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Huit camarades sont en première instance condamnés à 9 mois de prison ferme!
Une injustice qui s'ajoute à l'injustice et à l'ignominie de plus de 1000 licenciements.
Une mesure d'intimidation contre les travailleurs dans leur ensemble qui engage la responsabilité du pouvoir politique, de Hollande et de Valls car rappelons le, les responsables de l'entreprise qui avaient été retenus quelques heures avaient retiré leur plainte et c'est le parquet qui a décidé de poursuivre judiciairement.
Plus que jamais c'est le combat et l'intervention de tout le monde du travail qui seront déterminants!
Pour rappel également Hollande sur le parking des Goodyear le 14 octobre 2011
A la question posée par le secrétaire du syndicat CGT, Mickaël Wamen :
" En 2002 les salariés en lutte de LU avaient demandé à Lionel Jospin ce qu'il ferait s'il devenait Président de la République pour empêcher la fermeture de leur usine, il leur avait répondu « l'état ne peut pas tout !». Depuis ils ont fait condamner leur employeur pour licenciement boursier. Que feriez-vous si vous étiez Président de la République, pour empêcher la délocalisation de notre usine alors que GOODYEAR vient d'annoncer de bénéfices historiques ? "
François Hollande répond :
"Vous êtes depuis plusieurs années confrontés à un plan qui vise à délocaliser l’activité sur le seul principe du rendement, alors même que votre groupe fait des bénéfices et que votre site est rentable.
Vous avez engagé une procédure devant les tribunaux … qui a permis de suspendre l’opération qui était prévue. Mais vous avez toujours la même épée de Damoclès sur votre tête.
Moi je ne suis pas comme l’autre, vous allez le reconnaître assez facilement, qui vient devant les travailleurs dans leur usine et qui leur promet ce qu’il n’est pas capable de tenir après.
Donc ce que je dois dire doit être aussi ce que je tiendrai.
Il faut que face à ces situations où il y a des plans sociaux, des licenciements dont la seule justification est le rendement d’un cours boursier, il faut que la jurisprudence qui maintenant s’est établie puisse être en forme de loi, pour que vous puissiez là, non pas empêcher des licenciements, nous ne les empêcherons jamais dans les entreprises qui connaissant hélas des diminutions de charges ou d’activité. Mais là où il y a la recherche de licenciements pour un seul but boursier, il faut qu’il y ait la saisine d’un tribunal qui puisse suspendre ce plan et obliger l’entreprise et le groupe à revenir dans la négociation et dans la discussion avec les salariés.
L’état peut fixer les règles. Ensuite il faut aussi que les partenaires sociaux, vous puissiez jouer votre rôle dans une négociation et que vous puissiez empêcher, ou en tout cas prévenir ce type de délocalisation."
On sait ce qu'il est advenu de ces promesses.
Et l'acharnement contre les travailleurs de Goodyear Amiens frappés par le chômage, dont plusieurs se sont suicidés est d'autant plus scandaleux et insupportable!
SOURCE :http://www.frontsyndical-classe.org/2016/01/goodyear-la-violence-judiciaire-et-politique
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Notre-Dame-des-Landes : « Nous sommes des opposants à abattre »
Rassemblement mercredi 13 mai 10h30 devant le Palais de Justice
A la veille de l’audience au tribunal de Nantes, où à la demande de Vinci, le tribunal est appelé à se prononcer sur l’expulsion des quatre paysans et des habitants de la ZAD, la tension grandit autour de Notre Dame des Landes. La Préfecture annonce l’arrivée de nouvelles forces de police. Le président du conseil régional LR et son collège PS du département ne trouvent pas de mots assez violents pour exiger la mise au pas des « extrémistes » qui s’opposent au projet d’aéroport et appeler au début des travaux. « L’affrontement tant redouté se profile »conclu ce mardi matin le quotidien Ouest-France.
A la veille du procès et du rassemblement citoyen à 10h30 devant le Palais de Justice, nous publions ci-dessous l’intervention prononcée samedi par Marcel et Sylvain, paysans sur la ZAD
« Merci d’être venus vous battre contre cette demande d’expulsion. Un des risques face à la justice face au rouleau compresseur de l’Etat et de Vinci, c’est de se sentir seul. Merci, d’être si nombreux. Les porteurs du projet devront prendre en compte cette foule, nous ne sommes pas seuls contre ce projet. Il faudra tenir compte de cette foule qui ne veut pas d’un aéroport à Notre Dame des Landes.
En effet, ce n’est pas seulement pour nous que vous êtes là. C’est pour dire que ce projet ne doit pas faire un seul pas dans la direction d’un début de travaux.
Qui sommes-nous ? Des habitants, locataires bien avant 2008 ; par exemple Alphonse qui vit ici depuis plus de 80 ans. Beaucoup y ont vécu toute leur vie d’adulte.
Tous nous étions ici pendant l’opération César, avec une foule de combattants harassés voire blessés, avec les flics à proximité. Tous nous avons vécu l’occupation policière qui a suivi. Nous avons mis à disposition de la lutte la Vache Rit, la Rolandiére, les Fosses Noires.
Avec l’aide des terres de Bellevue, nous avons réorganisé l’usage du foncier pour gérer les dégâts de l’opération César et s’organiser avec les activités agricoles de sème ta Zad. Les paysans ont acheté soit du foncier en bordure de zone, soit une maison dans la zone pour limiter l’emprise de Vinci. Les paysans ont participé d’une façon ou d’une autre à la grève de la faim. Hervé était le premier occupant illégal en s’installant en 78 sur les terres de ses parents.
Nous ne gênons pas physiquement Vinci pour l’année 2016, quels que soient ses projets. Mais nous sommes des opposants à abattre, nous n’avons pas encaissé les chèques des expropriations et nous n’avons jamais signé de bail annuel avec Vinci pour vivre dans nos maisons ou utiliser nos parcelles historiques. Selon la bible de Vinci, notre activité agricole est illégale et donc nous devons partir.
Pour dire vrai, cette procédure nous a surpris. Après les jugements de 2012, nos dossiers dormaient tranquillement. Depuis 1974, beaucoup de dossiers marqués Notre dame ont dormi et longtemps. Nous avons pensé qu’il s’agissait du sommeil qui précède la victoire. Nous nous sommes habitués à vivre cette situation instable, à le vivre sereinement et à tenir nos maisons et nos fermes comme si le projet n’existait pas. Nous vivons dans cette zone dite de non droit, à côté de ces gens dits ultra violents. Nous le vivons plutôt bien, il y a des complications bien sûr, mais si vous connaissez une communauté de 300 personnes sans complications, faites nous signe.
Face à la propagande criminalisant les zadistes, il y a maintenant ce film de 25mn auto réalisé et disponible sur le net, et le dossier agricole de la Zad dans Campagnes Solidaires. Les gens peuvent aimer ou pas, mais au moins ce sera en connaissance de cause.
Cette ambiance sur la ZAD a permis des réunions, entre différentes composantes de la lutte pour réfléchir à notre avenir après la victoire. Cet avenir de la zone, nous le voulons sans aéroport. Nous le voulons commun. Nous voulons que tous historiques agriculteurs et locataires, et occupants d’autre part y aient une place. Nous voulons prendre soin de tous les habitants.
Aujourd’hui, c’est l’enjeu, prendre soin des historiques pour qu’ils puissent rester à Notre dame. Expulser les historiques, c’est finalement un bon angle d’attaque. On peut communiquer sur les longs délais qu’ils ont eu pour s’organiser y compris pour faire les recours.
Les Ailes pour l’ouest ont déjà essayé de faire le buzz sur « tout l’argent qu’ils touchent, ils ne sont donc pas maltraités». Le coup de génie, c’est les astreintes financières qui les feront partir sans besoin de la force publique.
Nous, on imaginait les CRS mettant les vaches dehors et là ça craignait. Ils ont de bien meilleurs moyens que cela : les astreintes. Mais Déloger les historiques seuls n’a pas de sens. Vinci ne peut pas se contenter d’obtenir notre départ sous quelques mois, détruire tout trace humaine pour éviter une réoccupation et revenir voir six mois plus tard.
Non le calendrier est étroit. 2017 ne peut pas être une année de conflit à cause des élections. La période d’intervention pour la destruction des espèces les limite au printemps et donc au printemps 2016.
Aussitôt le départ des historiques fixé, il faudra attaquer l’expulsion des occupants, manu militari s’il le faut. Et dès le lendemain attraper 3 tritons de blasius, 2 crossopes aquatiques, 1 campagnol amphibie, quelques plantes rares et déposer tout cela dans un zoo du bocage nantais.
Expulser les historiques, c’est bien séparer des composantes de la lutte, ce que nous ne voulons pas. Mais c’est surtout le premier pas de début des travaux et cela il n’en est pas question. Nous ne le laisserons pas faire. Vous ne le laisserez pas faire.
Pourtant nous ne demandons pas la lune, juste le respect de la parole du président. Concrètement, nous demandons le retrait du référé expulsion des historiques et de toute procédure d’expulsion jusqu’à l’épuisement des recours.
Avant de se quitter, je voudrais que nous ayons une pensée pour notre collègue paysan Philippe Layat, opposant au grand stade de Lyon, exproprié et qui s’est fait tabasser le 25 décembre dernier chez lui.
La violence peut prendre différents visages, mais nous gagnerons tous ensemble ».
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by Yannis Youlountas · 12/01/2016
Aujourd’hui à St-Nazaire, encore un voyage en utopie.
Entre les projections-débats de « Je lutte donc je suis » (hier soir au cinéma de La Roche-sur-Yon et ce soir à celui de St-Nazaire), je serai toute la journée d’aujourd’hui avec les lycéens enthousiastes d’un établissement pas comme les autres.
En effet, le lycée expérimental de St-Nazaire est un lieu cogéré à la fois par l’équipe éducative et par les élèves. Chacun est libre de proposer une activité et d’orienter son apprentissage. Et c’est surtout une conception du savoir qui dépasse la vision utilitariste du diplôme.
De plus, cet établissement scolaire utopique est née dans une ville marquée par l’Histoire des luttes, avec pour priorité l’émancipation individuelle et sociale.
Je suis très impatient d’honorer cette invitation de longue date.
Malgré quelques progrès durant les dernières décennies, la classe des enfants reste opprimée par celle des adultes. La gérontocratie vénale et autoritaire qui dirige le monde dépossède la jeunesse de ses plus belles années et de sa puissance de subversion et de rébellion.
Apprendre à être humain, ce n’est pas apprendre à se soumettre, à s’épuiser et à s’abrutir dans une grande fabrique de citoyens producteurs-consommateurs. C’est, au contraire, apprendre à désobéir, à grandir, à chercher, à découvrir. C’est refuser la domestication préparatoire à l’ordre social sur les innombrables chemins de l’autonomie et de la solidarité.
Sur les chemins de l’utopie.
Y.Y.
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On pourrait rire de ce dessin. Mais si nous parlions du pouvoir d'achat. Pas celui des patrons ni des actionnaires, ni des hors sol de la politique qui savent mieux que tout le monde ce qui est bon pour le bon peuple. Mais si nous parlions sérieusement de notre pouvoir d'achat, en laissant en plan tous ceux qui causent de la présidentielle de 2017, alors que le quotidien de la grande majorité du peuple de France est sombre et sans avenir?
Hier, les téloches vous ont bassiné au sujet d'une pétition pour une primaire de la gauche et des écolos à la présidentielle de 2017.
Tiens, les écolos de EELV ne se situeraient-ils pas à gauche? Et puis un radio-crochet entre hors sols, comme ils le font dans la libre Amérique? Balivernes, pour faire prendre une fois de plus des vessies pour des lanternes, à choisir parmi le sérail politique actuel le super Mario de gauche.
Non, si nous parlions de notre pouvoir d'achat aujourd'hui et pas du mistigri aux calendes grecques?
SOURCE / Et si on parlait aussi de notre pouvoir d'achat?/http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/
Pris sur CGT Dieppe
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Lundi, 11 Janvier, 2016Humanite.frUne quarantaine d’intellectuels et artistes, accompagnée d’une poignée de politiques ont signé ce lundi matin un appel à « une grande primaire des gauches et des écologistes » dans Libé. Une initiative douchée dans l’heure par Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste qui la juge "pas impossible" mais "peu probable".
Le message de l’appel est clair Daniel Cohn-Bendit, Thomas Piketty, Marie Desplechin et les autres signataires ne veulent pas que François Hollande se représente, mais ne souhaitent qu’une seule et unique candidature à gauche. "Nous voulons du contenu, des idées, des échanges exigeants. Nous appelons à une grande primaire des gauches et des écologistes", ajoutent-ils. "Notre primaire est la condition sine qua non pour qu'un candidat représente ces forces à l'élection présidentielle en incarnant le projet positif dont la France a besoin pour sortir de l'impasse."
Ils s’appuient notamment sur le fait que la primaire est inscrite dans les statuts du parti, malgré le statut de président sortant de François Hollande.
"Tout ce qui permet d'unir la gauche et les écologistes est positif. Mais franchement, je trouve que cette primaire, elle n'est pas impossible mais elle est peu probable", a réagi Jean-Christophe Cambadélis sur France Info. "Soit c'est la primaire de toute la gauche, on va dire de Macron à Mélenchon - c'est la seule qui fonctionne, celle qui permet de gagner l'élection - mais je ne suis pas sûr que tous les acteurs soient d'accord. Soit c'est une primaire pour départager Cécile Duflot, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon et vous comprendrez que les socialistes n'en soient pas. Donc il faut travailler à l'union mais ce n'est pas la bonne manière", a développé le Premier secrétaire du PS.
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