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Par rozalux le 18 Décembre 2015 à 18:08
La COP 21 vient de s’achever. L’enjeu pour les antinucléaires : dénoncer l’instrumentalisation de ce processus par le gouvernement français et les industriels du nucléaire et contrecarrer la propagande d’EDF, qui avait lancé une vaste campagne de communication afin de faire passer le nucléaire pour une énergie propre. Pari réussi pour le Réseau qui en amont, et pendant la COP, s’est largement mobilisé, malgré l’état d’urgence et les manœuvres de l’État pour saper les actions prévues par les associations. Retour en images sur une campagne menée tambours battants !
Lire la suite : COP 21 - Nous y étions pour clamer haut et fort "le nucléaire ne sauvera pas le climat" !
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Par rozalux le 16 Décembre 2015 à 23:16
14 décembre 2015 / Emilie Massemin (Reporterre) (EXTRAITS)
L’Accord de Paris sur le climat, adopté le 12 décembre, marque une étape, après l’échec de Copenhague, en 2009. Tous les pays, riches et pauvres, sont d’accord pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et visent un réchauffement inférieur à 1,5°C. Mais pour le reste, le texte est très décevant. Voici son décryptage.
« Ce marteau est petit, mais il peut faire de grandes choses ! » Telles ont été les paroles de Laurent Fabius, président de la COP21, samedi 12 décembre à 19 h 32, au moment de marquer d’un coup l’adoption de l’Accord de Paris. « Un moment historique », ont jubilé de nombreux pays, après un tonnerre d’applaudissements.
Mais que contient réellement cet accord de Paris ? Est-il, conformément à la formule du ministre des Affaires étrangères, « différencié, juste, durable, équilibré et juridiquement contraignant » ? Reporterre est sceptique : il y a quelques bonnes idées, poussées par les pays en développement les plus vulnérables au changement climatique, mais elles ont été affaiblies au maximum par les pays qui ont encore intérêt à polluer.
Le texte final, à télécharger :
La portée juridique de l’accord
L’accord de Paris, qui devrait rentrer en vigueur en 2020, compte 17 pages. Il est précédé d’une « décision » de la COP (Conference of parties) de 22 pages, dans laquelle sont précisés certains points de l’accord, ainsi que l’action à mener avant 2020.
La portée juridique de ces deux documents est différente. La décision de COP a un pouvoir juridique relativement faible : elle peut être contredite par la décision de la COP suivante.
En revanche, l’accord constitue un traité, s’il est ratifié par 55 pays représentant 55 % des émissions, et c’est un acte juridique international dont les dispositions engagent les Etats qui le ratifient.
Cependant, la force juridique d’une proposition dépend de plusieurs critères – place et formulation. Par exemple, une proposition comme « respecter, promouvoir et prendre en considération les droits de l’homme » n’est pas contraignante si elle est placée dans le préambule de l’accord.
Si elle se trouve dans un article, elle est contraignante si elle est formulée au présent ou au futur simple « les parties doivent respecter, promouvoir... », pas contraignante si elle est formulée au conditionnel « les parties devraient respecter... ». Cette nuance entre temps simple et conditionnel est également valable pour la décision de COP. Le document actuel, qui regroupe décision et accord, compte 141 propositions formulées dans un temps simple, et 41 formulées au conditionnel.
Mais la contrainte est toute politique, puisque l’ONU ne prévoit pas de sanction pour les mauvais élèves. Qui ont la possibilité de quitter l’accord trois ans après son entrée en vigueur, sans être inquiétés (article 28).
Lire la suite : Climat : qu’y a-t-il vraiment dans l’accord de Paris ?
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Par rozalux le 16 Décembre 2015 à 18:56
https://france.attac.org/newsletter/etat-d-urgence-climatique-nous-sommes-assignes-a-resistance-467
Etat d’urgence climatique, nous sommes assignés à résistance
Appel 16 décembre 2015
Cher·e·s ami·e·s,
Le 12 décembre a été une journée historique : 30 000 citoyen·ne·s venu·e·s des quatre coins du monde ont pris la rue et se sont emparés des plus grands symboles de Paris, de l’avenue de la Grande armée, entre l’Arc de Triomphe et La Défense, au Champ-de-Mars en passant par le Trocadéro et la Tour Eiffel. Nous avons occupé ces lieux en marchant, en dansant et en chantant pour exprimer notre colère et notre détermination. Notre colère, face à l’absence de volonté politique des gouvernements pour s’attaquer aux causes profondes des dérèglements climatiques, notre détermination à poursuivre et amplifier le mouvement pour la justice climatique.
<figure class="spip_document_5610 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"></figure> L’avenue de la Grande Armée débute avec l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu. Samedi 12 décembre à 12 h, plus de 10 000 personnes ont occupé pacifiquement cette voie militaire pour rendre hommage aux victimes passées et à venir des dérèglements climatiques. Dans son axe, le quartier de la Défense, siège de nombreuses multinationales, véritables responsables des crimes climatiques : nous les avons dénoncées en traçant, tout le long de l’avenue, les « lignes rouges » franchies par l’accord signé au Bourget.
<figure class="spip_document_5611 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"></figure>Ces milliers de personnes ont ensuite organisé une marche spontanée et festive en direction du Trocadéro et se sont retrouvées au pied de la Tour Eiffel. Sur le Champ-de-Mars d’immenses chaînes humaines se sont alors formées et ont convergé vers le Mur pour la Paix où l’état d’urgence climatique a été proclamé, alors qu’au même moment l’accord de Paris entérinait un réchauffement de la planète de plus de 3 °C.
<figure class="spip_document_5612 spip_documents spip_documents_center media media_image media_image_jpg" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"></figure>L’Accord de Paris est en effet très insuffisant. Les gouvernements ont franchi les lignes rouges pour une planète juste et vivable. Les égoïsmes nationaux déterminés par les élites et le pouvoir des lobbies sont les principaux responsables de cette situation. L’avidité des multinationales, les énergies fossiles et l’obsession de la croissance sont encore considérés comme des données intouchables.
Retrouvez la réaction d’Attac France à l’Accord de Paris
Et maintenant ?
En prenant l’initiative des chaînes humaines, Attac a permis à des milliers de personnes de se mobiliser le 29 novembre dernier partout en France malgré l’interdiction des manifestations. En ne relâchant jamais nos efforts, nous avons joué un rôle majeur dans la prise des plus grands symboles de Paris ce samedi 12 décembre. Nous sommes désormais "assignés à résistance" et à désobéissance afin d’amplifier le mouvement pour la justice climatique.
Car ce n’est pas l’accord de Paris qui garantira une planète juste et vivable pour tou·te·s, mais notre capacité collective à dénoncer les lobbies et le pouvoir de la finance et des banques, à stopper la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et des autres projets nuisibles et imposés, à faire échouer les négociations du TAFTA, du CETA et des autres accords de libre-échange, à nous opposer, massivement et avec détermination aux crimes climatiques, à agir pour tourner la page des énergies fossiles, et à porter et démultiplier les alternatives qui répondent réellement aux défis de notre temps.
Paris 2015 n’est qu’une étape, une étape qui nous propulse vers d’autres mondes possibles.
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Par rozalux le 16 Décembre 2015 à 18:51
http://courrier.peuples-solidaires.org/
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Par rozalux le 16 Décembre 2015 à 18:45
http://www.amisdelaterre-cop21.org/
Montreuil, le 15/12/2015 - Existe-t-il un plus grand mot que merci ? Le samedi 12 décembre, alors que les Chefs d'États tentaient de masquer leur absence de volonté à agir avec un accord de façade, nous avons repris en main notre avenir pour un monde meilleur.
Militant-e-s, volontaires, placeurs-ses de points de géolocalisation, distributeurs-trices des matériels, coordinateurs-trices, photographes, cadreurs-ses, participant-e-s... nous avons travaillé sans relâche pour montrer notre force.
Mais ce n'est qu'un début.
En 2016 nous serons prêt-e-s à relever ce grand défi pour l'humanité. Non-violent-e-s, déterminé-e-s, nous maintiendrons la pression pour un monde plus juste en solidarité avec les populations affectées par le changement climatique.
En marche pour la justice climatique et la paix !
3000 citoyens écrivent l'Histoire #ClimateJusticePeace
Paris, le 12 décembre - La plus grande fresque humaine jamais réalisée ! Le 12 décembre au matin, 3000 personnes se sont emparées des rues de Paris pour réaliser une grande fresque humaine pour la justice climatique et la paix. Par centaines de petites équipes, ils se sont rendus sur 1152 adresses pré-déterminées. Grâce au système de géolocalisation de leur smartphone, ils ont fait apparaitre le message «Climate Justice Peace » sur une carte interactive.
Le message géant « Climate Justice Peace », en anglais, reflète la dimension internationale de la mobilisation du 12 décembre. Il montre la diversité de notre mouvement pour la justice climatique, qui fonctionne sur deux jambes : la résistance et les alternatives citoyennes, vraies solutions à la crise climatique.
20 000 personnes ont décrété l'état d'urgence climatique !
Paris, le 12 décembre - Plus de 20 000 personnes se sont rassemblées ce samedi 12 décembre autour du Champ-de-Mars pour dénoncer l'échec de la COP21 à empêcher le franchissement du seuil des 2 degrés de réchauffement, et pour déclarer l'état d'urgence climatique. Des chaînes humaines ont commencé à se mettre en place dès 14h00. Elles sont parties de la Tour Eiffel, symbole de la révolution industrielle et de la COP21, ont traversé le Champ-de-Mars pour rejoindre le mur de la Paix. Elles symbolisaient ainsi un appel à l'humanité à quitter le modèle productiviste qui dérègle le climat, à exiger la justice climatique pour construire une paix durable et une société soutenable.
Des milliers de personnes forment les lignes rouges à ne pas dépasser
Paris, le 12 décembre - Pour marquer le dernier jour de la COP21 à Paris, des milliers de personnes ont envahi la rue. Ils ont tracé d'une ligne rouge la limite à ne pas dépasser. Deux bannières de 100 mètres chacune disaient « c'est à nous de maintenir le pétrole sous terre » et « crimes climatiques, STOP ! ». Ils ont déposé des fleurs rouges et ont observé deux minutes de silence en hommage aux victimes du changement climatique, de la guerre et de la terreur. La COP21 est finie mais le nouveau chapitre de ce mouvement mondial ne fait que commencer…
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