• 23 Décembre 2015
     

    Mon communiqué au nom du PG :

     

    François Hollande a tranché : la déchéance de la nationalité pour les binationaux nés français sera finalement proposée au vote du congrès. 

     

    Une fois de plus, Hollande va ainsi faire pire que Nicolas Sarkozy qui avait imaginé cette mesure sans oser la mettre en place.

     

    Il s’agit d’une mesure inefficace contre le terrorisme et dont la portée symbolique est désastreuse : désormais, les citoyens français ne seront plus égaux selon leur filiation. Ces mesures marquent la déchéance morale de François Hollande et Manuel Valls qui, pour un mauvais coup politicien, portent une attaque inacceptable contre nos principes républicains et la définition française de la citoyenneté politique. C’est également un nouveau coup de pouce donné au FN, le premier à avoir proposé cette mesure.

     

    La constitutionnalisation de l’Etat d’urgence est tout aussi condamnable. Les lois actuelles sont largement suffisantes pour lutter contre le terrorisme. Constitutionnaliser l’Etat d’urgence c’est, pour reprendre les mots de M. Valls, considérer qu’un état d’exception est le fonctionnement normal de l’Etat de droit. Là encore François Hollande abime la République en s’attaquant à nos libertés.

     

    Le PG appelle à la mobilisation la plus unitaire possible contre ces mesures et demande à nos parlementaires de ne pas adopter ce changement constitutionnel.  

     

    Eric Coquerel : La déchéance morale de Hollande et Valls | Blog d'Éric Coquerel


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  • «On voit bien que ce que fait le président de la République et ce qu’annonce une partie du Parti socialiste, Manuel Valls, c’est de vouloir enterrer la gauche dans son ensemble »

    « On voit bien que ce que fait le président de la République et ce qu’annonce une partie du Parti socialiste, Manuel Valls, c’est de vouloir enterrer la gauche dans son ensemble », a pointé sur la Chaîne parlementaire (LCP) le premier secrétaire du PCF, se disant « prêt à travailler avec Cécile Duflot à une coalition de gauche ».

    qui a casse le front de gauche

    Au lendemain des régionales, Pierre Laurent avait déjà appelé à s’« interroger » dans son camp : « Il s’agit de nous adresser maintenant à l’ensemble de ceux qui veulent continuer, (...) nous ne sommes pas capables avec le Front de gauche d’incarner une alternative assez forte. »

    De son côté, Jean-Luc Mélenchon, fondateur du PG, a stigmatisé vendredi sur BFMTV un rapprochement de François Hollande avec la droite, avant d’affirmer que le président de la République souhaitait en fait « liquider le mouvement socialiste et passer à autre chose, comme c’est le cas par exemple en Italie ».

    Décidément, tout le monde désire enterrer ce pauvre Front de Gauche après avoir liquidé tout fonctionnement démocratique ! A-t-il vécu un jour ? Est-ce que ce blog existe encore ? Il va bientôt s'autodétruire pour mission impossible !!! (NDLR)

    Original : Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon ont dénoncé « l’enterrement » | L'Humanité


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  • PCOF Front de GaucheNous avons la joie d’annoncer la tenue du 8ème congrès de notre parti, un congrès ordinaire tenu dans les délais impartis par nos statuts, mais un congrès qui s’est tenu dans les conditions particulières de l’état d’urgence instauré après les attentats du 13 novembre dernier.

    Durant la phase préparatoire du congrès, les organismes du parti ont étudié les textes politiques qui faisaient le bilan de l’application de notre ligne de front populaire révolutionnaire durant ces cinq dernières années marquées notamment par notre participation au front de gauche. Un texte sur les leçons à tirer de la lutte du peuple grec a également été discuté dans toutes les organisations du parti. La discussion sur le bilan de notre participation et de notre action au sein du front de gauche a notamment porté sur le potentiel et la dynamique que le front de gauche a permis de développer au moment des présidentielles de 2012, et sur notre lutte pour y développer la nécessité de la rupture avec l’impérialisme français. Cette dynamique de mobilisation politique de masse, de lutte contre la politiqué néolibérale, s’est peu à peu étiolée, parce que la seule perspective qui a été mise en avant a été celle des échéances électorales. A cela, il faut ajouter les divergences entre les composantes du front de gauche sur la position vis-à-vis de Hollande et ses différents gouvernements qui continuent à être qualifiés de « gauche », alors que la politique menée est ouvertement néolibérale.

    Les délégués ont apporté, à travers les contributions écrites et orales, la richesse des discussions menées dans le parti et l’expérience accumulée par les cellules et les comités du parti. Le rapport d’activité présenté en introduction du congrès par le comité central sortant, a permis aux délégués de s’approprier l’expérience de l’ensemble du parti dans son combat pour concrétiser la ligne de front populaire révolutionnaire, sur les différents terrains de la lutte de classe.

    L’adoption à l’unanimité du rapport d’activité et des deux textes politiques, discutés et enrichis, témoigne de la profonde unité qui a caractérisé l’ensemble des discussions et des travaux : une unité politique et idéologique, basée sur de solides convictions communistes et l’esprit de responsabilité des délégués. Pour beaucoup d’entre eux, jeunes et moins jeunes, c’était le premier congrès auquel ils et elles participaient. C’est ce collectif qui a, dans un deuxième temps, discuté des orientations politiques pour les prochaines années.

    Lire le communiqué intégral en PDF : Communique_8_congres_pcof-1

    Paris, décembre 2015

    Le Comité Central du parti Communiste des Ouvriers de France.


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  • Apres le deuxième tour des élections régionales, ma déclaration évoque la COP 21. Ma surprise, ce fut d’être le seul à le faire. Ici, je fais un rapide bilan personnel de cet évènement. Et je donne un lien vers le bilan qu’en tire Martine Billard. Mais ce détail surligne le caractère irréel de cette nouvelle soirée électorale hors-sol. Elle concluait une séquence électorale spécialement glauque. Comment aurait-il pu en être autrement ? Depuis le 13 novembre, chaque jour s’est passé dans les images de l’état d’urgence contre le terrorisme.

    apres-eux-le-deluge-melenchon

    Les Verts comptaient sur l’épisode COP21 pour percer à la faveur du retour du thème essentiel de la crise climatique. Cazeneuve a détruit cet espoir en criminalisant soigneusement l’image de tous les écologistes. Du grand art à coups à coup de résidence surveillée et de scènes de violences intervenant aux horaires médiatiquement productifs.

    Après quoi recommençait en boucle le pilonnage médiatique sur la victoire annoncée du Front national et de la famille Le Pen. Du peu de jours qu’il est resté pour faire campagne, la scène publique a donc été dominée de bout en bout par les thèmes, le style, et le ton de l’extrême droite et du parti sécuritaire en général. Tout a été défiguré par cette obsession. Jusqu’aux stratégies de tous les partis alentours comme on a dû le voir pour le deuxième tour. Une catastrophe a été évité de justesse, mais à quel prix ? La moitié de la population française est désormais placée sous une administration régionale ultralibérale et ultrasécuritaire.

    Mon post traite de l’affaire de l’attentat au cutter et de l’espoir d’avoir enfin une information factuelle débarrassée des jugements par a priori et des refrains des catéchistes des médias grâce à l’émergence des robots journalistes.

    Lire la suite : melenchon.fr/2015/12/19/apres-eux-le-deluge/ 


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