• Trois fois rien : l’affaire d’une génération… 30 ans ! Bien pratique, ça, pour supprimer les libertés et museler sans peine toute contestation de l’ordre établi.

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    « Interrogé par la BBC, le Premier ministre a laissé entendre que l’état d’urgence pourrait être maintenu jusqu’à la défaite de Daech. L’Elysée le prolongerait dans un premier temps de trois mois.

    Dans une interview à la BBC diffusée vendredi 22 janvier, Manuel Valls revient sur les intentions de la France concernant une éventuelle prolongation de l’état d’urgence sur son territoire. Interrogé sur le sujet, le Premier ministre répond: « le temps nécessaire ». « Tant que la menace est là, nous devons utiliser tous les moyens, a-t-il répondu ajoutant: jusqu’à nous nous débarrassions de Daech ». « Est-ce que vous pouvez en finir? Beaucoup disent que c’est le combat d’une génération… 30 ans… », lui demande la BBC. « Je le crois. Et il faut dire la vérité, pas seulement aux Français, mais à tous ceux qui sont concernés par le terrorisme. C’est une génération qui peut être concernée par cette guerre », estime le chef du gouvernement ».

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    Repris par : Manuel Valls à la BBC : « L’état d’urgence devrait être maintenu jusqu’à la défaite de Daech »https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/


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  • C'est ce qu'a déclaré vendredi le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, lors du forum de Davos. (En ce qui concerne la durée légale du travail)

    Le projet de réforme du temps de travail, qui a été présenté lundi par François Hollande, signe "de facto" la fin des 35 heures, a estimé le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, vendredi lors du forum de Davos.

    Détruire la vie des salariés, il y a de quoi se marrer

    SOURCE (avec VIDEO : http://www.planet.fr/emploi-retraite-les-35-heures-bientot-enterrees.1005798.1401.html?xtor=ES-10-1005799[Planet-Alerte-Infos]-20160123

    Mais cela devra se faire "à travers des accords majoritaires " dans les entreprises entre direction et représentants du personnel, a-t-il précisé, cité par LeMonde.fr. "Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l'entreprise pour n'avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité".

    Mais comment cela fonctionnerait-il ? "Aujourd'hui, la situation est que l'on travaille 35 heures par semaine, et qu'au-delà vous devez verser 25% en plus pour chaque heure (supplémentaire, ndlr). Vous pouvez négocier jusqu'à 10% au niveau de l'entreprise, mais on doit pouvoir aller plus loin", a-t-il expliqué.

    Le double langage du gouvernement dans toute sa splendeur :

    Face aux inquiétudes sur la majoration des heures supplémentaires qui pourrait alors être bouleversée, le cabinet de la ministre du Travail a de son côté confirmé que l’objectif est de donner "un plus grand champ à la négociation d’entreprise. Mais il n’y a pas de remise en cause du taux minimum de majoration des heures supplémentaires ", précise LeMonde.fr

    Commentaire : destruction concertée du droit du travail

    Déjà, on peut faire des heures sup. au rabais … Majorées 10% au lieu de 25%, sur « accord d’entreprise » … Ce qu’ils veulent, c’est des heures sup. non-majorées, et au-delà, des salariés qui travailleraient comme des journaliers, certains jours chômés, ou un nombre d’heures minimum, certains jours, 10 ou 12 heures, non majorées … Certaines semaines à 20 heures, d’autres à 50 ou 60 heures … mais pour cela, il faut aussi détruire le code du travail, et les droits qu’il donne aux salariés : un temps de travail maximum par semaine, une durée légale … Ils veulent tout faire sauter. Nous allons vers une organisation du travail digne de l’esclavage … Il serait temps que les salariés se réveillent, le modèle social fondé sur la démocratie et les garanties des droits par la loi est en train de s’effondrer !


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  • La sécu c\'est chouetteVendredi, 22 Janvier, 2016
    Humanite.fr

    Le texte sur la généralisation du tiers payant vient d'être censuré par le Conseil constitutionnel, sur la partie complémentaire. Cela confirme que la mesure était mal présentée et que le choix politique était mauvais.

    Pourtant, le renoncement aux soins pour raisons financières ne cesse d'augmenter dans le pays, il est urgent de prendre des mesures efficaces pour redonner l'accès aux soins et le droit à la santé aux plus de 30% de la population actuellement exclue.

    Plutôt que de donner de l'espace aux complémentaires, et donc au monde assurenciel, le PCF milite pour la reconquête de la sécurité sociale et un remboursement à 100% des soins prescrits par la sécurité sociale renforcée et démocratisée.

    Parti communiste français


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  • Vendredi, 22 Janvier, 2016
    Humanite.fr

    Le Gouvernement vient de déposer un projet de loi officialisant le retour des militaires de l’OTAN sur le sol français, 50 ans après leur expulsion par le général de Gaulle.

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    En autorisant la participation de la France au protocole sur les quartiers généraux militaires internationaux de l’OTAN, il s’agirait de renforcer « l’attractivité » du territoire français pour les officiers de l’OTAN. Et pour cela, le projet leur accorde même des privilèges fiscaux et des immunités juridiques.

    Un reniement de plus ! En 2008, quand Nicolas Sarkozy avait ramené la France dans l’OTAN, François Hollande avait défendu une motion de censure en déclarant: « dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays ».

    Je veux protester solennellement contre cette nouvelle défiguration de l’identité de la France moderne. Elle vient après la détestable tentative de discrimination des Français d’après leurs origines prévue dans le projet de déchéance de la nationalité. L’histoire de la France est celle d’une construction politique originale fondée sur la souveraineté du peuple « un et indivisible » et de la lutte pour son droit à décider lui-même de tout ce qui le concerne, notamment la paix et la guerre. L’OTAN est la négation de notre indépendance et le symbole de notre soumission aux États-Unis d’Amérique et à leur folle politique impériale.

    L’histoire de France n’appartient pas a François Hollande. Je suis très inquiet de voir à quel point le gouvernement actuel en méconnaît les ancrages politiques et les brade avec désinvolture. J’appelle les parlementaires à rejeter ce projet de loi. L’heure n’est pas à un nouvel acte de soumission mais à l’affirmation d’un nouvel indépendantisme de notre République sur la scène du monde.


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  • Jean Ortiz / Vendredi, 22 Janvier, 2016

    Les imposteurs exultent

    Les classes dominantes exultent. Elles ont gagné  la bataille des idées. Elles ont profité de la crise, leur crise, pour opérer un renversement radical de valeurs, pour crédibiliser leur alternative- ultra libérale- à la crise de leur système : le néolibéralisme. Ils assurent tous deux l’ hégémonie de classe, le contrôle social, leur pérennité au pouvoir, l’accumulation infinie des profits...

    jiho-riches

    Elles sont parvenues à faire accepter au plus grand nombre des choix politiques de « restauration » et de régression totale. Elles ont fait basculer le pays dans une société en rupture avec celle qui était globalement la nôtre depuis la Libération. Orwell, Hugo, Zola, Jaurès, les philosophes, les pionniers du mouvement ouvrier, les frontpopulistes, les Résistants, doivent se retourner dans leur tombe.

    Les classes dominantes ont inversé gaîment les termes de la lutte des classes, alors qu’au même moment, à gauche, certains se demandaient où elle était passée.

    Ces spoliateurs pleins aux as culpabilisent à fond la caisse les classes populaires, rendues responsables de la situation. Les exploiteurs, les privilégiés, sont désormais ces planqués de fonctionnaires protégés par l’insupportable « statut de la  fonction publique », vieille relique communiste, tous ces parasites nantis, bénéficiaires des « minimas sociaux » et qui s’enrichissent en dormant, ces feignasses de chômeurs assistés, allergiques au travail, ces faux crève la dalle de précaires, ces fauchés qui ont un statut et le défendent...

    Le ministre de l’Economie du gouvernement « socialiste » vient d’atteindre les sommets de l’abjection en déclarant que la vie est plus facile pour les salariés que pour les « entrepreneurs » (amalgamant au passage richissimes cossus du CAC 40, qui s’empiffrent de dividendes, et petits tôliers de PME qui tirent -pas toujours- le diable par un bout de queue). Ce Monsieur Macron, cynique politicard transgénique, ce « winner » (« gagneur » prêt à tout) farci aux milliards, plaide pour sa classe, sans hésiter à semer froidement l’imposture , la haine, le mépris de la populace, à accentuer les déjà vertigineuses fractures de la société, celles qui produisent des monstres que l’on instrumentalise ensuite... C’est dégueu !

    Les exploités sont aujourd’hui les entrepreneurs SDFéisés, les pauvres patrons victimes de prélèvements assassins et du garrot des anachroniques 35 h, les « héritiers » sans thune et autres rentiers indigents qui se pressent aux restaus du cœur... Alors que les caissières de supermarché, les maçons ; les éleveurs, les secrétaires, les infirmières... se dorent aux Antilles. « SVP. A votre bon cœur. Une petite pièce pour le Medef ».

    Les classes dominantes sont parvenues à convaincre la majorité que « l’on en fait trop » pour les « perdants », que les inégalités sont facteur d’efficacité économique, que « l’Etat social » freine la modernité et le progrès, l’enrichissement de ceux qui le méritent : les « gagneurs », ceux qui bossent vraiment, sans compter les heures, que les plus entreprenants agonisent, fauchés  sous « les charges » mortelles , de plus en plus mal acceptées, que le niveau machupichesque des prélèvements empêche la création d’emplois, que trop d’égalité nuit à l’économie, qu’en dehors du marché et de la jungle, voire de la barbarie, point de salut. Cela nous fait reculer de plus d’un siècle.

    Mesure-t-on assez ce véritable tremblement de terre ?

    Or la réalité que ces usurpateurs travestissent est tout le contraire de ces « logiques » terrifiantes, homicides, liberticides. Seul le niveau élevé des investissements publics, des dépenses sociales, une réforme fiscale frappant les colossaux revenus financiers, et un « Etat social » de la solidarité, de la juste redistribution, du partage, assurent la cohésion sociale, freinent les inégalités, jouent le rôle d’ « amortisseur social ». Civilisent.

    C’est le coût du capital, la course aux dividendes exorbitants et à la rémunération maximale de ce capital, qui saignent, stérilisent, l’économie.

    Le service public, diabolisé en diable, contribue lui à la réduction des inégalités qui n’en finissent pas de se creuser, d’atomiser le tissu social, selon les enquêtes et rapports de l’Institut BVA, de l’Observatoire des inégalités, de l’Ong Oxfam.

    Le revenu des familles pauvres françaises a baissé de 4% entre 2008 et 2012. Celui des riches non. Et puis ces 8,8 millions de fainéants qui se la coulent douce à l’abri sous le « seuil de pauvreté », selon l’Insee, qu’attendent t-ils pour se friquer ? Le premier des droits de l’homme n’est-il pas celui de s’enrichir ? Combien « d’entrepreneurs » parmi ces 8,8 millions d’indolents?

    Les 10% de ménages français les plus riches possèdent près de la moitié des richesses du pays (source : BVA... non reprise par la « Pravda »). 80 milliards de fraudes des plus gros  échappent à l’impôt, les cadeaux fiscaux (exonérations de charges ...) aux groupes (jamais repus), aux nouveaux et anciens rupins, se chiffrent en dizaines de dizaines de milliards, alimentant la spéculation, l’enrichissement des élites, et non l’emploi. Un emploi créé dans le cadre du CICE (crédit d’impôt...) coûte 100.000 euros. Cher le taf ! On vient d’apprendre que même l’espérance de vie en bonne santé recule. Quel progrès ! Autant de retraites en moins à payer !

    Et puis... C’est pendant la période où la consommation était soutenue, les prélèvements élevés, le capital et les revenus le plus taxés, pendant les fameuses « Trente glorieuses », que le capitalisme a le mieux fonctionné. CQFD.

    Alors cela commence à bien faire qu’ils nous prennent pour des glands. Qu’ils nous enfument. Va -t- on continuer à proposer des demi-mesures, petit bras, que le système peut absorber, ou avancer des réformes de structure, radicales, qui s’en prennent à la toute-puissance du capital, qui configurent une alternative révolutionnaire de bien commun, de socialisations, de gestion et contrôle par les travailleurs, les usagers, de partage et solidarité... ? Qui assure la victoire de la raison.

    « Socialisme ou barbarie » ?

    SOURCE : Les imposteurs exultent | L'Humanité


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