les chômeurs et les salariés et d'envoyer 500 000 demandeurs d'emploi en formation pour abaisser les statistiques, le syndicat est bien décidé à faire entendre sa voix.
D'autant que, dans la foulée du discours présidentiel, un rapport de la Cour des comptes est venu rappeler que la dette de la caisse d'assurance chômage devrait atteindre 29,4 milliards fin 2016. Les sages de la rue Cambon préconisent donc, ni plus ni moins, de réduire l'indemnisation des inscrits à Pôle emploi, jugée trop « généreuse », pour sauver le régime assurantiel.
LA PRÉCARITÉ EST CLAIREMENT POINTÉE DU DOIGT DANS L'AGGRAVATION DU DÉFICIT DE L'UNEDIC, ÉVALUÉ À 4,6 MILLIARDS FIN 2015.
Éric Aubin, en charge du dossier de l'emploi à la CGT, n'est pas surpris. « Chaque fois, avant le début des discussions, un rapport de la Cour des comptes tombe. On ne nie pas les chiffres, mais sur la "générosité" du dispositif, il faut rappeler que moins d'un chômeur sur deux est indemnisé, que 25 % d'entre eux touchent moins de 625 euros par mois ! Ils sont donc loin de se payer le luxe de rester au chômage. »
La précarité est clairement pointée du doigt dans l'aggravation du déficit de l'Unedic, évalué à 4,6 milliards fin 2015. « Le coût de la précarité est de 8,3 milliards pour l'assurance chômage, poursuit Éric Aubin. Les ruptures conventionnelles sont en explosion avec 350 000 supplémentaires en 2015, elles permettent souvent d'éviter un plan de sauvegarde de l'emploi ou de réaliser une préretraite déguisée. Il faut mettre l'employeur à contribution pour toute rupture conventionnelle d'un senior. Il y a besoin de responsabiliser les employeurs. Nous allons aussi proposer la surtaxation des contrats courts. »
Ce dispositif, déjà présent dans la loi de sécurisation de l'emploi de 2013, avait cependant épargné le secteur de l'intérim ou les contrats d'usage, grands vecteurs de précarité. Trop timide, ce plan de surcotisation n'a permis de récolter que 70 millions pour les caisses de l'Unedic, alors que 150 millions avaient été espérés. Pour la CGT, il est temps de passer la vitesse supérieure, d'allonger la durée d'indemnisation pour tous les chômeurs de 24 mois à 30 mois, mais aussi d'ouvrir des droits aux primo-accédants, aux jeunes n'ayant pas ou peu travaillé.
Un autre modèle de société est possible pour la CGT
Dans un contexte de régression sociale, la CGT souhaite montrer qu'un autre modèle de société est possible, en instaurant une « sécurité sociale professionnelle ».
Catherine Perret, représentante pour le syndicat dans la négociation en cours sur le compte personnel d'activité (CPA), qui pourrait intégrer droits à la formation, à la retraite, explique : « Ce nouveau statut a pour objectif la progression et la continuité des droits, avec le droit à un CDI pour tous, à un salaire socialisé, à la formation professionnelle, à la sécurité sociale...
L'idée est de maintenir le contrat de travail entre deux emplois. » Le développement de la formation doit aussi passer par le congé individuel de formation (CIF), car ce CIF portable ne bénéficie pour l'instant qu'à 50 000 personnes alors que 100 000 en font la demande. Pour Catherine Perret, « il faut créer un CIF accessible à tous pour avoir par exemple accès à la formation dans les TPE et PME. Cela pourrait aussi s'insérer dans le plan de 500 000 formations des chômeurs annoncé par François Hollande ».
Pour financer ces propositions, les moyens ne manquent pas, comme l'explique Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, « nous avons beaucoup porté la notion de mutualisation entre petites et grandes entreprises.
- Les dividendes versés en 2014 s'élèvent à 231 milliards d'euros,
- l'évasion fiscale représente entre 40 et 50 milliards d'euros par an,
- Le taux d'imposition des entreprises de plus de 2 000 salariés est de 4 %...
- De l'argent, il y en a ! ».
Aujourd'hui, syndicats et patronat se réunissent pour définir, entre autres, la date de début des négociations Unedic, prévue entre fin janvier et début février. Vu la ligne suivie par le Medef et de l'exécutif en matière d'emploi, les échanges promettent d'être explosifs.
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Le plan « d'urgence » contre le chômage détaillé par François Hollande représente « le dernier coup de rein » du gouvernement pour « stopper l'augmentation du chômage », a estimé hier le ministre des Finances, Michel Sapin. « On pourrait donner le sentiment que c'est maintenant, et seulement maintenant, qu'on fait quelque chose pour l'emploi ou contre le chômage », a-t-il déclaré sur France Culture. « Ce qui est inexact puisque nous avons depuis 2012 mis en oeuvre toute une série de mesures », en citant l'accord sur la sécurisation de l'emploi ou le crédit d'impôt compétitivité emploi. Mais où sont les effets sur la courbe du chômage ?
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« Vous n'oserez peut-être pas détruire ouvertement les syndicats ouvriers ; mais avec ces magistrats (...) vous trouverez bien assez de moyens de supprimer leurs libertés. »
Jean Jaurès, 21 novembre 1893.
Cité dans l'Humanité du 20/01/2016
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Source : Hollande ou comment faire baisser la courbe du chômage pour sauver son emploi / http://jcoutant.over-blog.com/
L'inversion de la courbe du chômage est une promesse phare de F Hollande depuis 2012 ; je devrais plutôt dire « était » car la fin du quinquennat c'est pour 2017 et malgré les exonérations et cadeaux aux entreprises, l'inversion inlassablement promise n'a pas eu lieu, pire, le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) n'a jamais cessé d'augmenter.
En avril 2014, lors d'un déjeuner avec des salariés de l'entreprise Michelin qu'il visitait, il annonçait même «Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu». Et lors de l'entretien télévisé du 14 juillet 2015, F Hollance a affirmé que « s'il n'y a pas de baisse du chômage, je l'ai dit plusieurs fois, je ne serai pas candidat [en 2017] ».
Au vu de la situation, c'est pour lui une sacrée épine dans le pied. Malgré cela, Valls répète à qui veut l'entendre que Hollande est le candidat naturel de la gauche pour 2017. Il considère que c'est la candidature la plus logique et la plus légitime.
Déjà, il devrait retirer « de la gauche » car Hollande n'a plus rien à voir avec la gauche. Et quand à ce qui est de la légitimité, c'est une nouvelle fois manquer à la parole donnée concernant la candidature puisque le chômage n'a fait qu'augmenter.
Car réduire le nombre de chômeurs à moins de 3 millions pour le ramener à son niveau de 2012 tient de la mission impossible. Alors la solution pour Hollande et son gouvernement, c'est de faire disparaître les chômeurs des statistiques, d'où le plan annoncé par Hollande aujourd'hui devant le Conseil économique, social et environnemental. Parmi les mesures, mettre 500 000 chômeurs en formation, cela ne fera pas un emploi de plus pour l'instant, mais 500 000 chômeurs de moins dans les chiffres de pôle-emploi.
Il a été versé 34 milliards d'euros de CICE aux entreprises pour un résultat nul en terme de créations d'emplois, puisque depuis 2012 le nombre de chômeurs venus grossir les chiffres de pôle-emploi s'élève à 650 000. Et pendant ce temps, 2015 a été une année record de dividendes versés aux actionnaires du CAC40 avec 56 milliards distribués. Cherchez l'anomalie.
C'est manifestement la sauvegarde de son emploi qui intéresse Hollande. Comme le dit le député frondeur PS Laurent Baumel, « Entre le libéralisme sans conscience et l'immobilisme sans avenir, François Hollande invente le libéralisme sans résultats. »
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Hier, celui qui trône sous les ors du palais de l'Elysée présentait ses voeux aux forces économiques. Enfin, en priorité et seulement au patronat, à la Bourse et à l'évasion fiscale. En effet, François de l'Elysée a repris mot pour mot les propositions les plus à droite (et il faut le faire) émises par Emmanuel Macron, le banquier d'affaires chez Rothschild, qu'il a adoubé ministre de l'Economie.
De quoi, hier, François Hollande n'a pas parlé qui aurait pu chagriner un poil le Medef and co? Bon, les médias aux ordres du palais, on fait semblant de trouver que Pierre Gattaz, le patron des patrons, faisait un peu la moue. Mais ce n'était que pour nous bassiner, une fois de plus, que François Hollande doit être le champion de la gauche pour la présidentielle de 2017.
En vérité, hier, que du pain bénit pour la finance et le capital:
faciliter les licenciements et plafonner les indemnités prud'homales, détruire le Code du travail, remplacer la loi commune par des accords d'entreprise entre partenaires sociaux libres et non faussés, du fric public pour embaucher en cdd, plus de contrat de travail mais un contrat collectif au niveau des entreprises entre partenaires dits toujours sociaux etc.
Cerise sur le gâteau, si j'ose dire, revoir à la baisse l'indemnisation des chômeurs qui coûterait bonbon selon François de l'Elysée, alors que seulement 2, 64 millions des sans-emplois sont indemnisés sur les 6, 13 millions comptabilisés à Pôle emploi.
Et puis, formation de 500 000 de ces fainéants. Au delà d'une formation toujours nécessaire, François Hollande n'a rien dit sur la forme, le fond ou son financement. Et il est scandaleux de proclamer qu'un manque de formation des sans-emploi est la cause de l'explosion du chômage. S'il y a du chômage, c'est parce que le pouvoir d'achat est en berne et la consommation des ménages du même métal. Et que la relance du pouvoir d'achat, oubliée hier dans les voeux présidentiel aux forces économiques, est succeptible de relancer la machine économique.
Pendant ce temps, dans l'Humanité de ce jour, la sénatrice PS de Paris, Marie-Noëlle Lienemann, l'un des leaders de la gôôche de la gôche du PS (vous suivez?) proclame qu'il faut "une primaire de la gauche et des écologistes" pour la présidentielle de 2017. Et pas qu'il faut une mobilisation générale et immédiate contre François Hollande et les forces de l'argent.
Oui, François Hollande et ses potes du Parti socialiste vous souhaitent une bonne année de merde pour 2016.
François Hollande vous souhaite une bonne année capitaliste pour 2016 / http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/
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