Depuis plusieurs mois le cirque tzigane Romanès, installé dans le 16è arrondissement, est la cible de violences xénophobes répétées. Les actes de vandalisme, les vols et les insultes racistes se succèdent, obligeant les Romanès à vivre et à réaliser leurs spectacles dans un climat d’insécurité inadmissible. 

Une manifestation d’extrême-droite « contre l’immigration massive » est prévue samedi devant l’ambassade de Hongrie, à deux pas du cirque, avec comme mot d’ordre le « refus de l’invasion ». La violence xénophobe d’une telle rhétorique est une menace pour le cirque Romanès, qui avait déjà été attaqué lors de la dernière manifestation de ce mouvement d’extrême-droite en septembre. Mais c’est aussi la République qui est danger dès lors que ressurgissent des discours nauséabonds qui rappellent ceux des groupes néo-nazis des années trente.

Le cirque Romanès appelle à un grand rassemblement citoyen sous son chapiteau ce samedi à 15h, pour s’opposer à la violence xénophobe de cette manifestation et défendre l’art et la culture tzigane. J’apporte tout mon soutien à ce rassemblement. Soyons nombreuses et nombreux demain aux côtés des Romanès, contre l’extrême-droite, pour l’égalité !

La liste « Nos vies d’abord ! » est pleinement solidaire des Romanès et organisera donc sa fabrique coopérative sur le thème de la culture au cirque Romanès, lundi soir à 18h30. 

Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de Gauche, co-animateur de la campagne « Ile-de-France, nos vies d’abord ! » et tête de liste à Paris.

http://www.eric-coquerel.fr/

C’est chaque jour plus clair : le gouvernement de F. Hollande est un gouvernement contre les ouvriers et les travailleurs, contre les jeunes issus des milieux populaires, contre les retraités aux petites pensions, contre tous ceux qui ont besoin des services publics et des protections collectives...

Avec eux, comme avec Sarkozy hier, c’est toujours le Medef et les grandes entreprises industrielles et financières qui sont aux commandes.Casser le code du travail, baisser les salaires directs et indirects (cotisations patronales), faire travailler plus sans gagner plus, banaliser le travail en nocturne ou le dimanche, obliger à travailler au minimum jusqu’à 63 ans pour avoir une retraite complète (ce qui ne veut pas encore dire une retraite décente !)... Ils n’ont que ça en tête !

Mais même avec le chantage aux licenciements, ils ne pourront pas toujours tout faire  accepter :les reculs sociaux, les pertes de pouvoir d’achat, l’augmentation de la productivité et de l’intensité du travail... Quand des salariés molestent ceux qui viennent leur annoncer des milliers de licenciements alors qu’Air France engrange de super bénéfices et qu’ils sont traités comme des criminels de haut vol, des milliers d’autres disent : "Ils sont des nôtres !"

Les avocats protestent contre la réforme de l’aide juridictionnelle qui limite l’accès aux droit pour les justiciables les plus pauvres. Le mécontentement grandit chez les élèves et les étudiants entassés dans des salles surchargées. Usagers en colère et personnels exténués se retrouvent de plus en plus souvent pour défendre un hôpital ou une et maternité "en danger".

Face à l’orgie des cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et à l’augmentation des impôts des pauvres, et tout particulièrement la TVA, la colère grandit. Surtout quand le gouvernement fait mine de découvrir, 7 ans plus tard, que les réformes fiscales de Sarkozy font flamber les impôts locaux (taxes foncière et d’habitation) pour les retraités isolés !

Faire la guerre en Afrique et au Moyen-Orient au nom d’une prétendue légitime défense, vendre des Rafale en faisant croire que c’est pour la paix dans le monde, disséminer des EPR et relancer le nucléaire en affirmant que c’est bon pour le climat, voilà à quoi sont prêts les Dassault, EDF, Bouygues et Cie, appuyés par les plus hauts responsables de l’État.

Salariés ou chômeurs, avec ou sans papiers, précaires, jeunes ou retraités, habitants des quartiers populaires désertés par les services publics, mal logés, réfugiés chassés par les guerres et le pillage de leur pays... : oui, nous avons raison de lutter. Oui, nos combats se rejoignent. Ensemble élargissons et consolidons le front des résistances ouvrières et populaires !

                  Novembre 2015

Parti Communiste des Ouvriers de France

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Demandez à recevoir 3 n° gratuits en écrivant à La Forge 15 cité Popincourt 75011 Paris ou via le site www.pcof.net

par Yannis Youlountas · 02/11/2015

Pas besoin de guide pour avancer dans l’inconnu. L’unique homme providentiel de chacun, c’est lui-même. Sa seule famille, c’est l’humanité. Sa seule patrie, c’est la Terre. Tous les gendarmes du monde n’y feront rien.

LE CHANGEMENT NE VIENDRA QUE DE NOUS-MÊMES.

Un jour viendra l’an neuf. L’an neuf où les fœtus se débattront pour naître. L’an neuf où la vie sera dehors, partout et au-delà. L’an neuf où la parole, l’imaginaire, la révolte et la création seront libérés. L’an neuf où nous n’aurons plus peur.

Citations : http://fr.slideshare.net/damienth/discours-de-la-servitude-volontaire-la-botie-chlo-de-jerphanion

C’est à marche forcée que le gouvernement veut imposer sa contre-réforme du collège en passant outre l’opposition massive des personnels.

Cette contre –réforme s’accompagne d’une caporalisation des personnels de l’Education Nationale en confiant aux chefs d’établissement une autonomie encore plus importante, caporalisation qui commence à s’exercer dès cette année pour « formater » les personnels à ce nouveau collège.

La déréglementation du cadrage national des horaires, la territorialisation, l’imposition d’une interdisciplinarité sans moyens et sans formation prévue par cette réforme aggraveront les conditions d’études des élèves, les conditions de travail des personnels, accroitront les inégalités entre élèves, entre établissements.

L’Ecole n’est pas une entreprise. Ce n’est pas ce collège où la concurrence de chacun contre tous est érigée en système que nous voulons,  mais une école émancipatrice qui donne les moyens de ses ambitions au collège dans le cadre d’une école commune, qui lutte réellement contre l’échec scolaire répondant aux besoins de tous les élèves. Le mouvement de refus massif qui s’est exprimé au printemps dernier doit maintenant s’amplifier, pour obtenir l’abrogation  de cette contre-réforme.

Communiqué d'Ensemble ! - Abrogation de la contre-réforme du collège. Pour une école émancipatrice. - Ensemble ! 06