• terre solidaireLa dernière version de l'Accord de Paris rendue publique aujourd'hui et proposée à l'adoption, échoue à assurer la protection des droits des populations. Sans mention des droits humains et de la sécurité alimentaire dans la partie opérationnelle du texte, et avec l'entrée du secteur privé et de ses fausses solutions dans la décision #15196926c211e093__ftn1">[1], les plus vulnérables qui subissent déjà le plus fortement les dérèglements climatiques risquent désormais de pâtir des actions engagées pour lutter contre leurs effets.

    L'Accord relègue tout d'abord la question primordiale des droits humains (dont le droit à l'alimentation) au second plan en l'excluant de l'article 2 (objectifs de l'Accord). « La promotion, le respect et la protection des droits humains devraient pourtant conditionner toute action engagée pour lutter contre les dérèglements climatiques. Il s'agissait de la condition sine qua non pour poser les bases d'un accord juste. Comment peut-on parler aujourd'hui de justice climatique ? Nous devrons faire preuve de vigilance et assurer un suivi des actions mises en oeuvre et de leurs impacts sur les populations locales pour rendre les gouvernements responsables et redevables », déclare Anne-Laure Sablé, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire.

    600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim en raison des dérèglements climatiques d'ici à 2080. Or, les Etats ont également renoncé à inclure dans l'article 2 la mention de "sécurité alimentaire", au bénéfice d'une vision dépassée qui met l'accent sur la "production alimentaire". Ainsi, l'accès, la qualité et la durabilité de l'alimentation ne sont pas pris en compte. « Aberrant, alors que l'on sait que l'on n'a pas besoin de produire plus pour nourrir la planète, mais de produire mieux ! » poursuit Anne-Laure Sablé. « On voit bien qu'en faisant l'impasse sur la sécurité alimentaire, c'est en fait le modèle agro-industriel actuel que l'on cherche à protéger alors qu'il faudrait le remettre en question. Espérons que cette référence à la « production alimentaire » ne tuera pas dans l'œuf les négociations de la COP22, où se dérouleront les premières discussions sur l'agriculture. Ce n'est pas un bon signal, sachant que cette notion conduit à des pratiques qui menacent déjà la souveraineté alimentaire des populations ».

    Par ailleurs, l'Accord ouvre la voie à une série de fausses solutions pour lutter contre les dérèglements climatiques et l'insécurité alimentaire. La reconnaissance et l'institutionnalisation du Lima Paris Action Agenda (LPAA) dans le texte, alors même qu'aucun critère clair permettant d'éviter les atteintes à l'environnement et aux droits des populations n'a été défini, pose problème. Des initiatives telles que la Climate Smart Agriculture ou encore le 4 pour 1000 s'inscrivent dans l'esprit de produire toujours plus et de séquestrer plus de carbone. « Loin d'assurer des actions transformationnelles, le LPAA ouvre la voie aux accaparements de terres, aux OGM et autres pratiques relevant du business as usual qui nuisent à l'environnement et aux droits fondamentaux des populations. En installant cet Agenda dans la COP 21, la France a contribué à réduire l'ambition de l'Accord », déclare Maureen Jorand, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire. « Le LPAA  donne l'impression que la COP21 s'est penchée sur le secteur agricole avec des initiatives dédiées, mais il faut rappeler que le mot « agriculture » n'apparait pas une seule fois dans l'Accord ! C'est pourtant un secteur déterminant dans la lutte contre les dérèglements climatiques ».

    Dans la même logique, au sein de l'Accord, la question des terres a été traitée sans se préoccuper des populations qui en vivent. En effet, toute référence au « secteur des terres », qui recouvrait la forêt et l'agriculture, assortie de garanties pour les populations, notamment sur le foncier, a été supprimée. Les terres sont devenues de simples « puits et réservoirs de carbone ». « Dans la vision de l'Accord, les terres deviennent de simples outils de stockage et de compensation des émissions. Et elles constituent l'un des éléments clés de la vision à long terme. Mais les terres ne sont pas des calculettes à carbone ! Des populations vivent dessus, en vivent aussi. Comment dès lors les assimiler uniquement à des puits ?

    Cela ouvre la porte à une financiarisation accrue de la nature et aux accaparements de terre. Surtout cela permettra de dédouaner les plus grands pollueurs qui au lieu de réduire leurs émissions, iront séquestrer  du carbone, en particulier dans les pays du Sud », conclut Maureen Jorand.

    #15196926c211e093__ftnref1">[1]qui recouvre les actions pré-2020


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  • Samedi, 12 Décembre, 2015
    Humanite.fr

    Si l’Accord de Paris est adopté dans les prochaines heures, les 196 pays réunis auront fait un pas de plus, ensemble. Au final, la COP21 a donné lieu à un accord nécessaire mais paradoxal dans lequel les Etats reconnaissent la nécessité de lutter contre le changement climatique, en fixant des objectifs tel le seuil des 1,5°C de réchauffement, mais sans convenir de moyens et d’actions suffisantes pour y parvenir.  ACF reconnait que l’Accord fait une meilleure place à la question de l’adaptation et à son financement, questions clefs pour les plus vulnérables. Cependant, cela reste un consensus fragile pour protéger les plus vulnérables et en premier lieu les 795 millions de personnes qui souffrent de la faim.
     

    climat-la faim du monde

     « Les changements climatiques impactent déjà très fortement les populations vulnérables. Avec les INDCs1 actuels, on ne pourra pas tenir les 1,5°C. Le monde se dirige vers une trajectoire à 3°C de réchauffement. A ce rythme, ce sont plus de 600 millions de personnes supplémentaires qui souffriront de la faim d’ici à 2080 en raison des changements climatiques. » résume Peggy Pascal, chargée de plaidoyer sécurité alimentaire.
     
    La sécurité alimentaire dans l’Accord

    Pour la première fois la sécurité alimentaire est entrée dans le préambule de l’Accord. Action contre la Faim salue cette reconnaissance notable du lien entre changement climatique et sécurité alimentaire. Nous ne manquerons pas de rappeler aux Etats qu’ils ont à nouveau souligné l’importance de protéger la sécurité alimentaire et de mettre un terme à la faim2.
     
    Cependant Action contre la Faim regrette le manque d’ambition des Etats dans la partie qui fixe l’objectif de l’Accord.

    En refusant d’ancrer l’Accord sur la reconnaissance des droits de l’Homme et en rappelant que les réductions d’émissions de gaz à effet de serre ne doivent pas menacer la production agricole, les Etats tentent de repousser la transition –pourtant urgente et nécessaire - de leurs systèmes agricoles vers des modèles moins polluants.

    Ces dernières années, la question agricole avance difficilement dans les négociations internationales et est reléguée dans un agenda parallèle ouvert aux fausses solutions. En refusant de parler de sécurité alimentaire et en revenant au terme restrictif de production agricole, les Etats (notamment l’Argentine) font le jeu du commerce international et de l’agro-business au détriment des plus pauvres.

    Comme le souligne Bertrand Noiret, chargé de plaidoyer faim et climat, pour ACF « Il est regrettable qu’au lieu de reconnaitre haut et fort le besoin d’accroitre les efforts pour garantir la sécurité alimentaire des populations les plus impactées par le changement climatique, les Etats posent des jalons pour leur permettre de continuer à promouvoir des pratiques agricoles non durables, voire parfois basées sur l’accaparement de terres et la déforestation. »
     
    Les actions continuent sur le terrain pour soutenir les populations vulnérables

    Alors que la fréquence et l’intensité des catastrophes climatiques vont augmenter, Action contre la Faim continuera, sur le terrain, à préparer les populations les plus vulnérables pour augmenter leur résilience en amont des incidents et des bouleversements chroniques induits par le changement climatique.

    Enfin, Action contre la Faim continuera à promouvoir la nécessaire transition de nos systèmes alimentaires et à veiller à ce que les fausses solutions n’entravent pas encore plus les droits des plus fragiles.


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  • FIN NOVEMBRE, À MANILLE, AVANT LE SOMMET DE PARIS, DES MILLIERS DE MANIFESTANTS PARTICIPAIENT À UNE MARCHE POUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUESamedi, 12 Décembre, 2015
    Humanite.fr

    Nous nous mobiliserons pour avoir le dernier mot le 12 décembre !

    Les États-membres de l’ONU avaient un double objectif lors de cette COP 21 : prendre des mesures permettant de rester en deçà de 2°C de réchauffement climatique et définir un nouvel instrument juridique pour l’après 2020 afin d’accroître l’ambition des politiques climatiques futures. En entérinant des contributions nationales (INDCs) qui conduisent vers un réchauffement climatique supérieur à 3°C, sans mécanisme obligatoire et contraignant permettant de revoir ces objectifs à la hausse, la COP 21 et les États se montrent incapables de désamorcer la bombe climatique.

    Pour Maxime Combes, porte-parole d’Attac France sur les enjeux climatiques, « la mention d’un objectif d’1,5°C ne saurait masquer l’absence d’engagements chiffrés de réduction d’émissions de GES pour les années à venir ; sans feuille de route clairement établie, y compris en matière de financement, nous avons affaire à un accord sans ambition, non contraignant, injuste et clairement déséquilibré, à l’opposé des annonces de Laurent Fabius et François Hollande le 30 novembre dernier. Contrairement aux annonces visant à obtenir un accord universel, par la décision consistant à exempter les secteurs de l’aviation civile et du transport maritime (presque 10 % des émissions mondiales et en croissance exponentielle), les États illustrent leur refus de contenir la globalisation économique et financière, le commerce international devant se poursuivre sans entraves, même sur une planète morte ».

    « Parfois, dans des moments difficiles, une conférence internationale prend des décisions courageuses et visionnaires fait remarquer Geneviève Azam porte-parole d’Attac France. Ce n’est pas le cas à la COP 21, avec un accord très en dessous du changement de cap requis. A la catastrophe déjà commencée, l’accord de Paris oppose un bricolage constitué à partir de la somme des égoïsmes nationaux, aussi bien en matière de financements que d’objectifs de réduction des émissions. Les textes proposés, les options quotidiennement ajoutées et supprimées, au gré des lobbies et des intérêts des États, traduisent l’absence de cap collectif. Le souffle éthique et politique qui manque est celui des mouvements de base, des résistances, des alternatives, dont l’énergie et la vision relient les expériences locales à des enjeux qui les dépassent ».

    Pour Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac France, « le très pâle accord qui s’annonce reflète l’impuissance individuelle et a fortiori collective des gouvernements à s’attaquer aux causes réelles des dérèglements climatiques. Rien d’étonnant : l’avidité des multinationales, les énergies fossiles et l’obsession de la croissance sont considérées comme des données intouchables. La France se prétendait exemplaire, elle ne remet pas en cause ses propres projets climaticides. Elle a tenté d’étouffer les mobilisations de rue au prétexte de l’état d’urgence. Attac France et ses partenaires ont refusé de se taire : malgré les interdictions et les menaces, nous avons multiplié les actions et initiatives qui culmineront ce samedi 12 décembre au coeur de Paris. Nous enverrons ainsi un message d’espoir et d’action aux citoyens du monde entier : “ils” ont failli, décrétons ensemble l’état d’urgence climatique – Ayons le dernier mot ! ».

    Avec de nombreux partenaires, Attac est à l’initiative de deux actions le 12 décembre, auxquelles ses adhérent.e.s sont appelé.e.s à participer massivement :
    à 12h avenue de la Grande Armée : « nos lignes rouges pour une planète juste et vivable »

    Samedi, nous nous rassemblerons avenue de la Grande Armée, pour honorer la mémoire de celles et ceux qui ont déjà été les victimes du changement climatique, et celles et ceux qui le seront dans le futur. Par milliers, nous nous rassemblerons le long de cette avenue pour tracer cette ligne rouge avec nos corps. Au départ de l’avenue de la Grande Armée se trouve l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu. Au bout de cette avenue se trouve La Défense, là où siègent les industries fossiles, les véritables responsable de ces crimes climatiques, et ceux qui les soutiennent financièrement.

    Cette action nous rappèlera qu’il n’y a pas de triomphe total dans la bataille contre le changement climatique. Trop a déjà été perdu - mais chaque victoire s’obtiendra grâce à une mobilisation citoyenne forte.
    •    plus d’informations sur l’action « Lignes rouges »
    •    l’appel aux « Lignes rouges » signé par de nombreuses personnalités


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  • Alors que la COP21 bat son plein à Paris, l’Europe commence à recevoir du pétrole issu des sables bitumineux canadiens, l’un des hydrocarbures les plus nocifs qui soit pour le climat. Les géants pétroliers comme Total ou Shell tâchent de faire bonne figure dans le cadre de la COP21 en vantant leurs investissements dans le gaz, mais ils préparent en même temps leurs raffineries européennes à recevoir les sables bitumineux canadiens. Ces derniers commencent à envahir l’Europe, directement ou via leur réexportation depuis les États-Unis.

    Lire la suite :

    En pleine Conférence climat, l'Europe ouvre les bras aux sables bitumineux canadiensEn pleine Conférence climat, l'Europe ouvre les bras aux sables bitumineux canadiens

    Alors que la COP21 bat son plein à Paris, l'Europe commence à recevoir du pétrole issu des sables bitumineux canadiens, l'un des hydrocarbures les plus nocifs qui soit pour le climat.

    http://multinationales.org/En-pleine-Conference-climat-l-E

    Repris par : En pleine Conférence climat, l’Europe ouvre les bras aux sables bitumineux canadiens - coco Magnanville


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  • MARIE-NOËLLE BERTRAND, l'Humanité, 11.12.2015

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    FIN NOVEMBRE, À MANILLE, AVANT LE SOMMET DE PARIS, DES MILLIERS DE MANIFESTANTS PARTICIPAIENT À UNE MARCHE POUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE.

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    Jeudi, la possibilité que les négociateurs tranchent en faveur de l'objectif revendiqué par les pays vulnérables ne paraissait plus incongrue. Mais peut-être pas complètement philanthrope...

    Sur le papier, la variation d'un demi-point après la virgule peut sembler dérisoire. Sur le terrain, elle change tout. « Un monde à 2 °C est peutêtre vivable pour certains pays », résume Monica Araya, directrice de la fondation costaricaine Nivela. « Mais pour d'autres, c'est la mort. » Les États choisiront-ils l'autre option, celle visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la fin du siècle ? Impossible, à l'heure de boucler ces lignes, de savoir s'ils en avaient même encore la possibilité ce matin. Les négociations sont censées s'achever ce soir, et, depuis deux jours, les versions successives de projet d'accord se ramassent à la pelle. Une énième variante du texte (la dernière avant la finale?) devait être présentée aux pays hier soir.

    Toujours est-il que, jusque-là, la possibilité de s'engager à limiter le réchauffement à « moins de 1,5 °C » figurait encore parmi les options proposées. Mieux : l'idée qu'elle puisse être maintenue dans le texte définitif ne paraissait plus totalement incongrue, elle qui l'était encore il y a peu.

    En 2009, à Copenhague, les États avaient fini, laborieusement, par s'entendre sur « l'objectif des 2°C ». Cette année, ceux du G20, réunis quelques semaines avant la COP21, ont traîné des pieds à le reprendre à leur compte. Alors 1,5°C... Certes, les pays les plus vulnérables, eux, n'ont jamais cessé de les revendiquer. Mais au regard des rapports de force, il semblait hasardeux d'envisager qu'ils l'emportent.

    Le Climat Vulnerability Forum dit avoir convaincu 113 pays

    L'intervention de François Hollande, qui, à l'ouverture de la COP21, citait cet objectif au rang de ceux à obtenir pour avoir un accord réussi, aura changé la donne. De même que l'organisation d'une forme de coalition d'États, qui, depuis des mois, exerce un plaidoyer intensif auprès des autres gouvernements.

    Conduit par les Philippines, le Bangladesh et le Costa Rica, le Climate Vulnerability Forum (Forum de la vulnérabilité climatique, CVF) revendique aujourd'hui quarante-trois pays membres, petits États insulaires menacés par la montée des eaux ou pays pauvres déjà sévèrement frappés. « En Éthiopie, le phénomène El Nino affecte 10 millions de personnes », rappelle un négociateur. « Imaginez ce que cela pourrait donner avec un réchauffement global de 2 °C ! »

    « Nous voulons rappeler au monde cette responsabilité morale », reprend Monica Araya. « Le CVF s'adresse tout autant aux pays développés qu'aux économies émergentes (la Chine, l'Inde... ­ NDLR), dont la revendication de continuer à émettre va à l'encontre de notre survie. » La dichotomie n'est pas simple, reconnaît-elle. « Qu'est-ce qui doit primer ? Leur droit à continuer de se développer, ou le nôtre à exister ? » Quoi qu'il en soit, le CVF dit avoir convaincu 113 pays à soutenir sa cause. L'Australie, grand pollueur parmi les pollueurs, n'excluait pas de le faire. Les États-Unis eux-mêmes affirment qu'ils pourraient accepter une mention du 1,5 °C dans le texte (des options édulcorées existent pour en alléger la portée).

    Surprenant, de la part de pays qui, par ailleurs, rechignent à renforcer leurs efforts? Presque louche, même. « Il ne faudrait pas que le 1,5 °C se résume à un simple affichage et masque la faiblesse, dans l'accord, des mécanismes de réduction concrète des réductions de gaz à effet de serre », note en substance le Réseau action climat. D'autres n'excluent pas qu'il serve de point d'appui aux partisans de la géo-ingénierie. « Compte tenu des trajectoires de réchauffement actuelles, il n'est pas possible de le tenir sans faire appel à des techniques de capture et stockage du carbone », estime ainsi Gene-viève Azam d'Attac.

    Hervé Le Treut, climatologue et membre du Giec, souligne lui aussi que c'est loin d'être gagné. « L'atteindre implique entre autres une réduction très rapide des gaz à effet de serre et le maintien de 80 % des réserves d'hydrocarbures connues sous le sol. » Et à brève échéance, effectivement, difficile de l'envisager sans développement des techniques de captage et de stockage du carbone. « Il n'est d'ailleurs pas sûr que nous soyons capables de les mettre en oeuvre à grande échelle », relève le scientifique. Les prototypes déjà expérimentés sont une chose. Le stockage de milliards de tonnes de CO2 en est une autre.

    40 C'EST, EN CENTIMÈTRES, LA HAUSSE DU NIVEAU DES MERS ATTENDUE À LA FIN DU SIÈCLE AVEC UN RÉCHAUFFEMENT GLOBAL DE 2 °C.

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    Les négociations boucleront-elles dans les temps ? Ce serait une première dans l'histoire des négociations. Laurent Fabius met tout en oeuvre pour y arriver au Bourget. Plusieurs pays le soutiennent. Reste à savoir si la valeur d'un accord se mesure à l'heure à laquelle il tombe ? Non, répond la société civile, qui juge qu'au regard de ce qui est sur la table, des prolongations ne seraient pas un luxe.

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