• Le 28 février 1992, l'avion de Jean-Marie Le Pen est empêché d'atterrir à Bastia. Ensuite, il est contraint d'annuler son meeting à Ajaccio. En 2012, sa digne fille est accueillie chaleureusement en Corse. Pire, au premier tour de la présidentielle de 2012, 74% de votants, elle obtient 24,39% des suffrages exprimés, derrière Nicolas Sarkozy, lui avec 31,41%. Au 2e tour, la Corse vote à droite avec 55,87% pour Sarkozy et 44,13% pour celui qui était contre la finance.

    Fascisti fora
    1992 / Fascisti fora / Les fascistes dehors

    La Corse avait donc accordé 24,39% des suffrages à la digne fille de son père, alors que la moyenne nationale de l'extrême droite était de 17,9%

    Certes, pour ces élections territoriales de 2015, l'extrême droite n'engrange que 10,8% des voix. Mais où sont passés les autres, ont-ils pris le maquis en attendant de libérer la Corse, en vociférant "Arabi fora", "Arabe dehors" dans la langue nationale de la patrie des Droits de l'homme et du citoyen?

    "La France aux Français" n'a-t-elle pas la même résonnance brune que "la Corse aux Corses"? Ceux qui ont déambulé tranquillement à Ajaccio, sous l'état d'urgence alors que les forces de l'ordre et de sécurité sont en alerte maximum, dans le quartier dit les Jardins de l'empereur, en proférant des propos racistes, en défonçant des portes d'immeuble, en saccageant un lieu de culte musulman, ne sont toujours pas inquiétés. Pire, hier encore, ils s'entassaient aux portes du quartier, sous la protection de la police du préfet de François Hollande, comme pour obliger les prolétaires de ce quartier à rester terrer chez eux.

    manifestations-violentes-ajaccio-corse-la-tristesse-jean-luc-melenchon
    2015 / Arabi fora", "Arabe dehors"

    A qui profite le crime, sinon à un quarteron de voyous qui agressent des agents des services publics afin de pérenniser l'insécurité et perpétrer leurs trafics notoirement connus?

    A qui profite le crime, sinon à François Hollande et à Marine Le Pen qui, par leurs actes et leurs choix, attisent la désespérance et la déraison, pour être au 2e tour de l'élection présidentielle de 2017?

    A qui profite le crime, sinon aux nationalistes et à leur programme politique qui ont retiré les marrons du feu lors du 2e tour de ces élections territoriales, sans s'attaquer au capitalisme?

    SOURCE : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2015/12/crise-insecurite-et-racisme-en-corse-a-qui-profite-le-crime

    "Que l'on se comprenne bien, je suis fier de ma langue occitane, celle que parlait au quotidien mon arrière-grand-père Français lors de la Révolte du Midi en 1907 contre le gouvernement réactionnaire de Paris. Celle dans laquelle jurait mon grand-père Français, suant sang et eaux dans sa petite vigne, pour arrondir des fins de mois difficiles de fonctionnaire monteur en ligne téléphonoques par monts et par vaux. Celle que parlait le piquet de grève en mai-juin 1968, auquel mon père délégué syndical CGT de son entreprise en grève appartenait, et qui occupait la mairie de Port-la-Nouvelle, dans l'Aude".

    "A travers l'occitan, c'est le Languedoc, "province à langue étrangère" sous la royauté, mais qui sut renverser la monarchie absolue de droit divin, c'est la Commune de Narbonne en 1871, c'est Jean Jaurès devant les mineurs de Carmaux, c'est le 17e de Béziers qui tourne ses crosses en 1907, c'est la Résistance populaire contre l'occupant nazi et les collabos de Pétain et du patronat".

    "Oui, je suis un occitaniste militant, mais toujours prêt également à défendre la République française une et indivisible. Mais sans oublier les luttes pour la justice et le progrès social qui égrénèrent l'histoire de la France dans la langue de Robespierre, mais aussi en langue d'Oc ou en corse, et même en espagnol dans les maquis résistants du Midi occupé".


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  • L’année 2015 touche à sa fin. Elle a commencé et s’est achevée dans le sang. Celui du peuple tout entier avec les attaques de janvier et de novembre. La France a été meurtrie dans ce qu’elle a de plus beau : sa culture, son humour, sa jeunesse, son irrévérence. Ce que visaient les terroristes était ce que nous avons de plus cher : la République. C’est-à-dire ici d’abord : l’égalité, la fraternité, la concorde. Tout ce qui fait que notre peuple tient comme un bloc cohérent au-delà de nos différences.


    « Le vieux monde se meurt,
    le nouveau monde tarde à apparaître,
    et dans ce clair- obscur
    surgissent les monstres. »

    Antonio Gramsci


     

    La situation politique

    En décembre, la tristesse s’est muée en haine et en colère. Au deuxième tour des élections régionales, le Front national a battu un nouveau record absolu de voix. L’abstention, elle aussi, a été forte. Ces deux éléments sont un signal. Il y a dans notre pays une masse immense de gens qui rejettent le système politique classique et qui veulent « tout faire sauter », pour reprendre les mots de Jean-Luc Mélenchon.

    Face à cette situation, le gouvernement continue dans la mauvaise pente qu’il a prise depuis le début du quinquennat de François Hollande. Celle qui le conduit à imiter la politique de Nicolas Sarkozy et, même, à aller encore plus loin que lui dans la destruction des droits du peuple : attaques contre les retraites, dérégulation du travail le dimanche et du travail de nuit, etc. L’apothéose a été atteinte avec l’état d’urgence et quelques annonces piochées dans le lexique du FN après les attaques du 13 novembre.

    Assumer notre part de responsabilité

    Mais il serait trop facile de ne regarder qu’autour de nous et de ne pas voir la part de responsabilité qui est la nôtre. Il y a eu quatre élections depuis la présidentielle de 2012 : européennes, municipales, départementales et régionales. À chaque échéance, nous avons essuyé des revers pendant que nos ennemis progressaient. Et à l’issue de chaque étape, nous avons tiré un même constat : « il faut faire autrement ». Sans jamais mettre en application l’« autrement ».

    Nous nous sommes ainsi condamnés à échouer. De manière assidue, nous avons marché vers l’abîme en sachant pourtant que la route que nous empruntions y conduirait. Cela est d’autant plus grave que dans la période que nous vivons, il ne s’agit pas seulement d’échéances électorales : il s’agit du cours de l’Histoire.

    Le vieux monde se meurt. Chacun le sent en son for intérieur. Qu’il s’agisse de la vie politique, de la situation économique, de la géopolitique ou du dérèglement climatique, nous savons que nous allons au devant de dangers qui peuvent être aussi importants que ceux qu’ont connu nos aînés. Et notre camp, celui des humanistes et des progressistes, reste les bras ballants ou, pire, rejoint le vieux monde et ses sables mouvants qui nous aspirent irrémédiablement vers le fond.

    Fédérer le peuple plutôt que rassembler la gauche

    La stratégie qui vise à rassembler en un bloc une gauche émiettée ne fonctionne pas. D’abord parce que les miettes refusent de se mettre ensemble quand trop d’intérêts particuliers sont menacés. Ensuite parce que même lorsque le rassemblement des miettes est réalisé au prix de longues tractations, le succès n’est pas au rendez-vous. Parce que le gouvernement est décrit médiatiquement comme « la gauche au pouvoir ». Et que lorsque nous disons que nous voulons faire une politique « vraiment de gauche », les gens comprennent d’abord que nous allons faire une politique encore pire que celle du gouvernement.

    Nous devons donc faire « autrement ». Cet autrement, c’est celui qu’a proposé Jean-Luc Mélenchon dès la fin de l’année 2014 dans L’Ère du peuple, dont la quatrième de couverture annonce la thèse : « Si les puissants n’ont plus peur de la gauche édentée par Hollande, ils ont plus que jamais peur du peuple ». Fédérer le peuple, voilà quel doit être notre objectif si nous voulons inverser la pente et, de nouveau, être celles et ceux qui écrivent l’avenir. Pour le faire, nous devons mettre en place les conditions culturelles et matérielles qui permettront cette fédération populaire.

    Lire la suite : En 2016, préparons la fin du vieux monde/http://antoineleaument.fr/

    Conclusion du texte :

    Préparons la fin du vieux monde

    2015 s’achève. 2016 commence. Nous devons faire de cette année une double révolution. Une révolution politique en cessant de s’acharner dans la voie qui mène à l’abîme et en s’engageant dans celle qui, peut-être, nous permettra de redresser la barre ; une révolution stratégique en pratiquant rigoureusement les méthodes de bataille culturelle qui fonctionnent le plus efficacement et en développant les outils qui nous permettront de nous mettre en réseau. Je crois que c’est en agissant ainsi et en agissant ainsi seulement que nous pouvons reconquérir le terrain perdu et empêcher la catastrophe qui s’annonce irrémédiablement si nous ne faisons rien.

    Le vieux monde se meurt. C’est une certitude désormais. Le tout est de savoir si nous voulons être emportés avec lui ou être celles et ceux qui lui donneront le coup de grâce. Mon choix est fait. J’espère que le vôtre aussi.


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  • Canaille le Rouge, le c@rnet, ses p@ges.
    de-gaulledecheancPar un curieux raccourcis de l'histoire, le jour où le peuple espagnol retrousse ses manches pour déboulonner Franco des rues de Madrid, le PS de ce côté-ci des Pyrénées réinstalle un socle de marbre rose veinée de bleu et de brun pour porter les idées de Pétain.
     
    Et "canempechepasnicolas" d'ajouter : (Déchéance ...Hollande choisit son camp)

    Le gouvernement Daladier a décidé, dès le 12 novembre 1938, d’assigner à résidence ou même d’interner dans des centres spéciaux les « étrangers résidant en France, s’ils sont dans l’impossibilité de trouver un pays qui les accepte, et s’ils ne peuvent, sans péril pour l’ordre public, jouir de cette liberté encore trop grande que confère l’assignation à résidence » (voir infra le texte du décret-loi du 12 novembre 1938). Il s’agit d’« étrangers indésirables », de « ressortissants ennemis », de réfugiés, en particulier de Républicains espagnols après la chute de Barcelone.

    À Rieucros, en Lozère, un premier camp avait été ouvert le 21 janvier 1939. Une centaine d’autres serviront aussi à l’« hébergement », à l’« internement », au « regroupement », à la « concentration » d’exilés et d’étrangers.

    Surviennent la débâcle et la défaite.

    En vertu de l’article 19 de l’armistice, les Allemands vont cueillir, dans ces camps, les réfugiés antinazis qui y étaient détenus. Le 12 juillet 1940, le maréchal Pétain cumule pouvoirs exécutif et législatif. Il entend purifier la nation de tous les éléments supposés avoir provoqué son déclin, et envoie juifs, nomades, communistes et résistants dans les camps.


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  • Audrey Loussouarn
    Lundi, 28 Décembre, 2015
    L'Humanité
     
    Pendant deux jours, saccages et rassemblements racistes ont secoué un quartier d’Ajaccio après des incidents provoqués par un groupe de voyous jeudi. Le préfet interdit les manifestations jusqu’au 4 janvier.
    barrière anti-émeute

    Deux jours consécutifs de haine et de relents xénophobes qui ont tout d’une tentative d’exécution punitive. C’est avec cette dure réalité que se sont réveillés les habitants d’Ajaccio (Corse-du-Sud), hier matin. Et dans le quartier des Jardins de l’Empereur, où ont eu lieu les exactions, un dispositif pour «â€¯sanctuariser » le quartier, composé de 150 CRS et gendarmes, a remplacé les marcheurs, drapeaux corses en main. A priori, les habitants ne les verront plus : le préfet de Corse, Christophe Mirmand, a décidé de prendre dans la nuit de samedi à dimanche un arrêté d’interdiction de manifester dans ce quartier, jusqu’au 4 janvier. Une décision d’interdiction majoritairement saluée. EELV appelle, face à ces manifestations «â€¯aux allures de pogrom antimusulman », à ce qu’elle soit «â€¯maintenue tant que les risques de débordements existent ».

    Car la haine a pris très vite, vendredi soir. Un rassemblement réunissait dans l’après-midi 600 personnes devant la préfecture, pour soutenir deux pompiers et un policier blessés dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’un «â€¯guet-apens » mené dans le quartier des Jardins de l’Empereur par «â€¯de nombreux jeunes encagoulés », selon la préfecture. Un groupe de 250 à 300 personnes s’est alors détaché de la manifestation pour se diriger vers le lieu de l’incident, où vivent quelque 1 700 personnes, avec la ferme intention de se faire justice eux-mêmes. Leur cible : les musulmans. Une salle de prière, à 500 mètres du quartier ciblé, a été saccagée, des exemplaires du Coran ont été partiellement brûlés à grand renfort d’amalgames et d’appels à la haine comme «â€¯Arabi fora (les Arabes dehors) » et de «â€¯On est chez nous ! ». Un restaurant de kebab a également été attaqué. Les auteurs ?

    «â€¯Il y a des accès de fièvre de la part de personnes, au demeurant simples, qui disent ne pas être voyous. Certes, mais elles sont racistes. La Corse a beaucoup de difficultés et elle n’a pas besoin de cela… », déplore Dominique Bucchini, ex-président PCF de l’Assemblée de Corse et membre de la nouvelle Assemblée.

    Appel au calme 
de Dominique Bucchini

    Le quartier, où «â€¯la population d’origine étrangère représente la moitié des habitants », est, habituellement, «â€¯relativement tranquille », disait hier le préfet à l’AFP. Les propos tenus «â€¯pourront donner lieu à des poursuites si leurs auteurs sont identifiés », a-t-il annoncé.

    Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), voit en ces actes le reflet d’un «â€¯nationalisme exacerbé et (de) la culture de la violence » en Corse et cible l’«â€¯ivresse ethniciste » des nationalistes, fraîchement élus à la collectivité territoriale.

    De leur côté, les fédérations PCF de Corse-du-Sud et de Haute-Corse ont conjointement dénoncé ces «â€¯représailles antireligieuses » et «â€¯manifestations racistes ». Elles insistent sur le «â€¯respect des lois de la République » qui reste un principe pour les «â€¯agresseurs cagoulés comme pour les “vengeurs” instrumentalisés ». «â€¯C’est aux forces de l’ordre, et à elles seules, qu’il revient de traquer les voyous et de les traduire devant les tribunaux », concluent-elles.

    Même idée chez Dominique Bucchini pour qui «â€¯s’il y a quelques individus qui méritent d’être traduits devant la justice, il faut encore laisser la police avoir le temps et les moyens de les retrouver ». En attendant, comme beaucoup, il appelle au calme alors qu’«â€¯apparaissent des amalgames qui ne sont pas de mise ». «â€¯Notre histoire le prouve, en particulier lorsque les tirailleurs marocains sont venus en 1943 pour nous tirer d’affaire contre le fascisme. Il existe tout un pan de l’histoire de la Corse qui montre que la notion d’accueil est ancrée dans notre tradition. Bon nombre de travailleurs immigrés sont arrivés en Corse et mènent depuis une vie calme. Qu’ils croient en dieu ou pas… le problème n’est pas là », ajoute-t-il.

    Deux jeunes suspects 
placés en garde à vue

    Samedi, nombreux étaient les gendarmes mobiles et CRS qui veillaient aux abords de la deuxième journée de rassemblement. Au cas où un nouveau débordement aurait lieu. Sous leurs yeux, les messages de haine pullulaient toujours : «â€¯Ils sont tous les mêmes, des terroristes. Nous, on ne veut pas du Bataclan ici, le Bataclan c’est nous qui allons leur faire ! » lançait un manifestant au micro de France Info.

    «â€¯À la suite de ces événements et alors que partout en France l’état d’urgence est en vigueur, il est incompréhensible que des personnes manifestent à Ajaccio en proférant des propos racistes et xénophobes alors que, lors de la COP21, des militants écologistes ont été arrêtés et pour certains d’entre eux assignés à résidence, pour des raisons prétendues attentatoires à l’ordre public », souligne le Parti communiste dans un communiqué.

    Hier soir, un groupe, simplement bloqué par les forces de l’ordre à l’entrée du quartier, manifestait toujours sa haine, pendant qu’en parallèle deux jeunes suspectés d’être impliqués dans l’incident déclencheur de jeudi ont été placés en garde à vue...


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  • Le Monde.fr | <time datetime="2015-12-24T16:48:51+01:00" itemprop="datePublished">24.12.2015 / Des journaux étrangers critiquent l’extension de la déchéance de nationalité</time><time datetime="2015-12-25T13:37:09+01:00" itemprop="dateModified"></time>

    « François Le Pen » Tous ne vont pas jusqu’au titre choc du quotidien communiste italien Il Manifesto, mais plusieurs titres de la presse étrangère ont commenté, jeudi 24 décembre, la décision du président de la République d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité à l’encontre des binationaux nés français condamnés pour terrorisme.
    François Le pen Il manifesto

    Dans son édition européenne, le Wall Street Journal titre sur le « changement en France » provoqué par les attaques terroristes. Et le quotidien économique américain d’expliquer que le pays s’est vu forcé de « reconsidérer les principes qui soutiennent son identité nationale » : après la volonté d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, l’Etat français, « fondé sur la devise Liberté, Egalité, Fraternité, s’adapte » à la menace.

    Parlant de cette mesure comme du résultat « des attaques de la droite contre les idéaux français », le site saoudien Arab News dénonce un « cadeau idéologique au Front national », et craint que l’extension de la déchéance de nationalité « n’isole les musulmans » de France. Car, « première cible de la lutte contre le terrorisme », les musulmans risquent de vivre dans la crainte de perdre leur nationalité, poursuit l’éditorial du site saoudien. Et de conclure : « Un tel changement de la Constitution ne fera que renforcer le statut de citoyens de seconde zone dont beaucoup de musulmans français ont souffert. »

    Lire l'éditorial : Déchéance de nationalité, la double faute de François Hollande

    « Coup de poker » ou « boulet »

    Lire aussi :France. La “patrie des droits de l’homme” envisage de se doter d’un Guantánamo | Courrier international

    « Le président-protecteur a de nouveau laissé place, en France, au président-gaffeur », attaque le journal suisse Le Temps. Reconnaissant être « tombé dans le panneau » comme les autres médias après les annonces de Christiane Taubira en Algérie, le quotidien helvète y voit « une erreur qui en dit long sur les fractures au sein du gouvernement français, et sur l’autorité contestée de François Hollande ». Et Le Temps s’interroge : la garde des sceaux a-t-elle tenté de « forcer la main » au président ? Un président qui risque de « perdre son âme » avec ce « nouveau boulet politique », conclut le correspondant du quotidien.

    Vu de Belgique, le président français « prend le risque de cabrer la gauche », écrit le correspondant de La Libre Belgique, qui souligne que la « cohérence » qu’invoque Manuel Valls pour justifier cette mesure « est relative ». « Ce projet confirmé est, certes, dans la continuité de la promesse de François Hollande au Congrès de Versailles, […] mais il contredit à la fois les propos publics de la ministre de la justice, Christiane Taubira, mardi, et les confidences de Manuel Valls aux médias, ces jours-ci. »

    En somme, conclut-il, « le chef de l’Etat tente un coup de poker », espérant trouver à droite les voix qui lui manqueront à gauche pour voter cette réforme.

    Hormis les proches voisins (francophones), en cette veille de Noël, la décision de François Hollande n’a cependant pas fortement inspiré les éditorialistes étrangers. Du Guardian au New York Times, en passant par El Mundo, l’information est donnée sans grande prise de position.


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