• Vous trouverez ci-dessous, une vidéo du rassemblement du mercredi 2 décembre pour les " 5 d'Air France" devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny :

    https://www.youtube.com/watch?v=5ESfvkv7LaI

    P Laurent a la manif Air France

    Pierre Laurent y est intervenu pour demander la relaxe des 5, l'arrêt des plans de licenciements et porter la défense des libertés individuelles et collectives. Il y prend position contre tout tripatouillage de la Constitution.

    Nous vous invitons à la voir et la partager dans vos réseaux si vous le souhaitez.

    [l@gauche.fr] les 5 d Air France


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  • PCOF Front de GaucheLes élections régionales sont bien évidemment impactées par le contexte politique de l’état d’urgence et de l’intensification de la politique de guerre menée par l’impérialisme français, avec ses alliés, en Syrie, en Irak, en Afrique.

    L’interdiction de manifester, la répression qui s’abat sur ceux qui la bravent pour défendre les exigences politiques et sociales, sont une raison supplémentaire de sanctionner le gouvernement.

    Ces élections vont entériner la création de méga régions et mettre en place des institutions destinées à appliquer la politique néolibérale, la politique d’austérité, définie au niveau national et européen, sur fond de concurrence accrue entre les régions et au sein même de ces régions. La campagne, aussi limitée soit elle, a déjà développé un régionalisme réactionnaire, qui s’oppose à l’unité et à la solidarité des couches populaires, au moment où le besoin de lutter tous ensemble est plus que jamais nécessaire.

    Comme nous l’avons annoncé il y a plusieurs semaines déjà, notre parti ne présente pas de candidat à ces élections. Mais nous avons décidé de soutenir, au premier tour, les listes qui ont en commun, au niveau national et local, d’exprimer leur volonté de combattre la politique néolibérale, de façon unitaire. Des listes se sont constituées autour des organisations du front de gauche présentant des candidats, dans la majorité des régions. Dans deux régions, cette unité ne s’est pas réalisée (1).

    Nous avons dénoncé les réponses données par le gouvernement aux attentats, tant au plan national – notamment l’instauration de l’état d’urgence et l’annonce d’une dangereuse révision constitutionnelle – et au niveau international – l’intensification de la politique de guerre. Avec d’autres forces, nous avons manifesté, tenu des rassemblements, malgré les interdictions, pour défendre les intérêts ouvriers et populaires, pour exprimer la solidarité avec les victimes de la répression patronale et de l’Etat. Et, comme d’autres organisations politiques, des associations, des syndicats, nous continuerons à le faire.

    Pour nous, le seul véritable enjeu du premier tour de ces élections, c’est d'exprimer, en rassemblant nos voix sur les listes FdG, la nécessité d’intensifier le combat des travailleurs et des masses populaires, pour rompre avec la politique d’austérité et de guerre.

    C’est le message politique que nous donnons, en maintenant notre soutien aux listes présentées par le front de gauche.

    Paris, 30 novembre 2015

    Parti Communiste des Ouvriers de France

    (1)Il s’agit de la région Auvergne – Rhône- Alpes et de la région Nord - Pas de Calais – Picardie.


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  • Un exemple de démocratie participative à reprendre à Paris et en Ile-de-France !

    Repris de PCF Paris 15, 30 novembre 2015

    Ce dimanche 29 novembre 2015 se tenait à Hambourg et dans la région voisine du Schleswig-Holstein un référendum pour ou contre la candidature aux JO de 2024. A la surprise générale – les sondages indiquaient une approbation de 56 à 64% -, le NON l’a emporté avec 51,6% des suffrages exprimés. La participation a dépassé les 50%.

    olympia8hamburg

    Les dirigeants allemands, en premier lieu, le maire de Hambourg Olav Scholz (social-démocrate allié aux Verts) sont définitivement défaits sur ce projet qu’il avait érigé en phare de son mandat. Privé de légitimité populaire, il sera obligé de retirer la candidature de Hambourg au Comité international olympique.

    De leur côté, les animateurs de la coordination « Nolympia » célèbrent le fruit de leurs durs efforts contre l’idéologie dominante et les puissances d’argent. Leur porte-parole, Florian Kasiske, a notamment déclaré en conférence de presse : « Les gens ont vu qu’il y avait des choses pour lesquelles l’argent serait mieux dépensé ». Le coût prévisionnel des jeux de Hambourg était estimé à 11,2 milliards d’euros par les autorités.

    Nos camarades du Parti communiste allemand (DKP) se sont investis dans la campagne du NON. Eux aussi se félicitent du résultat : « Le rêve olympique de Scholz a explosé en vol » se réjouit leur site internet.

    En 2013, le projet des jeux olympiques d’hiver à Munich et en Bavière avait également été repoussé par la population.

    Pour les jeux d’été de 2024 restent en lices Budapest, Los Angeles, Rome et Paris.

    A Paris et en Ile-de-France – parmi les têtes de liste aux régionales par exemple - un très large consensus existe (n’englobant pas tout le PG et tout EELV) pour, d’une part, défendre le projet porté par Anne Hidalgo, d’autre part, exclure la tenue d’un référendum. Les élus du PCF notamment se sont alignés sur Hidalgo sans consultation des communistes. Pour une fois, pourtant, la formule - qui relève en général du marketing politique - de la « démocratie participative » pourrait avoir un sens !

    La tenue d’un référendum pourrait permettre au grand nombre de juger des éléments assénés par les promoteurs du projet. Les investissements, évalués officiellement à 6,2 milliards d’euros, risquent-ils de tripler comme à Londres 2012 ? Des retombées bénéfiques « sociales » sont-elles vraiment envisageables ? Combien chaque multinationale qui soutient le projet d’Hidalgo va réellement toucher ?

    Depuis 30 ans, les JO sont plus la fête de l’argent et du capital que la fête du sport, toujours un temps d’exacerbation du nationalisme et de la concurrence plutôt que de célébration de la fraternité et de l’émulation…

    Communistes, nous sommes prêts à participer à toute initiative collective en vue de la tenue d’un référendum, d’ici fin 2016, sur le maintien de la candidature de Paris pour les JO 2024.


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  • 58 personnalités de différents mouvements, artistes, intellectuels, députés et responsables politiques lancent un appel pour la liberté de manifester, contre la criminalisation des mouvements sociaux et en solidarité avec les manifestantEs poursuiviEs.

    Etat d\'urgente urgence

    L’interdiction de manifester 

    met en cause  la liberté d'expression, d’opinion,

    et fait le jeu des ennemis de la démocratie et de la liberté. 

    Suite à la manifestation de solidarité avec les migrantEs de dimanche 22 novembre à Paris, 58 personnes ont été identifiées par la police. Il leur est reproché « la violation de l’arrêté d’interdiction de manifester ». Moins de 48h plus tard, des forces de police ont été mobilisées pour amener à leur domicile des convocations et mener les auditions. Les poursuites sont lancées.

    Notre meilleure arme face aux terroristes et aux désordres du monde c'est de nous réunir, nous parler, nous rassembler et manifester nos opinions. Voilà ce que Daesh et d'autres veulent interdire. Voilà ce que nous défendons. 

    Nous déclarons que nous avons manifesté ou que nous manifesterons pendant l’état d’urgence. 

    Nous affirmons notre solidarité avec les 58 personnes poursuivies. Nous exigeons la levée immédiate de toute poursuite à leur égard ainsi que pour toutes celles et ceux qui seraient poursuivies pour le même motif. 

    Nous refusons toute criminalisation des mouvements sociaux.

    Nous exigeons la levée des interdictions de manifester.

    Si le gouvernement cherche, au travers des 58 convoquéEs à nous intimider, nous 58 signataires appelons à être 5800 puis 58 000. Nous ne cèderons pas sur nos libertés. C'est la meilleure façon de rendre hommage aux victimes, de soutenir ceux et celles qui fuient la misère, Daesh et la guerre, de construire la paix.

    Les 58 signataires : 

    Jean-Claude Amara, Clémentine Autain, Sihame Assbague, Jeanne Balibar, Ludivine Bantigny, Francine Bavay, Amal Bentounsi, Olivier Besancenot, Saïd Bouamama, Rony Brauman, Serge Coronado, Annick Coupé, Léon Crémieux, Laurence de Cock, Christine Delphy, Virginie Despentes, Rokhaya Diallo, Cédric Durand, Annie Ernaux, Jean-Baptiste Eyraud,Geneviève Fraisse, Dan Franck, Yves Frémion, Bernard Friot, Jacques Gaillot, Isabelle Garo, Dominique Grange, Kaddour Hadadi (HK), Eva Joly, Nicolas Jounin, Almamy Kanouté, Razmig Keucheyan, Pierre Khalfa, Stathis Kouvelakis, Olivier Lecour Grandmaison, Gilles Lemaire, Frédéric Lordon, Henri Maler, Noël Mamère, Christiane Marty, Xavier Matthieu, Saïmir Mile, Marie-José Mondzain, Gérard Mordillat, Olivier Neveux, Ugo Palheta, Willy Pelletier, Serge Pey, Christine Poupin, Michèle Riot-Sarcey, Julien Salingue, Francesca Solleville, Michelle Sibony, Omar Slaouti, Anzoumane Sissoko, Jacques Tardi, Marcel Trillat, Marina Vlady

    SOURCE : L'appel des 58: «Nous manifesterons pendant l'état d'urgence»/http://canempechepasnicolas.over-blog.com/


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  • Il est des interventions présentées comme combattant l’extrême droite qui sont en fait son meilleur support. Celle du président du Medef, M. Gattaz, portée par nos confrères du Parisien, largement relayée par les grands médias, est de celle-là. Le choix de ce journal populaire n’est pas innocent.

    Reprenant cette abomination selon laquelle «â€¯Le Pen – Mélenchon, même combat », M. Gattaz n’hésite pas à expliquer que «â€¯le programme de Mme Le Pen rappelle étrangement le programme commun de la gauche de 1981 ».

    Lire aussi : PIERRE GATTAZ, LA MAUVAISE FOI ANTISOCIALE D'UN MAUVAIS PATRON/ http://www.poesie-action.com/

    gattaz Le Pen

    Ou encore : Taisez vous, M. Gattaz ! A moins que vous souhaitiez la victoire du FN - le Blog d'Alexis Corbière

     

    La ligne de conduite du représentant du grand patronat est de pousser à son terme la banalisation de l’extrême droite en mettant un trait d’égalité entre elle et la gauche de 1981, entre elle et la gauche de transformation sociale d’aujourd’hui, entre un projet ultraréactionnaire, raciste et nationaliste et le progrès social, le partage, la solidarité.

    Il n’y a rien de tel pour entretenir la désespérance sociale et les divisions sur lesquelles prospère la loi du capital ; rien de tel pour suggérer à celles et ceux qui souffrent du chômage, des bas salaires, de la violence, de la précarité, de la désindustrialisation et de la mal-vie, de voter pour l’extrême droite lepéniste, puisque la majorité d’entre eux, en 1981, avait accordé leurs suffrages à François Mitterrand.

    Il le confirme, quelques lignes plus loin, lorsqu’il répond qu’il «â€¯ne dit rien » à ses adhérents qui entretiennent des accointances avec la cheftaine de l’extrême droite. Qui ne dit mot consent !

    Le président régional du syndicat patronal de Provence-Alpes-Côte d’Azur confirme en disant qu’il était «â€¯prêt à s’adapter en cas de victoire de l’extrême droite dans cette région ». Bien sûr ! Il y a déjà une quarantaine de patrons sur la liste de Maréchal-Le Pen. Au même moment, le président du groupe Michelin déjeunait paisiblement avec le premier de la liste d’extrême droite de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Derrière ce paravent se cache la vraie stratégie du défenseur du grand capital qui avait promis de créer un million d’emplois si le gouvernement lui donnait de l’argent, encore et encore. Il a eu les milliards et il en veut davantage, l’emploi, lui, attendra. Pour cela, c’est la tambouille du projet «â€¯d’union sacrée » au service des oligarques qui marine dans les vieilles marmites des puissances d’argent et de certains cercles et officines politiques parisiens - dont nous nous honorons de ne pas faire partie - pourl’après-régionales.

    M. Gattaz appelle «â€¯la droite et la gauche classique » à faire «â€¯leur révolution culturelle » en détruisant l’État et en mettant l’entreprise au cœur de leur logique pour que les «â€¯alternances politiques soient plus sereines pour les entreprises et leurs salariés ». Autrement dit, changez de gouvernement si vous voulez, mais c’est nous qui aurons le pouvoir !

    Tout est dit ! Dans l’actuel climat troublé, angoissant, il s’agit de susciter, d’aider, de promouvoir la montée de l’extrême droite pour créer un choc si puissant qu’il conduirait à réclamer cette «â€¯union sacrée » contre le travail et la création, contre les services publics et un projet de «â€¯mieux vivre ».

    Il reste quelques jours pour contrer cette sainte alliance avec le vote pour les listes de rassemblement avec le Front de gauche.


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