• sncmSource : Le grand Soir

    Face à la violence des patrons tous ensemble !

    Les personnels de la SNCM et de la CMN sont en grève depuis plus de 48 heures contre l’ouverture d’une nouvelle ligne sous pavillon international qui remet en cause le service public de continuité territoriale et menace une fois de plus les emplois.

    Après que la Commission Européenne et le gouvernement ont réussi à saborder la SNCM (lire ici), il n’aura pas fallu longtemps pour qu’une nouvelle compagnie battant pavillon danois et utilisant des marins étrangers se lancent dans le dumping social sur les liaisons de fret Corse Marseille. Merci l’Union Européenne qui protège.... les patrons et casse les droits des travailleurs.

    Car cette compagnie en ne prenant pas le pavillon français se livre de fait à une concurrence déloyale. Face à la provocation du lancement de cette ligne le jour même de la création de la nouvelle compagnie issue de la SNCM et ayant la délégation de service public, les marins se sont courageusement mobilisés sur le port de Marseille :

    « C’est pas le fruit du hasard (de lancer cette ligne le jour même de la création de la nouvelle compagnie issue de la reprise de la SNCM), c’est clairement pour peser sur la décision des élus de la collectivité de Corse pour remettre en cause la future DSP » portant sur la liaison entre Corse et continent, affirme le représentant CGT Frédéric Alpozzo, délégué CGT de la SNCM

    « La grève a été reconduite en AG ce matin et même renforcée avec les marins de la Méridionale »

    Qui utilise la violence ? le patronat !

    Cette nouvelle ligne a été lancée par deux patrons candidats qui n’ont pas réussi à reprendre la SNCM. Alors que les marins bloquent l’accès au port de Marseille de ce qui est un véritable cheval de Troie contre le droit du travail, ces patrons pour qui ne comptent que le profit – non content d’avoir lancé une salve d’attaques en justice tout azimut contre la SNCM et contre la CGT marins pour essayer de terroriser les marins défendant les emplois et les conditions de travail et de salaires, c’est également à des menaces de violences physiques qu’ils auraient eu recours selon ce qu’en rapporte l’hebdomadaire Le Point :

    Le blocage du cargo par la CGT déclenche l’ire des entrepreneurs corses de la compagnie Corsica Linea, qui envisagent une opération coup de poing. Le Point 07/01/16

    « La totalité des chefs entreprise qui nous accompagnent sont en ébullition et nous n’arrivons plus à les maîtriser. Nous sommes prêts à défendre leurs intérêts et ceux de la Corse en allant libérer le port de Marseille. La loi n’étant pas respectée, il faut s’attendre à des débordements. Si la situation dérape, il y aura un conflit direct avec les marins. C’est inévitable, et chacun prendra ses responsabilités. » déclaration de Christian Orsucci patron de la compagnie Corsica Linéa

    Comme le rapporte le journal Le Point, Christian Orsucci et d’autres entrepreneurs à l’origine de ce consortium de 140 entreprises menacent d’en découdre avec les marins de la CGT « dès ce jeudi matin ou dans les prochains jours.

    Ce soir le site internet de l’UD CGT 13 a été victime d’une attaque de pirates.

    Ces méthodes du recours à la violence pour briser le mouvement social et écraser les travailleurs ont un nom : c’est le fascisme.

    Chacun peut donc bien voir dans quel camps se trouve la violence. Face à des travailleurs se défendant le patronat menace de « débordement » c’est à dire de faire le coup de poing.

    Tous ensemble, solidarité ! Car nous sommes tous des marins de la SNCM


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  • 11 janv. 2016 | Par Juliette Keating - Mediapart.fr
     
    Pour lutter contre le chômage, le patronat demande l'extension du bénévolat à tous les emplois utiles à la société.
     
    Les joies de la pauvreté
    Joies de la pauvreté créative ("les cinq étages du monde parisien" 1845)

    Il ne sera pas dit que le MEDEF reste les bras croisés face à la catastrophe économique et sociale que représente le chômage de masse dans notre pays. Dans une lettre ouverte au premier ministre et publiée hier dans un hebdomadaire dominical, le patronat se mobilise en demandant au gouvernement des mesures radicales visant à supprimer définitivement la charge que représente, pour les entreprises, la rémunération, même faible, des emplois productifs et utiles à la société.

    Cette proposition, présentée par le patron des patrons comme "révolutionnaire", se fonde sur un constat simple. « Il y a aujourd'hui, observe Pierre Gataz, une part encore trop importante des salariés qui réalisent des tâches qui par leur caractère productif, créatif ou social n'ont pas basculé dans la modernité de l'emploi idiot et inutile. Ce différentiel qualitatif constitue une inégalité entre les employés. C'est une question de bon sens : on ne peut pas avoir en même temps la satisfaction d'effectuer un boulot pas trop stupide, voire éprouver du plaisir au travail et en plus vouloir être payé. Il est logique que le plaisir soit de l'ordre de la dépense et non du gain financiers. »

    Ainsi, tous les emplois de production ou à caractère sociaux ne devraient plus être rémunérés par les entreprises. Le MEDEF remarque par ailleurs que la tendance positive au travail gratuit s'intensifie dans l'ensemble des professions artistiques et intellectuelles. Le recours au bénévolat devra être généralisé, voire inscrit dans la loi. Ouvriers, infirmiers, agriculteurs, journalistes, professeurs, écrivains, artistes (y compris de cirque), éducateurs, aides à domicile, réparateurs : autant de métiers pour lesquels la joie éprouvée au travail compenserait le train de vie modeste que pourrait facilement leur assurer de maigres allocations versées par l’État. On sait combien Pierre Gataz, sous la douche et l’œil qui frise, aime à entonner ce refrain : « la bohème, la bohème, ça veut dire on est heureux... ».

    Dans cette perspective, et pour remotiver ceux qui se lancent courageusement dans des carrières idiotes, seuls seraient rémunérés les emplois d'audit, de contrôle, de gestion des ressources humaines ou les tâches administratives dont l'intérêt pour le travailleur comme pour la société est absolument nul. Libérer les entreprises des salaires versés aux emplois productifs permettrait la création de milliers de contrôleurs des travaux finis, de livreurs de pizza nocturne, de gardiens devant la supérette, de vendeurs de temps de cerveau disponible et de producteurs de rapports en dix exemplaires, tout en préservant les dividendes des actionnaires.

    La ministre du travail semble accueillir favorablement cette proposition originale et déjà des discussions sont en cours pour mettre en place deux nouveaux contrats destinés aux jeunes, diplômés ou non, qui devront s'engager et choisir entre « un boulot de bolos pour un salaire de trimard» et « un boulot swag pour peau d'zob ».

    Le ministère du travail espère ainsi faire baisser enfin la courbe du chômage avant la grande primaire de toutes les gauches prévue pour les calendes grecques, que le candidat Hollande a déjà largement remportée.

     

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  • Stéphane Sahuc Vendredi, 8 Janvier, 2016 / Humanité Dimanche

    L'année 2015 a débuté par les attentats à « Charlie Hebdo », Montrouge et à l'Hyper Cacher, les 7, 8 et 9 janvier, et s'est achevée avec ceux du 13 novembre. Le 11 janvier, des manifestations rassemblant des millions de personnes pour la liberté d'expression et pour la République donnaient l'image d'un pays rassemblé autour de ses valeurs « Liberté-Égalité-Fraternité » et refusant l'amalgame. Pourtant, un an après, l'état d'urgence est en passe d'être constitutionnalisé et le Front national engrange les succès électoraux. Alors, où en est la République, en France ?

    Refonder la République

    Citoyenneté: les symboles de la République - La Séauve-sur-Semène - Site officiel de la commune

    17 morts en janvier, parmi lesquels des amis, des collaborateurs, des confrères. L'attaque visait des journalistes, des policiers, des personnes de confession juive. La liberté de la presse, la liberté de culte et des représentants de la puissance publique. À travers les victimes, les terroristes s'en prenaient à des valeurs de la République.

    Comme l'explique l'historien Patrick Boucheron : « Janvier a fait vaciller la frontière entre deuil privé et émotion collective, car les terroristes s'en sont pris à l'universel qui nous rassemble, entraînant une discussion sur ce que sont nos valeurs et à quel point on y tient. »

    Pour une part, le 11 janvier portait cette dimension. Mais, comme le précise Pierre Rosanvallon, le 11 janvier, c'est aussi « le rassemblement d'une communauté d'effroi et d'interrogations ». « Loin de manifester une véritable union nationale, cette communauté d'effroi a immédiatement fait apparaître le caractère problématique de cette prétendue unité », estime-t-il.

    Un « caractère problématique » pointé également par le philosophe Jacques Rancière.

    Pour lui, « ce qui a été bafoué le 7 janvier à "Charlie", c'est (...) le principe qu'on ne tire pas sur quelqu'un parce qu'on n'aime pas ce qu'il dit, le principe qui règle la manière dont individus et groupes vivent ensemble et apprennent à se respecter mutuellement. Mais on ne s'est pas intéressé à cette dimension et on a choisi de se polariser sur le principe de la liberté d'expression. Ce faisant, on a ajouté un nouveau chapitre à la campagne qui, depuis des années, utilise les grandes valeurs universelles pour mieux disqualifier une partie de la population, en opposant les "bons Français", partisans de la République, de la laïcité ou de la liberté d'expression, aux immigrés, forcément communautaristes, islamistes, intolérants, sexistes et arriérés ».

    Un retournement des valeurs de la République qui pose donc la question du sens même de la République aujourd'hui. L'UMP, devenue « Les Républicains », durcit son discours ; le Front national progresse élections après élections et se prétend le meilleur défenseur de la République et de la laïcité ; le président de la République reprend, au nom de la défense de la République et de la sécurité, les propositions sécuritaires de l'extrême droite, dont la déchéance de nationalité.

     Voilà qui donne du grain à moudre à Jacques Rancière pour qui la « dédiabolisation du FN » tient surtout à ce que « la différence même entre les idées du FN et les idées considérées comme respectables et appartenant à l'héritage républicain s'est évaporée ». Pour lui, « les grandes valeurs universalistes ­ laïcité, règles communes pour tout le monde, égalité hommes-femmes ­ sont devenues l'instrument d'une distinction entre "nous", qui adhérons à ces valeurs, et "eux", qui n'y adhèrent pas ».

    Menacée, la république est aussi en crise

    La République serait menacée mais par qui ? Certains jouent de l'amalgame pour faire des jeunes des cités les nouvelles classes dangereuses, ou une cinquième colonne. Si la République est menacée, elle l'est d'abord par ceux qui instrumentalisent la peur pour la vider de son sens, la scléroser et en faire, comme le dit Pierre Serna (Pierre Serna « Et si la République avait vieilli, s’était sclérosée au point de devenir un régime ancien ? » | L'Humanité), « un régime ancien ». Au fond, plus que menacée, la République est en crise. Comme l'explique l'historien dans sa tribune : « Sans valeur républicaine, la démocratie tourne au système plébiscitaire, une feinte de liberté vers laquelle nous risquons de nous précipiter.

    Sans démocratie, la République n'est qu'une collection de privilèges qu'une caste sociopolitique conserve dans l'aveuglement de sa perte. Aujourd'hui, nous sommes dans cette situation.

    La République semble usée, sans idée pour le futur (...) sans vouloir se rendre compte que les problèmes sont ici et nous rongent. » Quand Manuel Valls assène, après les massacres du 13 novembre, qu'« aucune excuse sociale, sociologique et culturelle » ne doit être cherchée au terrorisme, il transforme le travail nécessaire d'analyse et d'explication de ce qui dans notre société et notre République dysfonctionne, au point que certains jeunes Français basculent dans le terrorisme, en justifications. Une manière de dire que rien ne cloche dans la société, comme si la République continuait de tenir la promesse de sa devise « Liberté-Égalité-Fraternité ».

    Peut-être faut-il regarder la République à travers les yeux de la Commune. Comme l'écrit Kristin Ross (1), « la République universelle imaginée et, dans une certaine mesure, vécue pendant la Commune (...) était aussi conçue en opposition avec la République française timidement accouchée en septembre 1870 par Thiers, alors monarchiste, et plus encore avec celle qui s'affermit sur les cadavres des communards. Car ce massacre fut l'acte fondateur de la IIIe République, qui se consolida ensuite tandis que la bourgeoisie industrielle et les grands cultivateurs de province nouaient leur alliance historique, soudant pour la première fois la modernisation capitaliste à l'État républicain ». Une « soudure » que la Ve République ainsi que les différentes modifications constitutionnelles passées et à venir ont encore renforcée.

    • (1) Professeure de littérature comparée à l'université de New York. Auteure de « l'Imaginaire de la Commune », La Fabrique, Paris, 2015.

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  • Avec la participation de Roger MARTELLI,

    Un premier atelier citoyen qui devrait devenir mensuel.

    Le mardi 19 janvier àpartir de 18h30 à l'Imprimerie, 35 rue Bretonneau à Tours

    Des ateliers citoyenspour connaître, comprendre et agir …Ces moments, ouverts àtous, sont organisés pour connaître et comprendre la situation dans laquelle se trouve notre pays dans toutes les dimensions de la vie sociale, économique et politique. L'invitation sera faite àtous les participants de prolonger par l'action ces temps de partage commun, pour déboucher sur une nouvelle pers­pective politique, (un exposéd'une heure sera suivi d'échanges en atelier et d'une séquence pour décider des prolongations àdonner).

    1848 et la Commune - le double visage de l’ideal republicain

    Ce premier atelier abordera,  avec  laparticipation de Roger Martelli, historien, directeur de «Regard»la question des institutions de la République et de leur refondation.Les temps sont durs, mais en faire le constat ne suffira pas àles adou­cir. Le fonctionnement de la République est de plus en plus grippé, au point que le peuple exprime le rejet des institutions censées les représenter, au premier rang desquels, les partis politiques.

    Avec un taux d'absten­tion qui oscille autour des 50%, les voix données au FN qui nie les princi­pes même d'égalitéde libertéet de fraternité, les voix données tant àla droite qu'au PS plus par défaut que par adhésion et la faiblesse du soutien àdes solutions alternati­ves portées par un Front de Gauche émietté, il y a làtous les ingrédients d'une dislocation, peut-être de portée historique.

    Alors, il y a urgence ! Pour refonder la République il faut en revenir aux sources : des injustices et des  inégalités naissent les conflits. Les citoyens ont voulu dans la République des insti­tutions pour construireen permanence son unité par addition et inclusion afin de tarir l'inégalité.

    Force est de constater qu'aujourd'hui   le  déni du conflit, de la division et de la confrontation ne favorise que l'unanimisme des blocs intégristes et totalitaires. Il est grand temps de raviver une démocratieproductive qui  favorise et organise l'expression politique dans le respect du pluralisme.

    L'histoire nous montre que les trajectoires empreintesd'une certaine fata­litépeuvent être déviées, réorientées, arrêtées.

    Lire : 1848 et la Commune : le double visage de l’idéal républicain(IMAGE)

    Souvent,   pour   ne   pas dire toujours,  c'est en passant de la déclaration des principes àl'action pour les rendre effectifs que les démocrates, les humanistes, les progres­sistes,   les  républicains ont inverséle cours de l'Histoire.


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  • Verite sur dette grecqueZoé Konstantopoulou : « La Commission de Vérité sur la dette publique subit une chasse politique de la part des nouveaux partisans des memoranda »

    L’ancienne Présidente du Parlement hellénique, Zoé Konstantopoulou, et deux des membres de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque, Georges Kassimatis, professeur honoraire de droit constitutionnel et Leonidas Vatikiotis, économiste et journaliste, ont présenté le 22 décembre 2015, dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’ordre des avocats, à Athènes, le travail effectué depuis le 20.09.2015 par la Commission, son activité internationale et ses prochaines actions.

    Zoé Konstantopoulou a fait en particulier mention des attaques dont la Commission pour la Vérité a récemment fait l’objet de la part de l’actuel gouvernement. Elle a ainsi évoqué la disparition du rapport préliminaire de la Commission du site web du Parlement, la façon dont la fin des travaux de la Commission avait été annoncée- s’apparentant à un véritable« coup d’État », mais aussi l’entrée par infraction dans les bureaux de la Commission, ainsi que dans son propre bureau, sur ordre de l’actuel président du Parlement, N. Voutsis. Elle a d’ailleurs révélé qu’elle avait déposé plainte à ce sujet.

    « La Commission de Vérité sur la dette publique grecque subit une chasse aux sorcières politique de la part des nouveaux adeptes des memoranda », a souligné Zoé Konstantopoulou, ajoutant que le régime, nouvellement acquis aux memoranda, se livrait à des méthodes autoritaires et à des actes d’intimidation sans précédent. Elle a également évoqué les commentaires ironiques que le Premier ministre a récemment tenus à la tribune du Parlement, concernant le caractère odieux et illégitime de la dette.

    L’ancienne Présidente du Parlement a également évoqué l’activité internationale de la Commission ainsi que la présentation des Rapports de la Commission dans le cadre de conférences internationales et auprès d’institutions académiques. Plus précisément, Mme Konstantopoulou a participé à des conférences internationales à Bruxelles, Barcelone, Londres et Paris, tandis qu’elle a été la principale conférencière lors d’événements organisés par les universités de Columbia (New York) et de la London School of Economics (London). Mme Konstantopoulou a mentionné qu’au cours de toutes ces rencontres, les rapports de la Commission avaient été distribués, et que des initiatives similaires et des demandes d’audit de la dette avaient d’ores et déjà été déposées dans des pays comme l’Argentine, l’Espagne, la Tunisie, la France et le Royaume-Uni.

    Enfin, elle a fait état de la rencontre de la Commission avec l’expert indépendant des Nations Unies sur la dette et les droits humains, lequel a donné une conférence de presse le 08/12/2015 soulignant l’importance de la création de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque, l’importance de ses travaux, la nécessité de poursuivre l’audit de la dette, la nécessité absolue d’un allègement de la dette pour que les droits des citoyens soient protégés.

    En ce qui concerne l’avenir de la Commission pour la Vérité sur la dette, Zoe Konstantopoulou a annoncé qu’un lieu avait été trouvé pour accueillir les réunions de la Commission, victime d’une véritable « persécution politique », Yannis Mavros – fils de Georgios Mavros – ayant proposé le bureau de son père à titre gratuit, pour que la Commission y siège et y ait ses bureaux. Elle a également annoncé que la Commission était sur le point de se doter d’une nouvelle forme juridique afin de poursuivre ses travaux sans être affectée par la guerre et la persécution qu’elle subit de la part du régime désormais acquis aux memoranda.


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