• Editorial de la Gauche par l’Exemple du 5 octobre

    Gauche par l\'exemple

    Les élu-e-s sont des gens qui s’engagent. A priori pour l’intérêt de nos concitoyens et pour apporter des réponses au quotidien même si la multiplication des comportements non conformes à la vertu républicaine fait grandir la défiance à l’encontre de tous.

    Cette mise à disposition au sein du cadre institutionnel républicain se double souvent d’un engagement intellectuel, philosophique et idéologique dans un parti politique pour construire et faire vivre collectivement une pensée et un idéal. Les association d’élu-e-s jouent un rôle complémentaire et permettent d’agréger dans un cadre commun ces différents positionnements

    Or voilà, l’effondrement démocratique qui se manifeste dans le peuple ne laisse plus même à l’abri ses représentants.Les élu-e-s sont confrontés au quotidien au hiatus entre d’un côté le discours de celles et ceux qui sont sensés fonder leur appartenance à un cadre et d’un autre la réalité matérielle à laquelle ils sont confrontés sur leurs territoires.

    Quel élu-e PS peut rester indifférent aux macronnades à répétition contre le droit du travail, contre les 35 heures ou le statut de la fonction publique quand il siège dans une collectivité où il constate de visu que les agents sont les garants du service public ? Quel élu-e écologiste peut considérer qu’il faut changer le système pas le climat et constater qu’à deux mois de la COP 21, EE-LV et ses dérivés sont plus affairés à gérer des parts de marchés et des strapontins ?

    Quel élu-e républicain-e peut rester impassible devant le démantèlement de la France par la réforme territoriale et donner foi aux propos de celles et eux qui dans un élan a-démocratique ont voté main dans la main la loi NOTRe au coeur de l’été ?

    Le consensus au centre a discrédité la politique de gauche et engendré de la déshérence jusque chez les élu-e-s.Pour y répondre, il faut pouvoir proposer de nouveaux réceptacles d’appartenance qui reprennent les anciennes frontières pour en dessiner de nouvelles et ouvrir la perspective d’une majorité populaire alternative qui justement n’était pas écrite.

    L’Appel pour une Nouvelle République participe de cette démarche (http://www.pourunenouvellerepublique.fr/ ). En cela, il part d’un acte structurant concret posé par l’oligarchie et qui induit une rupture démocratique profonde : la réforme territoriale. Il donne une perspective, la 6ème République, et une méthode, la constituante. Il s’adresse ainsi au grand nombre des élu-e-s. Les militant-e-s que sont les élu-e-s de La Gauche par l’Exemple doivent donc s’en saisir pour en discuter et le proposer au plus près à leurs collègues sur les territoires pour lutter contre l’atomisation par la reconstitution d’un projet commun par et pour le peuple.

    François Cocq, président de La Gauche par l’Exemple

    Source : La déshérence gagne aussi chez les élu-e-s « François Cocq


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    À l'occasion de la venue d'Angela Merkel et de François Hollande à Strasbourg, des députés européens de gauche apportent leur soutien à l'appel anti-austérité lancé le 12 septembre.
    Représentation tragi-comique a Strasbourg

    En marge de la rencontre entre Hollande et Merkel, venus afficher à Strasbourg leurs convergences toujours plus grandes quant à leur politique européenne commune austéritaire, une dizaine de députés de la gauche unitaire européenne (GUE/NGL) favorables à « un plan B en Europe » ont tenu à se démarquer hier dans les travées du Parlement européen.

    Avec un message clair : ouvrir une brèche, un espace de discussion pour contrer au plus vite la politique franco-allemande jugée antidémocratique et unilatérale. Ces députés répondent de fait à l'appel lancé pendant la Fête de l'Humanité (le 12 septembre), par leur collègue parlementaire du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon, alors accompagné de personnalités symboles de la lutte anti-austérité, l'ex-présidente du Parlement grec, Zoé Konstantopoulou, et l'ex-ministre des Finances hellène, Yanis Varoufakis, qui avait donné sa démission quelques jours avant la signature d'un troisième mémorandum, le 13 juillet dernier, ligotant de nouveau Athènes à ses créanciers de la troïka (BCE, FMI, Commission européenne).

    Débat pour un plan B fete de l\'huma

    L'événement aurait été à la source de ce mouvement, comme le rappelle Jean-Luc Mélenchon à l'Humanité: « Varoufakis l'a déjà annoncé: un jour ou l'autre, le gouvernement allemand visera la France parce que c'est son intention de nous mettre définitivement au pas.

    Avec ce plan B, il s'agit de briser la camisole de force que Bruxelles et Berlin tentent d'imposer aux peuples européens ; tout particulièrement, la politique droitière de l'Allemagne qui enferme le dialogue démocratique dans une position binaire fermée : ou l'on fait comme décide la troïka ou c'est le chaos ! » Pour JeanLuc Mélenchon comme pour ses collègues du Parlement, l'idée consiste à créer une conférence internationaliste ayant le même rôle que tenait celle de São Paulo à ses débuts dans les années 1990-1991, « et qui fut la matrice d'une dizaine de gouvernements progressistes en Amérique latine », rappelle l'excandidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012. « Comme il s'agit d'une structure ouverte, nous espérons que des socialistes européens nous rejoignent. Au Portugal, le Bloc de gauche et le Parti communiste sont déjà très intéressés... » Un intérêt que Sabine Lösing, de Die Linke, explique par le fait qu'il n'y aura pas de leadership : « Plusieurs plans B seront discutés.

    «Avec ce plan B, il s'agit de briser la camisole de force que Bruxelles et Berlin tentent d'imposer aux peuples européens...»JEAN-LUC MÉLENCHON

    Tous les scénarios seront mis en débat. Que ce soit celui d'une sortie de l'eurozone ou un autre. Au début, il s'agira d'abord de voir quelles modifications nous pouvons apporter à cette zone euro. » Une première réunion de la conférence internationaliste du plan B en Europe devrait se dérouler les 14 et 15 novembre prochains à Paris. Un rendez-vous intermédiaire devrait avoir lieu le 16 octobre à Bruxelles.

    SOURCE : humanite digitale / –du 08/10/2015

     


    Lire aussi : À Strasbourg, la comédie du couple franco-allemand fait un flop | L'Humanité

    Côte à côte au Parlement européen, Angela Merkel et François Hollande ont voulu afficher l’importance de la relation entre Paris et Berlin. Sur
le fond, ils ne se sont guère avancés. Après l’épisode du chantage contre la Grèce, l’Allemagne dicte ses conditions et la France fait de la figuration.


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  • L' Élysée a annoncé l'engagement de frappes aériennes en Syrie. Nous dénonçons l'entrée en guerre de la France, qui sous couvert de démocratie, ne va en réalité que participer à déstabiliser un  peu plus une région à feu et à sang où la jeunesse est étouffée par l'impérialisme.

    non à l\'aventurisme guerrier
     

    Cette action n'est pas seulement contraire au droit international : elle est aventureuse, dangereuse et symbole d'un gouvernement français plus prompt à dépenser des centaines de milliards d'euros dans la guerre plutôt que dans le développement du pays et de la réponse aux besoins sociaux.

    Ces bombardements sont aventureux puisqu'ils sont pris sans l'aval du Parlement français qui n'a pas voté, sans l'aval de l'ONU et qu'ils ne répondent en rien aux problématiques et aux souffrances vécues par le peuple de Syrie.

    Nous ne tombons pas dans le piège d'une vision manichéenne des choses. Les bombardements français sous l'égide de l'OTAN et des États-Unis ne sont pas la solution. Appeler à la paix,  à la fin des ingérences des puissances impérialistes, au dialogue politique n'est pas illusoire ou idéaliste comme on pourrait nous le faire croire.

    Ces 10 dernières années depuis les guerres d'Irak et d'Afghanistan en passant par la Lybie, le Mali et maintenant la Syrie, les interventions militaires au nom de la "démocratie" ou de la "lutte contre l'intégrisme" n'ont jamais apporté aucune solution dans l'intérêt des peuples.

    Bien au contraire les gouvernements des grandes puissances, dont la France, changent d'appui, de cartes dans les pays afin de toujours les contrôler. Sarkozy recevait en grande pompe Bachar El Assad et Kadhafi avant d'appeler à les renverser, les Etats-Unis avaient fait de Saddam Hussein leur allié avant d'envahir l'Irak...

    Dans le cas de la Syrie, rappelons que les grandes puissances impérialistes sont responsables de l'émergence de groupes comme  Daech ou Al-Nosra, qu'elles sont responsables de la déstabilisation de toute la région.

    Les mêmes recettes qui ont causé la mort et la destruction depuis 15 ans ne serviront pas la paix aujourd'hui.

    Les jeunes communistes demandent à ce que toutes les ingérences, d'où qu'elles viennent, cessent en Syrie. Pour la paix immédiate, il est nécessaire de:

    - Mettre autour de la table l'ensemble des acteurs du conflit dans la région

    - Cesser les menaces visant la Syrie et l'occupation de l'Irak

    - Aider l'ensemble du peuple syrien, dans sa diversité, à atteindre la transition politique souhaitée dans le respect de son intégrité territoriale

    - Assécher financièrement le terrorisme

    - Soutenir les forces progressistes qui affrontent réellement Daech sur le terrain

    Nous rappelons nos revendications immédiates concernant le rôle de la France dans le monde: sortie de l'OTAN, fermeture de nos bases à l'étranger et rapatriement de nos soldats. Pour une réelle paix juste et durables au Proche-Orient, il est plus que nécessaire de stopper toutes ingérences mues par l'ambition de contrôler les ressources énergétiques et d'assurer enfin la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967.

    Les jeunes communistes appellent à participer aux manifestations des forces progressistes s'opposant aux bombardements du territoire syrien.

     

    Par M.J.C.F.


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  • MANUEL le Triste

     

     

    Georges le truculent

     

     

     

     

    Qu'ont-ils en commun ces deux-là...?.... Rien, nada,...!


    Manuel Valls, depuis le Japon, se dit "scandalisé" par ce qui c'est passé ce matin lors de la réunion du Comité Central d'Entreprise d'Air France, où trois cadres dirigeants ont été bousculés, deux d'entre eux ayant fui la colère de leurs salariés avec la chemise arrachée. Certes, comme on dit chez les gens polis, "ça ne se fait pas"... ah, et alors...?
    Que ne s'est-il scandalisé, notre cher 1er Ministre, des 2.900 suppressions d'emplois annoncées (venant après les 5.000 subies depuis 3 ans), des suppressions de lignes programmées, des plans de "sauvetage" foireux de cette entreprise.... !

    Et puis, ce soir sur France 3, soirée de retrouvailles avec Georges Brassens.... rien de commun avec ces pitreries politicardes : de la sincérité, de l'amitié, de l'émotion, du talent, la justesse des mots et de la musique, un vrai moment de bonheur ! Sacré tonton Georges, toujours avec nous, 30 ans après ton départ... et vive la malpolitesse...!

    SOURCE : " Manuel et Georges" Billet d'humeur de Pierrotdu84/http://www.pcf84danielecasanova.fr/2015


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  • Jean-Marc Durand Membre de la commission économique du PCF

    L'humanité du 07.10.2015

    retenue-a-la-source-le-gouvernement-presentera-son-projet-avant-le-1er-octobre-2016

    Le budget 2016, le dernier que ce gouvernement exécutera en année pleine, confirme les dérives engagées tout en les accentuant et en faisant assaut de démagogie.

    Il est peu fiable. Les raisons : des projections économiques très incertaines (prévision de croissance à 1,5 % alors que l'Europe a revu la sienne de 1,9 % à 1,7 % et que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) table sur 1,4 %. Une inflation estimée à 1 % alors que sur les douze derniers mois, l'inflation est nulle. Mais le plus grave est le modèle de société que ce budget prépare. L'acharnement à réduire la dépense publique ­ de 14,5 milliards d'euros d'économies, on passe à 16 milliards officiellement ­ va conduire à de nouvelles pressions sur les dépenses de l'État, les dotations aux collectivités territoriales avec une attaque particulière contre les dépenses de protection sociale.

    Pendant ce temps, les entreprises vont se gaver. Elles recevront 16 milliards d'euros supplémentaires : crédit d'impôt compétitivité et emploi (9 milliards) et baisses de cotisations (7 milliards) pour atteindre 33 milliards en 2016 sur 41 milliards en 2017.

    Pendant ce temps, la dette va grimper même si ce sera plus lentement que prévu (96,5 % du PIB en 2016, contre 96,3 % en 2015) et l'État aura à nouveau besoin de financement, 200,2 milliards d'euros au lieu de 192 milliards d'euros en 2015, dont 72 milliards consacrés au financement du déficit et 127 milliards à l'amortissement de la dette à moyen et à court terme arrivant à maturité en 2016, soit l'équivalent de 54 % du budget de l'État (370,2 milliards). Cette politique budgétaire au service des intérêts des grands groupes et de la finance tourne le dos à une relance par le développement social et écologique. Le risque est majeur. Les missions des services publics, de la protection sociale, faute de moyens, vont s'éteindre ou être externalisées vers le privé impliquant l'augmentation des coûts d'accès et d'utilisation pour les citoyens.

    La réduction des aides personnalisées au logement (APL) ajoute une certaine dose de cynisme. Une partie (120 millions d'euros) sera affectée à l'accueil des réfugiés, ou comment opposer les pauvres aux pauvres ! 500 000 foyers seraient concernés ; le même nombre devrait bénéficier de la baisse de l'impôt sur le revenu (IR) ! Pur hasard ?

    Cette baisse de l'IR serait de 2 milliards. Concernant les contribuables célibataires percevant 1,6 fois le Smic et 3,2 fois pour les couples avec deux enfants, elle risque de n'être qu'un leurre. Car, dans le même temps, le gouvernement confirme la retenue à la source, point de passage d'une fusion de l'impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée qui rendra imposable le plus modeste des contribuables et qui engagera une déstructuration du financement de la protection sociale ; les cotisations patronales étant peu à peu remplacées par des prélèvements fiscaux sur les ménages. Pour parvenir à ses fins, le gouverne-ment ne lésine pas sur les moyens. Obligation de télédéclaration ainsi que menace de sanctions à l'appui sont au programme. Bel exemple, s'il en est, de démocratie et de respect du principe de déclaration volontaire et consentie par les contribuables !

    L'évolution des prélèvements fiscaux et sociaux que propose ce budget inquiète, tant elle est porteuse de régression sociale.

    Aujourd'hui, les citoyens ne souhaitent pas payer moins d'impôts, mais veulent un emploi bien rémunéré, moyen le plus sûr pour financer les budgets publics et sociaux et permettre l'accès de tous à des services publics de qualité, source d'entretien et de développement des capacités humaines.

    PHOTO : Budget 2016: des mesures prévues pour lutter contre la fraude fiscale/liberation.fr


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