• REVOLUTION INTEGRALE : ……..Plutôt que d’essayer de réformer la société, ils veulent en construire une autre

    Né en Catalogne, le mouvement des coopératives intégrales s’étend doucement. Ses membres ont renoncé à réformer la société. Ils préfèrent en construire une autre, « libérée des dominations capitaliste, de genre et de race » ; une société sans État, dont les citoyens exercent ensemble un pouvoir autonome, à la base. Les principaux outils pour y parvenir : la démocratie directe, des structures coopératives, et la monnaie sociale comme moyen d’échanges échappant au système dominant.

    L’utopie est forte ; elle séduit plusieurs milliers de personnes, qui s’emploient au jour le jour à la transformer en réalité.

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    Les maisons appartiennent au peuple, ni expulsion, ni évacuation, les Barrikadas résistent !

    DOSSIER

    . La Coopérative Intégrale Catalane.

    . Calafou : en route pour le post-capitalisme.

    . Eco-réseaux : une dynamique propre.

    . Coopération Intégrale Toulousaine : pas à pas mais sûrement.

    Lire l'article intégral : REVOLUTION INTEGRALE : ……..Plutôt que d’essayer de réformer la société, ils veulent en construire une autre | Eclairages publics

    Plus d’informations :

    Coopérative Intégrale Catalane.

    Documentaire vidéo "Dreceres" .

    Manuel de désobéissance économique (manualdesobediencia, PDF en castillan) et site.

    Enric Durán : émission de Radio Catalunya.

    L’Albada : Site et Documentaire Dreceres (partie).

    Articles de Reporterre : Ni capitallisme ni Etat / Hors Etat et hors marché / En Catalogne, une colonie éco-industrielle.

    A lire dans le n°441 de la revue Silence (janvier 2016), un article sur Can Decreix (Cerbère, 66), « un centre pour améliorer les alternatives décroissantes« .


    L’appel à la Révolution Intégrale énumère notamment les idées suivantes :

    . Contre les dominations, construire d’autres sociétés à travers une révolution intégrale.

    . Auto-organisation en assemblées populaires souveraines.

    . Remise en question de l’État dans toutes ses versions.

    . Récupérer la propriété comme bien commun.

    . Construire un système public coopératif et auto-gestionnaire.

    . Nouvelle économie basée sur la coopération et la proximité.

    . Révolution intégrale à partir de groupes locaux avec un objectif global.

    Lire aussi :Coopération Intégrale Toulousaine.

     

     


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  • Confédération paysanne COP21Editorial

    La bourse ou la vie

    A peine sortis de la COP 21 et de la trêve des confiseurs, nous revoilà sur les routes, nombreux, à nous mobiliser afin de soutenir nos collègues paysans de Notre-Dame-des-Landes. L'insupportable acharnement dont ils sont victimes de la part de l'Etat et d'AGO-Vinci est inadmissible, révoltant, mais aussi source d'envies de résistance. Oui, les paysans, anciens et nouveaux, de Notre-Dame-des-Landes resteront vivre dans leur pays bocager. Non, cet aéroport du passé ne se fera pas.

    Après la mise en scène d'une sortie de COP 21 triomphante et ô combien émouvante (ah... les larmes de Laurent Fabius), le premier acte posé par l'exécutif est donc... de continuer à orienter et développer des projets inutiles, datés, périmés...

    Qu'en penser ? A vrai dire… qu'on se soucie peu de la cohérence des discours, des actes, des promesses... Bref, qu'on méprise de façon absolue des engagements pris... La parole de l'Etat, du Président de la République, si silencieux sur ce dossier, est inexplicable... Alors, à son hautain silence, continuons d'opposer notre détermination non-violente et sans faille face à cette voracité, cette volonté effrénée de bétonner, de détruire la vie.

    Nous serons extrêmement vigilants, extrêmement déterminés et mobilisés. La vie si riche de Notre-Dame-des-Landes doit être préservée... et tant pis pour leur appétit irrépressible de profits... La bourse plutôt que la vie disent-ils ?

    Allons, un peu de sérieux… rien ne vaut la vie.

    Lire la suite :http://www.confederationpaysanne.fr/nl/fil_paysan.php?nl=1&num=63

     


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  • 12 janv. 2016 | Par Maxime Combes - Mediapart.fr

    Lors de la COP21, François Hollande a promis une « révolution climatique ». Elle aurait déjà dû justifier l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Voici pourquoi, en cinq arguments étayés qui devraient s'imposer à qui désire être sérieux en matière de climat.

    Après la COP21

    Le 12 décembre dernier, en conclusion de la COP21, François Hollande déclarait que « la France mettrait tout en œuvre pour appliquer l’Accord de Paris ». Cet accord réaffirme que l'ensemble des Etats de la planète s'engagent à « contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels ». Objectif suffisant pour invalider le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.

    Pour le climat, ne plus construire d’infrastructures climaticides

    Ce ne sont pas des militants pour la justice climatique qui l'affirment. Mais les chercheurs Steven Davis et Robert Socolow, de l'université de Princeton. Dans une étude publiée en août 2014, ils montrent comment les « engagements-carbone » – carbon commitments en anglais – des infrastructures existantes hypothèquent le déploiement de nouvelles infrastructures du même type.

    Leur étude porte sur les centrales thermiques. En rapportant à une même date le total des émissions que les infrastructures existantes vont relâcher au cours de leur vie, les deux chercheurs montrent, sous un jour nouveau, comment les investissements actuels dans la construction de nouvelles centrales thermiques sont absolument insoutenables.

    Menée sur les centrales thermiques, « l'analyse est similaire » dans le secteur des transports selon les auteurs. Il a été calculé que les « engagements-carbone » de nos économies sont tels qu'il faudrait cesser de construire de nouvelles infrastructures liées aux énergies fossiles à compter de 2018 : rester en deçà des 2°C implique de « stopper des infrastructures émettrices plus rapidement que celles qui sont construites » selon Davis et Socolow.

    Un résultat conforme à celui énoncé par l'Agence internationale de l'énergie dès 2012 qui affirmait que« près des quatre cinquièmes des émissions de CO2 possibles d'ici à 2035 sont déjà engagées par les centrales électriques, les usines, les bâtiments existants », recommandant « des mesures pour réduire les émissions avant 2017 ».

    Nous y sommes. 2017, c'est l'année prochaine.

    Pour rester en deçà des 2°C de réchauffement climatique – ou mieux 1,5°C – énoncés par l'Accord de Paris, ne pas construire de nouvelles infrastructures climaticides devient un impératif. L'aéroport à Notre-Dame des Landes n'est pas un investissement d'avenir. C'est le projet-vestige d'une économie et d'une philosophie du siècle passé qu'il nous faut apprendre à dépasser.

    Lire l'article intégral en PDF : Pour le climat il faut abandonner le projet NDDL

    Plan de l'article :

    • Pour le climat, réduire les émissions (et le trafic) de l'aviation civile
    • Pour le climat, préserver les zones humides.
    • Pour le climat, préserver les terres agricoles
    • Conclusion : Bye-bye Notre-Dame des Landes

    SOURCE: https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/120116/pour-le-climat-abandonner-laeroport-de-notre-dame-des-landes


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  • Notre-Dame-des-Landes : « Nous sommes des opposants à abattre »

    Rassemblement mercredi 13 mai 10h30 devant le Palais de Justice

     A la veille de l’audience au tribunal de Nantes, où à la demande de Vinci, le tribunal est appelé à se prononcer sur l’expulsion des quatre paysans et des habitants de la ZAD, la tension grandit autour de Notre Dame des Landes. La Préfecture annonce l’arrivée de nouvelles forces de police. Le président du conseil régional LR et son collège PS du département ne trouvent pas de mots assez violents pour exiger la mise au pas des « extrémistes » qui s’opposent au projet d’aéroport et appeler au début des travaux. « L’affrontement tant redouté se profile »conclu ce mardi matin le quotidien Ouest-France.
     

    Ensemble justice climatique NDDL

    A la veille du procès et du rassemblement citoyen à 10h30 devant le Palais de Justice, nous publions ci-dessous l’intervention prononcée samedi par Marcel et Sylvain, paysans sur la ZAD

    « Merci d’être venus vous battre contre cette demande d’expulsion. Un des risques face à la justice face au rouleau compresseur de l’Etat et de Vinci, c’est de se sentir seul. Merci, d’être si nombreux. Les porteurs du projet devront prendre en compte cette foule, nous ne sommes pas seuls contre ce projet. Il faudra tenir compte de cette foule qui ne veut pas d’un aéroport à Notre Dame des Landes. 

    En effet, ce n’est pas seulement pour nous que vous êtes là. C’est pour dire que ce projet ne doit pas faire un seul pas dans la direction d’un début de travaux. 

    Qui sommes-nous ? Des habitants, locataires bien avant 2008 ; par exemple Alphonse qui vit ici depuis plus de 80 ans. Beaucoup y ont vécu toute leur vie d’adulte. 

    Tous nous étions ici pendant l’opération César, avec une foule de combattants harassés voire blessés, avec les flics à proximité. Tous nous avons vécu l’occupation policière qui a suivi. Nous avons mis à disposition de la lutte la Vache Rit, la Rolandiére, les Fosses Noires. 

    Avec l’aide des terres de Bellevue, nous avons réorganisé l’usage du foncier pour gérer les dégâts de l’opération César et s’organiser avec les activités agricoles de sème ta Zad. Les paysans ont acheté soit du foncier en bordure de zone, soit une maison dans la zone pour limiter l’emprise de Vinci. Les paysans ont participé d’une façon ou d’une autre à la grève de la faim. Hervé était le premier occupant illégal en s’installant en 78 sur les terres de ses parents. 

    Nous ne gênons pas physiquement Vinci pour l’année 2016, quels que soient ses projets. Mais nous sommes des opposants à abattre, nous n’avons pas encaissé les chèques des expropriations et nous n’avons jamais signé de bail annuel avec Vinci pour vivre dans nos maisons ou utiliser nos parcelles historiques. Selon la bible de Vinci, notre activité agricole est illégale et donc nous devons partir. 

    Pour dire vrai, cette procédure nous a surpris. Après les jugements de 2012, nos dossiers dormaient tranquillement. Depuis 1974, beaucoup de dossiers marqués Notre dame ont dormi et longtemps. Nous avons pensé qu’il s’agissait du sommeil qui précède la victoire. Nous nous sommes habitués à vivre cette situation instable, à le vivre sereinement et à tenir nos maisons et nos fermes comme si le projet n’existait pas. Nous vivons dans cette zone dite de non droit, à côté de ces gens dits ultra violents. Nous le vivons plutôt bien, il y a des complications bien sûr, mais si vous connaissez une communauté de 300 personnes sans complications, faites nous signe. 

    Face à la propagande criminalisant les zadistes, il y a maintenant ce film de 25mn auto réalisé et disponible sur le net, et le dossier agricole de la Zad dans Campagnes Solidaires. Les gens peuvent aimer ou pas, mais au moins ce sera en connaissance de cause. 

    Cette ambiance sur la ZAD a permis des réunions, entre différentes composantes de la lutte pour réfléchir à notre avenir après la victoire. Cet avenir de la zone, nous le voulons sans aéroport. Nous le voulons commun. Nous voulons que tous historiques agriculteurs et locataires, et occupants d’autre part y aient une place. Nous voulons prendre soin de tous les habitants. 

    Aujourd’hui, c’est l’enjeu, prendre soin des historiques pour qu’ils puissent rester à Notre dame. Expulser les historiques, c’est finalement un bon angle d’attaque. On peut communiquer sur les longs délais qu’ils ont eu pour s’organiser y compris pour faire les recours. 

    Les Ailes pour l’ouest ont déjà essayé de faire le buzz sur « tout l’argent qu’ils touchent, ils ne sont donc pas maltraités». Le coup de génie, c’est les astreintes financières qui les feront partir sans besoin de la force publique. 

    Nous, on imaginait les CRS mettant les vaches dehors et là ça craignait. Ils ont de bien meilleurs moyens que cela : les astreintes. Mais Déloger les historiques seuls n’a pas de sens. Vinci ne peut pas se contenter d’obtenir notre départ sous quelques mois, détruire tout trace humaine pour éviter une réoccupation et revenir voir six mois plus tard. 

    Non le calendrier est étroit. 2017 ne peut pas être une année de conflit à cause des élections. La période d’intervention pour la destruction des espèces les limite au printemps et donc au printemps 2016. 

    Aussitôt le départ des historiques fixé, il faudra attaquer l’expulsion des occupants, manu militari s’il le faut. Et dès le lendemain attraper 3 tritons de blasius, 2 crossopes aquatiques, 1 campagnol amphibie, quelques plantes rares et déposer tout cela dans un zoo du bocage nantais. 

    Expulser les historiques, c’est bien séparer des composantes de la lutte, ce que nous ne voulons pas. Mais c’est surtout le premier pas de début des travaux et cela il n’en est pas question. Nous ne le laisserons pas faire. Vous ne le laisserez pas faire. 

    Pourtant nous ne demandons pas la lune, juste le respect de la parole du président. Concrètement, nous demandons le retrait du référé expulsion des historiques et de toute procédure d’expulsion jusqu’à l’épuisement des recours. 

    Avant de se quitter, je voudrais que nous ayons une pensée pour notre collègue paysan Philippe Layat, opposant au grand stade de Lyon, exproprié et qui s’est fait tabasser le 25 décembre dernier chez lui. 

    La violence peut prendre différents visages, mais nous gagnerons tous ensemble ».

    http://www.ensemble44-fdg.org


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