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    <details class="signature" open=""> <summary></summary> GRÉGORY MARIN </details>/ L'Humanité du 13/01/2016

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    Les néonazis ne se cachent plus pour nourrir la haine.

    À Nantes, le groupuscule White Rebels Crew (groupe de rebelles blancs) agissant sur Facebook ­ dont la politique autorise bizarrement la présence ­ organise, samedi 16 janvier dans un lieu tenu secret, mais accessible après filtrage par mail, une « conférence » d'un « ancien volontaire du régiment Azov ».

    Cette force engagée en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes a participé à la tentative, en novembre 2014, de renversement du Parlement. Et elle est accusée dans un rapport de l'ONU de pillages et crimes de guerre ­ on les voit dans une vidéo brûler vif un combattant ficelé.

    Régiment AZOVLa « Wolfsgangel » inversée qui figure sur leur écusson était utilisée par la division SS Das Reich, responsable du massacre d'Oradour-surGlane et des pendaisons de Tulle en juin 1944, rappelle l'Association républicaine des anciens combattants (Arac).

    Rien d'étonnant à ce qu'il existe des liens forts entre les néonazis français et ce groupe, car selon le site d'informations Sputnik, une dizaine de Français, majoritairement issus du Bloc identitaire de Toulouse, ont fait ou font encore partie du bataillon néonazi, dont Gaston Besson, un ancien dirigeant du Département protection sécurité, le service d'ordre du Front national.

    Les réunions d'Azov sont déjà interdites au Canada et aux États-Unis. Mais en Europe, la banalisation de l'extrême droite est en cours : en juillet dernier, c'est devant le Parlement européen qu'Andrey Beletski, le chef du bataillon Azov, avait été invité par le député tchèque Jaromir Stetina.

    Événement finalement annulé devant le malaise général. On espère qu'il en ira de même à Nantes. Car pour l'instant, malgré l'alerte donnée par l'Arac et le centre Simon-Wiesenthal, ni la mairie, qui selon Presse Océan botte en touche, ni la préfecture, qui « étudie les différents aspects du dossier pour activer les bons leviers juridiques », n'ont pris de mesures.

    DES FRANÇAIS CULTIVENT LE LIEN AVEC DES NÉONAZIS ACCUSÉS DE CRIMES DE GUERRE EN UKRAINE. LES POUVOIRS PUBLICS TEMPORISENT ET N'INTERDISENT PAS LEUR PRÉSENCE.

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  • Une manifestation s’est tenue à Cologne samedi 9 janvier contre les violences faites aux femmes. Une réponse féministe à l’exploitation raciste et sexiste des agressions du Nouvel An en Allemagne.

    RESPECT

    Source : entreleslignesentrelesmots.wordpress.com  - 11/01/2016  - Florence-Lina Humbert

    Après les événements de la nuit du Nouvel An à Cologne et ailleurs, les réactions anti-réfugiés que la majorité centre droit (CDU) – gauche bien-pensante (SPD) craignait tant ont été littéralement pulvérisées par la manif de ce samedi :

    « Non aux violences sexistes, non aux violences contre les femmes, pénalisation des violeurs et des agresseurs d’où qu’ils viennent ».

    Le véritable fléau a été très bien identifié : la tolérance voire l’indifférence de la société allemande, de sa justice, de sa police et de ses institutions à l’égard des atteintes aux droits des femmes, des violences qu’elles subissent jour et nuit, dans l’espace public comme dans l’espace privé. La droite xénophobe en est pour ses frais avec ses tentatives de récupération.

    Les femmes ne sont pas dupes :dans un pays qui ne pénalise pas sérieusement le viol, et qui ne reconnait même pas les atteintes sexuelles autres que le viol, où la jurisprudence précise noir sur blanc que « toucher les parties génitales de quelqu’un » ne peut pas être considéré comme un délit, où la femme est proposée sous forme de marchandise à consommer dans les publicités pour les bordels omniprésentes sur les murs et sur les bus, on ne peut pas faire comme si les violences sexuelles avaient été brusquement importées de Syrie ou d’ailleurs par quelques réfugiés alcoolisés.

    Ce que les femmes réclament c’est la fin de l’impunité pour les violeurs et les harceleurs, quelle que soit leur couleur.

    Le ministre de la justice Heiko Maas (SPD) a été maintes fois interpellé par les associations de terrain sur le sujet de la révision du paragraphe 177 sur le viol et brille lui aussi par son immobilisme.

    C’est de cette omnipotence et cette impunité masculine que les femmes veulent se débarrasser maintenant, et, – malaise chez les hommes allemands ?… il n’y avait pas d’hommes dans la manif (ou très peu). A quand la révolution ?


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  • Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a présenté ses voeux hier. C'est à reconstruire à gauche pour imposer de nouvelles solutions contre le chômage comme pour imaginer une candidature pour 2017 « qui rompe avec les errements du pouvoir actuel » qu'il devait appeler.

    JULIA HAMLAOUI / L'Humanité du 13/01/2016

     

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    Pierre-Laurent
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    PIERRE LAURENT APPELLE À «FAIRE PREUVE D'AUDACE ET DE CRÉATIVITÉ ».

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    Après une année 2015 marquée par les attentats mais aussi par le tournant sécuritaire engagé par Manuel Valls et François Hollande, dont le virage libéral est, lui, déjà bien consommé, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, devait hier soir présenter ses voeux, au siège de son parti à Paris. « 2016, sera donc encore et toujours une année de combat. Et nous serons au rendez-vous pour relever la gauche du fossé dans lequel les gouvernants s'acharnent à l'enfoncer, sous le regard réjoui de la droite et de Mme Le Pen », devait-il assurer appelant à tourner la page d'une année qui « aura été terrible ».

    C'est sur plusieurs fronts que le sénateur de Paris a appelé les siens à agir. Alors que le premier ministre recevait dans la journée les syndicats de salariés et le patronat à propos des mesures pour l'emploi que doit détailler François Hollande le 18 janvier, « on sait ce qui se cache derrière : le travail à n'importe quel prix en surexploitant la jeunesse » devait juger Pierre Laurent assurant que pourtant « tout n'a pas été essayé ». « En 2016, nous allons relancer toutes nos batailles contre le chômage et en faire une priorité », devait-il annoncer avec un slogan à la clé : « Zéro chômeur- tous travailleurs c'est possible ». Mais aussi des propositions (augmentation du Smic, réduction du temps de travail...) comme des « assises pour la formation qualifiante des jeunes, des chômeurs » ou la tenue « les 18 et 19 mars les premiers États généraux du numérique avec la participation des grands noms du secteur, pour construire l'alternative de progrès social à la surexploitation et à l'ubérisation » promue par Emmanuel Macron.

    Au-delà, c'est à redonner sens aux valeurs de la République que Pierre Laurent devait appeler s'adressant directement au président pour à nouveau refuser l'inscription de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité dans la constitution : « Il est temps maintenant de sortir de l'état d'urgence et de présenter un plan complet et sérieux de luttes et de prévention contre le terrorisme.

    Ce plan, il devra avoir deux piliers, paix et sécurité ». Deux piliers auxquels s'ajoute une dimension essentielle : l'égalité, l'éducation, la culture, la laïcité, la liberté de tous pour « éviter autant que possible que notre pays, nos quartiers, nos villes, nos villages, fabriquent aussi des kamikazes, des terroristes ».

    La question de la présidentielle, objet hier d'une tribune dans Libération (lire cicontre) en vue d'une primaire « des gauches et des écologistes », a également été abordée par le dirigeant communiste : « Ce qu'il faut au pays en 2017, c'est un candidat de gauche au service du peuple, un candidat porteur d'un projet de gauche pour la France, sur les valeurs de la gauche, qui rompe avec les errements du pouvoir actuel. Et cette candidature c'est maintenant u'il faut s'engager à la construire », devait-il estimer s'engageant à multiplier les contacts dans les semaines à venir. Et de lancer citant Aragon :

    « On me dit "primaire". Ce n'est pas ma culture, mais je dis : discutons, échangeons, construisons ensemble car : "quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ces querelles, au coeur du commun combat " ».

    L'année à venir sera aussi celle d'un congrès pour les communistes. Un rendezvous qui prend place, selon leur chef de file, « dans ce moment intense de recomposition politique, où le libéralisme semble disposer de toutes les manettes, où le danger d'extrême droite est prégnant » et qui enjoint le PCF à « faire preuve d'audace, d'imagination, de créativité, d'inventivité, et de détermination pour se transformer si il veut participer avec d'autres à révolutionner la société. Nous sommes décidés à changer pour être à la hauteur ».

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  • en-grèvePôle Emploi : appel à la grève ce vendredi - 13/01/2016 - La Nouvelle République Indre-et-Loire

    A l'initiative de plusieurs syndicats (CGT, Force ouvrière, SNU-FSU) les agents de Pôle Emploi du Centre-Val de Loire sont appelés à faire grève ce vendredi 15 janvier. Cette journée d'action vise à dénoncer la réorganisation des services qui doit se traduire par la fermeture des agences au public à compter du 15 janvier. Pour toutes les questions spécifiques, les demandeurs d'emploi devront désormais prendre rendez-vous pour rencontrer un conseiller. Selon les syndicats, cette réorganisation va entraîner une dégradation du service public. « Il ne sera plus répondu aux questions portant sur l'allocation-chômage », estime l'intersyndicale en évoquant le bilan « désastreux » des expérimentations menées en Picardie, Lorraine ou Guyane. Afin d'exprimer leur réprobation, les grévistes manifesteront ce vendredi matin devant les agences des Deux-Lions et de Joué-lès-Tours.

    CHU DE TOURS / Les secrétariats médicaux en grève demain - 13/01/2016 - La Nouvelle République Indre-et-Loire

    La plupart des syndicats du CHU de Tours (CGT, CFTC, FO, Sud, Unsa, CFDT) appelle les personnels des secrétariats médicaux à faire grève ce jeudi 14 janvier pour protester contre le plan de réorganisation des services présenté par la direction générale. Celui-ci prévoit la suppression de près de 150 postes sur trois ans. Selon l'intersyndicale, « l'impact (de cette décision) sur la prise en charge des patients sera catastrophique ; que ce soit pour l'accueil des patients, de leur suivi médical, la prise en charge des rendez-vous et l'édition des courriers médicaux qui enregistrent déjà plusieurs mois de retard ». Un rassemblement est prévu devant la direction générale du CHU à l'hôpital Bretonneau ce jeudi à 14 heures.


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  • Un employé d\'Alstom sous le logo de General Electric à Belfort, le 29 avril 2014Le conglomérat américain General Electric a annoncé mercredi des coupes claires dans les activités énergétiques qu'il vient de racheter au français Alstom, essentiellement en Europe où le secteur est déprimé, et notamment en France où il s'est pourtant engagé à créer 1.000 emplois nets.

    "Le plan de restructuration va toucher plusieurs pays européens et impacter potentiellement 6.500 emplois sur 35.000" venant d'Alstom, a indiqué à l'AFP un porte-parole de GE, justifiant ces mesures par un marché difficile, notamment pour les activités gaz et vapeur.

    Des pays non européens seront également touchés par cette restructuration, mais le groupe n'a pas confirmé le chiffre de quelque 10.000 suppressions de postes en tout dans le monde, avancé par les syndicats CGT et CFE-CGC.

    "On a vraiment l'impression que c'est un plan de licenciement boursier, qu'il faut trouver trois milliards de dollars d'économies et que, du coup, ça se décline en 10.000 suppressions de postes à faire d'ici fin 2017", a déclaré à l'AFP Arnaud Séjourné, de la CFE-CGC.

    (…) En France, la restructuration devrait concerner 765 personnes sur un peu moins de 9.000 d'Alstom, essentiellement au siège de Levallois-Perret, près de Paris, et dans les activités liées aux réseaux électriques à la Défense et à Massy (Essonne), d'après GE.

    Mais les syndicats affirment que la direction a évoqué devant les partenaires sociaux, réunis mardi en comité d'entreprise européen, la perspective de 830 suppressions de postes, notamment, selon la CGT, dans "des activités industrielles liées aux centrales à charbon et aux chaudières".

    La CFE-CGC a précisé que l'activité Alstom Boiler à Massy serait transférée en Angleterre.

    (…) La promesse de création d'emplois avait été concédée par GE pour obtenir l'aval du gouvernement français au rachat du pôle énergie d'Alstom, que le groupe américain avait dû longuement et âprement négocier au printemps 2014, face aux craintes de voir passer sous pavillon étranger des activités jugés stratégiques pour le pays.

    Mais pour Laurent Santoire, délégué CGT, "le gouvernement français n'a pas verrouillé le devenir d'Alstom et donc le devenir de la filière énergétique". "Est-ce qu'il est pertinent qu'un groupe aussi riche qui dit s'engager dans l'industrie ait comme seul acte un plan de restructuration? Où est le plan d'investissement?", s'interroge-t-il.

    SOURCE :General Electric taille dans les effectifs du pôle énergie d'Alstom, à peine racheté - 13/01/2016 - La Nouvelle République (MORCEAUX CHOISIS)


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