• Le mis en examen Wallerand de Saint-Just, tête de liste FN en Île-de-France, était déjà connu pour être un voyou. Il vient de révéler au grand jour sa nature fasciste en demandant ce jeudi 19 novembre rien moins que « la mise sous-tutelle immédiate de Saint-Denis » par l’Etat !

    Cela pourrait n’être qu’une vulgaire provocation minable à l’approche des élections et il ne faudrait pas prêter aux propos du nobliau De Saint-Just plus d’intérêt qu’ils n’en revêtent. Pourtant, les éructations frontistes traduisent ici la nature profonde de la pensée de leurs auteurs.

    Instrumentalisant les évènements tragiques du 13 novembre, Wallerand de Saint-Just entend profiter de l’état d’urgence décrété par François Hollande pour abattre la souveraineté populaire des dionysiens, clouer au pilori leurs représentants élu-e-s, et y substituer le pouvoir d’un état sécuritaire. Fascisme avez-vous dit ?

    Avec De Saint-Just et le FN, il ne saurait plus y avoir de démocratie locale dès lors que celle-ci sortirait du droit canon frontiste de l’état totalitaire et sécuritaire. Car ce sont bien les choix exprimés librement dans les urnes par les dionysiens que Wallerand de Saint-Just conteste : « Les élus locaux […] ont poursuivi – à des fins électoralistes – la stratégie des yeux grands fermés sur une fracture évidente, cela pour protéger le sacro-saint vivre-ensemble ».

    En demandant la mise sous tutelle de la commune, Wallerand de Saint-Just demande le dessaisissement des élu-e- locaux au nom de la politique qu’ils pratiquent et nie donc le choix démocratique effectué par les habitant-e-s. Plus encore que les politiques menées, le problème de Wallerand de Saint-Just semble être la population de Saint-Denis et le peuple lui-même !

    Quand la patrie est en danger, il faut faire feu de tout bois de République et de démocratie. Bien peu patriote, le FN préfère lui encore une fois se saisir de l’aubaine pour les éteindre.


    votre commentaire
  • -maxime-liberte-pcf
     
    Un jour, il faudra en tirer toutes les conséquences !

    votre commentaire
  • Paris, le 19 novembre 2015 — L'Assemblée nationale a voté aujourd'hui le projet de loi sur la refonte de l'état d'urgence, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent.

    La Quadrature du Net s'inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d'Internet et la liberté d'association.

    À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.

    La suite sur la quadrature du net :


    votre commentaire
  • Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

    Comme on pouvait le craindre, le projet du gouvernement de proroger de trois mois l’état d’urgence pose de graves problèmes de libertés publiques et individuelles.

    vol noir des corbeaux

    PHOTO : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2015/11/il-faut-lutter-contre-le-terrorisme-sans-porter-atteinte-a-nos-libertes

     

    Pendant trois mois, pour les motifs les plus divers et sans contrôle préalable de la justice, soixante-six millions de personnes pourront :

    • voir la police entrer chez elles de jour et de nuit afin de perquisitionner leur lieu de travail ou leur domicile et prendre une copie du contenu de leur ordinateur ou de leur téléphone mobile. Pour cela, il suffit qu’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » ;
    • être assignées à résidence si leur comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » et se voir interdire d’être en contact avec d’autres personnes présentant la même menace.

    Le vague des motifs qui pourront être invoqués, qui dépassent de beaucoup la prévention et la répression d’actes de terrorisme, permet à tout gouvernement de s’en prendre au mouvement social dans son ensemble.

    Les associations seront aussi responsables des actes de leurs membres puisqu’elles pourront être dissoutes en raison de leur comportement.

    Ce que le gouvernement veut imposer au Parlement d’adopter à marche forcée illustre bien les craintes déjà exprimées par la LDH : ce qui est ici en cause, ce n’est pas l’indispensable lutte contre le terrorisme, c’est l’extension dangereuse des pouvoirs de l’Etat sans aucune garantie judiciaire.

    Paris, le 19 novembre 2015


    votre commentaire
  • SOURCE : Mettons le FN sous quarantaine démocratique

    19 Novembre 2015

    Il n’aura échappé à personne que les quartiers les plus touchés vendredi par les terroristes étaient ceux du 11ème et 10èmearrondissement de Paris.

    Pourtant c’est la ville de Saint-Denis dont les frontistes Wallerand de Saint Just et Jordan Bardell demandent la mise sous tutelle immédiate « afin de tout mettre en œuvre dans le but de procéder au désarmement général et à la sécurisation définitive de cette commune". On a compris la manœuvre politicienne abjecte.

    L’objectif de Daesh est de diviser le pays. Si les balles des tueurs n’ont pas fait le tri vendredi entre français, les irresponsables du Front National le font eux en stigmatisant les quartiers populaires et les français selon leur religion ou supposée telle. Ils aident ainsi objectivement les buts du groupe terroriste.

    C’est la mise sous quarantaine démocratique qu’il convient d’organiser autour de ce parti xénophobe, anti-républicain, diviseur et haineux.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique