• Convergence apporte son soutien à l’appel à la grève et aux manifestations initiées par trois organisations de la fonction publique.

     

    Convergence_26janvier2016

    ----A Tours soutien au Rassemblement à 10h le 26 janvier place de la liberté à Tours appelé par CGT FO et Solidaires

    Cette  mobilisation met en avant la question des salaires, de l’emploi et les réformes tous azimuts qui fragilisent le service public.
    Convergence s’oppose à la réforme territoriale, la réforme du collège, la loi de santé dite Loi Touraine. Elles sont à l’opposé de l’intérêt général.
    Pour Convergence, les services publics, la protection sociale, doivent être défendus et reconquis, redevenir le coeur de notre modèle social, assurer la satisfaction des besoins, notamment dans la proximité et la prise en compte de la question écologique.
    Convergence combat les choix budgétaires pratiqués par les gouvernements successifs qui ne permettent pas de réaliser ces objectifs. Au contraire, ces choix interdisent tout progrès social, tout développement des solidarités.
    Les victimes en sont :
    • les citoyennes et citoyens, usagers des services publics, qui ne peuvent que constater cette dégradation et qui voient la qualité et l’accessibilité des services publics baisser : désertification rurale, fermetures d’hôpitaux et maternités, de service postal, de gares, d’écoles… ;
    • les personnels de la fonction publique qui œuvrent chaque jour pour tenter d’accomplir leur missions dont certaines sont attaquées voire supprimées ;
    • les biens communs que seuls peuvent préserver des services publics.

    Les services publics sont au cœur de la question de l’aménagement du territoire ils sont créateurs de richesses. Ils sont vecteurs d’égalité, de cohésion sociale, de vivre ensemble et de préservation de l’environnement.
    Après le succès de la manifestation de Guéret en juin, la Convergence, ses collectifs locaux et départementaux, travaillent activement à la réalisation du manifeste des services publics du 21e siècle dont les assises se tiendront à l’automne 2016
    Le 26 janvier 2016, Convergence soutient et appelle à participer aux mobilisations aux côtés des agents de la fonction publique.
    Ensemble nous dirons oui à l’augmentation des salaires, des retraites, à la défense et au développement de l’emploi et des services publics.

    Site : www.convergence-sp.org | Facebook : Convergence Services Publics | Contact presse :


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  • ALLEZ 2016 : C'EST PARTI !

    PREMIÈRE SORTIE DE RÉSIDENCE AU PLESSIS AVEC

    ALTERNATE CAKE

    VENDREDI 22 JANVIER À 19H.

    ALLEZ 2016 

    Une première résidence au Plessis pour ce groupe de jazz entre Django et créations à découvrir absolument.

    On est en janvier et ça respire toujours et ça s'arrose !

    Résas : 02 47 38 29 29... Entrée unique : 5€

    « On trouve la mention "alternate take" sur les disques des grands jazzmen quand un même morceau s'y trouve deux fois dans deux versions différentes.

    La prise alternative, est celle qu'on choisit de garder en surprise, car elle brille par son caractère vivifiant et imprévu.

    Issu du jazz manouche, Alternate Cake garde l'esprit de Django, en l'ouvrant sur des compositions originales et des standards modernes.

    Le groupe convie les sonorités du jazz dans des compositions où l’improvisation joue à cache-cache avec l’écriture. Ecriture musicale et chansons comme autant de fenêtres sur l’univers de ces quatre musiciens.

    A l’image du gardien de musée imaginé pour le clip de « Space Cake », on est parfois bousculé par leur musique, mais on n'est pas déçu du voyage... »


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  • Valls-peurSource : Liberation, Sonya Faure , Cécile Daumas, Anastasia Vécrin, 12-01-2016

    «Expliquer le jihadisme, c’est déjà vouloir un peu excuser.» Samedi, le Premier ministre a exprimé, une nouvelle fois, sa défiance envers l’analyse sociale et culturelle de la violence terroriste. Une accusation qui passe mal auprès des intellectuels.

    En matière de terrorisme, Manuel Valls ferait-il un déni de savoir ? Voilà trois fois qu’il s’en prend à tous ceux, sociologues et chercheurs, qui tentent de comprendre les violences contemporaines. Samedi, lors de la commémoration de ­l’attaque contre l’Hyper Cacher, le Premier ministre a de nouveau rejeté toute tentative d’explication à la fabrique de jihadistes. «Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille ; car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser.» Au Sénat, le 26 novembre, il avait déjà porté la charge : «J’en ai assez de ceux qui cherchent en permanence des excuses et des explications culturelles ou sociologiques à ce qu’il s’est passé.» Et la veille, le 25 novembre, devant les députés: «Aucune excuse ne doit être cherchée, aucune excuse sociale, sociologique et culturelle.»

    Pourquoi ce rejet ? Ces déclarations s’inscrivent dans une remise en cause bien plus large de la sociologie qui, à force de chercher des explications, donnerait des excuses aux contrevenants à l’ordre social. Aujourd’hui, il s’agit de jihadisme, hier, de délinquance. Cette dénonciation du «sociologisme» était un discours plutôt porté par la droite jusqu’ici. Manuel Valls innove sur ce terrain – soutenu par des journalistes comme Philippe Val (dans Malaise dans l’inculture,Grasset, 2015) – quitte à se couper encore un peu plus avec les intellectuels de gauche. En 2015, il les sommait de donner de la voix contre le Front ­national ; aujourd’hui, il répète leur inutilité. Face à un Valls multirécidiviste, la colère monte. «Il n’y a que la sociologie qui peut ­expliquer pourquoi la France est gouvernée par un PM [Premier ministre, ndlr] si médiocre. Mais ce n’est pas une excuse», tweetait dimanche l’historien des images André Gunthert. Même le pondéré Marcel Gauchet, historien et philosophe, juge «particulièrement regrettable» la phrase de Valls«Pour bien combattre un adversaire,a-t-il rappelé lundi à la matinale de France Inter, il faut le connaître. C’est le moyen de mobiliser les esprits et de donner une efficacité à l’action publique.»

    Mais sur le fond, la sociologie se confond-elle vraiment avec la culture de l’excuse ? Comprendre n’est ni excuser ni déresponsabiliser, rappelle le sociologue Bernard Lahire dans un essai qui vient de paraître (lire ci-dessous). Le propre de la recherche est de mettre à jour les déterminismes sociaux et replacer l’individu dans des interactions aussi fortes que souterraines. La sociologie n’a donc pas pour but de juger ou de rendre irresponsable, c’est à la justice d’effectuer ce travail. Pourquoi alors une telle hargne contre l’analyse sociologique ? «En fait, écrit Lahire, la sociologie vient ­contrarier toutes les visions enchantées de l’Homme libre, autodéterminé et respon­sable.» Or, Valls, dans sa rénovation du socialisme, souhaite promouvoir un être respon­sable. En dénonçant la culture de l’excuse, il souscrit à cette vision libérale de l’individu.

    Au sein d’une autre gauche pourtant, certains revendiquent le mot. «Excuser, c’est un beau programme, estime le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie (dans Juger : l’Etat pénal face à la sociologie, Fayard, 2016). Il prend en compte avec générosité et rationalité la manière dont les vies sont formées, les violences que les gens ont subies.» Un mot qu’il veut revaloriser dans les pratiques juridiques. «Aujourd’hui, la justice utilise déjà un savoir (psychiatrique) pour lever, parfois, la responsabilité (dans les cas de troubles mentaux). Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser de la même manière le savoir sociologique? Ne serait-ce pas une conquête de la raison sur les pulsions répressives et de jugement?» (lire ci-dessous).

    Plus largement, l’attitude de Valls serait symptomatique d’un déni de tout savoir sur la compréhension de la violence. «Ce qui s’est passé ressemble à une opération de non-penser de grande envergure,explique le philosophe Alain Badiou à Libération. De toute évidence, les pouvoirs ont intérêt à bloquer la chose dans son caractère incompréhensible.»

    A l’inverse de Valls, on pourrait reprocher aux ­sociologues de ne pas assez expliquer. Les accusations répétées contre cette discipline ­sont peut-être aussi le reflet d’une déception. Celle d’une sociologie privilégiant les études qualitatives et l’enquête de terrain au détriment du chiffre et d’une vision globale de la société – voire du travail avec les politiques. Quatre sociologues réagissent aux propos du Premier ministre.

    LIRE LA SUITE (abondante) : «Culture de l’excuse»  : les sociologues répondent à Valls – Anti-K


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  • regards.fr – Entretien par Loïc Le Clerc | 18 janvier 2016

    Avec son « plan d’urgence pour l’emploi », le gouvernement poursuit ses attaques contre le droit du travail. Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic, analyse ce plan de sauvetage du candidat Hollande qui exauce les vœux du patronat.

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    François Hollande exposait ce lundi matin au Conseil économique, social et environnemental (CESE) son « plan d’urgence pour l’emploi ». Au programme dans l’avenir libéral de la France : la formation, ou comment occuper les chômeurs tout en les faisant sortir des chiffres du chômage ; les aides à l’embauche aux PME, ou comment mettre fin aux cotisations salariales ; et la réforme du code du travail, ou le début de la fin des 35 heures et du CDI.

    Regards. François Hollande propose 500.000 formations supplémentaires. Quelles conséquences cela peut-il avoir sur la fameuse « courbe du chômage » ?

    Pierre Khalfa. Tout ça relève du mirage. La formation ne crée pas d’emploi, elle modifie simplement la place des uns et des autres dans la file d’attente des gens qui sont en recherche d’emploi. Au-delà du fait qu’il sera très difficile techniquement de faire entrer 500.000 personnes de plus dans les sites de formation, l’objectif est de dégonfler la catégorie A. Ça n’est que manipulation statistique, c’est une illusion totale. En supposant même qu’ils arrivent à l’exploit de former un demi-million personnes, sur le fond, ça ne changerait rien à la question du chômage. Le problème n’est pas que les gens ne sont pas formés, c’est qu’il n’y a pas d’emplois disponibles.

    François Hollande veut mettre en place des aides à l’embauche pour les PME, allant de 1.000 à 2.000 euros. En contrepartie, celles-ci n’auraient plus à payer de cotisations pour les salariés proches du smic. On légalise la précarité ?

    Cette démarche renvoie à l’idée libérale classique que le frein à l’emploi, c’est le coût du travail. Or les entreprises embauchent quand elles ont leurs carnets de commandes remplis et une visibilité sur l’avenir. Évidemment, toute entreprise préfère payer des salariés moins cher et n’avoir aucune charge. Mais le moteur de l’emploi, c’est le fait d’avoir une demande effective globale qui soit stabilisée ou en progression. Or aujourd’hui, il n’y a aucune garantie que la demande va reprendre.

    « Le patronat veut la fin de la durée légale du travail »

    Le gouvernement souhaite permettre aux employeurs de négocier avec leurs salariés le temps de travail. Les socialistes sont-ils en train de déconstruire les 35 heures ?

    Les 35 heures, ça n’existe plus. Les salariés font en moyenne quasiment 40 heures par semaine. Ce qui compte, c’est la durée légale du travail, qui détermine le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Ce que veut le patronat, c’est payer le moins d’heures supplémentaires possible et donc pouvoir négocier la durée du travail entreprise par entreprise. Ce serait la fin de la durée légale du travail. Une des réponses indispensables à la lutte contre le chômage, ce serait de baisser massivement la durée légale du travail. Il y a un mouvement historique de baisse de la durée du travail depuis que le capitalisme existe. La population active augmente, donc si on veut faire en sorte qu’il n’y ait pas un chômage de masse qui s’installe, il faut baisser régulièrement la durée du travail.

    François Hollande a aussi abordé la question de la rupture du contrat, qu’il souhaite simplifier. Est-ce la fin d’un autre symbole, le CDI ?

    On est dans un paradoxe néolibéral qui consiste à penser que si les entreprises n’embauchent pas, c’est parce qu’elles ne peuvent pas licencier. C’est la logique néolibérale classique, qui ne marche pas. Il n’y a aucune surprise dans les annonces de Hollande. C’est la poursuite et l’amplification d’une politique qui a déjà échoué. Ça n’a pas marché auparavant, il n’y a aucune raison que ça marche maintenant. Dans le meilleur des cas, il y aura un dégonflement statistique du chômage qui permettra à François Hollande de se représenter à l’élection présidentielle. Tout ça est totalement dérisoire par rapport à ce qu’il faudrait faire aujourd’hui sur la question de l’emploi.


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  • On savait que la France avait demandé à déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme suite à la déclaration d’état d’urgence. Nous venons d’apprendre qu’elle a fait de même auprès des Nations Unies, cette fois avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

    etat-d-urgence

    Après le vote de la loi prorogeant et modifiant l’état d’urgence, la France avait alerté le Secrétaire général du Conseil de l’Europe pour lui dire qu’elle allait déroger à la Convention européenne des droits de l’homme. Cette procédure est prévue à l’article 15 de la CEDH, en cas de guerre, mais également « d’un autre danger public menaçant la vie de la nation ». Elle permet ainsi à Paris de se dégager des dispositions venant garantir la vie privée ou encore la liberté de circulation, malmenées par les assignations à résidence, les perquisitions administratives notamment informatiques, etc.

    Déroger « pour empêcher la perpétration de nouveaux attentats terroristes »

    Comme pronostiqué, les Nations Unies ont enregistré le 3 décembre dernier, une demande identique, visant cette fois à s’écarter du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Un pacte qui contient des protections similaires de ces droits et libertés fondamentaux.

    François Delattre, l’ambassadeur et représentant permanent de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies, indique que l’état d’urgence va déroger à plusieurs des articles du PIDCP, notamment celui prohibant les détentions arbitraires et protégeant le droit à la liberté et à la sécurité (article 9), celui consacrant la liberté de circulation (12) et l’article 17 qui prohibe les « immixtions arbitraires ou illégales » dans la vie privée des personnes. « De telles mesures sont apparues nécessaires pour empêcher la perpétration de nouveaux attentats terroristes » assure le diplomate.

    Un danger public exceptionnel pour l’existence de la nation

    À l’instar de la CEDH, cette dérogation provisoire est rendue possible par le Pacte, du moins  à condition qu’un « danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel ».

    Bien entendu, la conformité de la demande française ne peut se satisfaire d’une simple missive. Alors que les rapporteurs spéciaux ont été très critiques sur le choix français, Il reviendra en effet au Comité de droits de l’homme des Nations Unies, organe en charge d’examiner l’application du Pacte, d’évaluer la conformité de la dérogation. Ce comité a justement établi plusieurs critères, notamment de proportionnalité, énoncés dans ce document, avec une ligne directrice : « Le retour à une situation normale, permettant d’assurer de nouveau le plein respect du Pacte, doit être l’objectif primordial de l’État partie qui déroge au Pacte ».

    La Ligue des Droits de l’Homme vient justement de demander au juge des référés au Conseil d’État de suspendre en tout ou partie l’état d’urgence en France. Représentée par Me Spinosi, elle considère, au vue notamment des pièces diffusées par la commission de contrôle initiée à l’Assemblée nationale, que cet état ne se justifie plus aujourd’hui. Du côté de l’exécutif, François Hollande envisagerait malgré tout décider de proroger cette situation au-delà de fin février.

    SOURCE : État d’urgence : la France déroge aussi au Pacte international relatif aux droits civils et politiques | Nantes secteur ouest

    DESSIN : http://jcoutant.over-blog.com/2015/11/etat-d-urgence.html


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