• Sondage_prometteur_pour_un_front_de_gauche_aux_europ_ennesÀ la recherche de nouvelles pratiques politiques en France…

    Avec Nicole Borvo Cohen-Séat, sénatrice honoraire (*). Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic.par Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche (*). Les élections européennes peuvent-elles être une chance pour la gauche ? –

    Démocratie : révolutionner les pratiques politiques

    par Nicole Borvo Cohen-Séat, sénatrice honoraire.

    Les élections municipales n’ont pas infirmé la crise profonde de la démocratie. Elles ont éclairé le rejet de la politique nationale, de plus en plus désertée par les catégories populaires, celles qui élisent les municipalités de gauche. Les facteurs qui ont pu laisser penser qu’il en serait autrement – l’attachement à la proximité, au maire et à son action – n’ont pas fonctionné …

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    Avec la gauche, refonder l’Europe 

    Par Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic.

    Les élections européennes vont d’abord servir à élire des députés européens. Contrairement à ce que certains affirment, le Parlement européen n’est pas un parlement croupion. Même si des domaines notables lui échappent encore, la procédure de codécision avec le Conseil de l’Union européenne couvre aujourd’hui des domaines nombreux et importants. Dans la pratique, le Parlement européen peut bloquer une directive en cas de désaccord avec le Conseil. Enfin, il élit le président de la Commission, le choix des autres membres de la Commission étant soumis à son approbation, et il peut censurer la Commission qui doit alors démissionner …

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    L’avenir du Front de gauche, c’est les européennes ! 

    par Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche (*).

    Cinq ans après, revoilà le Front de gauche aux élections européennes. En 2009, il constituait un espoir, il est aujourd’hui indispensable. En cinq ans, les raisons justifiant la création du FdG se sont en effet confirmées. Nous disions alors la gauche menacée de disparition politique en raison de l’adhésion progressive de la social-démocratie européenne, alors hégémonique, à l’économie de marché…

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  • 9782021161717Démocratiser l'Europe, peine perdue?

    À l'heure de la « Troïka » et d'une abstention record attendue aux européennes, l'affaire semble entendue : l'Union européenne n'est pas assez démocratique. Pour répondre à ce déficit, un essai déplace la réflexion : il ne s'agirait pas tant de renforcer les pouvoirs du parlement européen, que de repolitiser les institutions « indépendantes », comme la BCE et la Cour de justice européenne.

    URL source:http://www.mediapart.fr/journal/international/040514/democratiser-leurope-peine-perdue

    EXTRAITS, POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET EN PDF : Démocratiser l'Europe-Peine perdue

    La désertion s'amplifie à chaque scrutin.Le taux de participation aux élections européennes n'a cessé de baisser depuis 1979, année de la première consultation au suffrage universel pour le parlement de Strasbourg. À 63 % cette année-là (pour un total de neuf États), le taux a dégringolé, en 2009, à 43 % (moyenne pour 27 États). À l'échelon français, la tendance est identique, passant de 60,7 % (1979) à 40,6 % (2009). Les scores sont encore plus inquiétants chez certains « nouveaux entrants », comme en Pologne (24 % en 2009 – on y attend moins de 20 % cette année) ou en Slovaquie (20 %).

    Malgré l'ampleur de la crise qui secoue la zone euro, et les pouvoirs chaque fois plus importants accordés au parlement européen au fil des nouveaux traités, l'abstention pourrait établir un nouveau record en mai. En France en particulier, les européennes continuent d'être considérées comme des élections de second ordre, qui mobilisent encore moins que les cantonales (45 % de participation en 2011). Le parlement européen a beau assurer cette année que
    « cette fois-ci, c'est différent », vantant la campagne « à l'américaine »des chefs de file désignés pour présider la Commission européenne, il faut une bonne dose de méthode Coué made in Bruxelles pour y croire.

    Pour le parlement, ce recul continu de la participation vire au cauchemar. Il fragilise la seule institution, dans le jeu bruxellois, censée incarner une forme de légitimité populaire. Par ricochets, c'est toute la mécanique bruxelloise qui en pâtit : la Commission européenne est touchée, puisque son président tire sa seule véritable légitimité d'un vote des eurodéputés, en début de mandat, sur son nom. Et le Conseil européen, qui représente les intérêts des capitales à Bruxelles, a beau jeu par la suite de passer outre les avis du parlement, cette institution mal élue, éclipsée par
    le règne de l'« intergouvernemental ».
       
    Les niveaux record d'abstention sont l'une des preuves de la « grande précarité de la légitimité démocratique de l'Union », pour reprendre l'expression de l'universitaire Antoine Vauchez, qui vient de publier un
    bref essai, Démocratiser l'Europe (République des idées-Le Seuil, 2014). Le constat est net : pour une majorité de citoyens, l'utilité de se rendre dans les urnes, fin mai, ne va pas de soi. C'est l'une des« anomalies démocratiques » de l'Union européenne, malmenée depuis le début de la crise par la pression des marchés financiers.

    Lire le livre : Antoine Vauchez
    Démocratiser l'Europe
    La République des idées-Le Seuil, 112 pages, 11,80 euros


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  • On nous annonce une abstention record aux élections européennesdu 25 mai prochain.Et ce seraient, comme toujours, les citoyens les plus en difficulté qui seraient les plus enclins à se désintéresser de ce scrutin -plus particulièrement parmi celles et ceux qui ont été déçus par la « gauche» au pouvoir. Or, autant leur exaspération est légitime -envers cette Europe comme à l’égard du gouvernement !- autant se priver d’un vote vraiment de gauche aux élections du 25 mai serait une erreur fatale. ob_5712d7_europeennes-2014

    Trois idées fausses méritent d’être clarifiées à ce propos :

    La première concerne le Parlement européen : "il n’a aucun pouvoir!" entend-t-on fréquemment.Répétons donc une fois de plus ce fait majeur: les fameuses "directives de Bruxelles", telles celles qui libéralisent les services publics ou organisent la mise en concurrence des travailleurs en Europe n’existent que parce qu’une majorité de parlementaires européens les ont adoptées ! Ainsi, la  directive sur les "travailleurs détachés" aurait pu être sensiblement modifiée si les amendements de notre groupe de la "Gauche unitaire européenne" (conformes aux demandes des syndicats) avaient été plus largement soutenus. On aurait été en position de force vis-à-vis des gouvernements les plus libéraux. Il y a plus: les députés européens auront à approuver ou à rejeter la future Commission européenne; ils pourront à tout moment la renverser; ils auront également à approuver ou à rejeter le futur (éventuel) traité sur le "Grand marché transatlantique"- ce projet diabolique des ultra-libéraux. Etc…Aussi, l’abstention est-elle contre-productive: elle renforce les partisans de l’Europe libérale au lieu de conforter l’opposition de gauche à cette Europe-là !

    Par ailleurs, à entendre les grands média -qui font une cour obscène au Front national- , il faudrait s’attendre à ce que le prochain Parlement européen soit une chambre brune envahie par les amis des Le Pen de toute l’Europe.La voix de la gauche critique serait noyée sous le flot populiste! A quoi bon aller voter, s’il en était ainsi! Le problème, c’est que la réalité est tout autre! Selon les toutes dernières projections en sièges, à partir des enquêtes d’opinion en Europe, notre groupe de la "Gauche unitaire" augmenterait le nombre de ses membres de quelque…50% -du jamais vu!- et frôlerait la troisième place, très loin devant toute la coalition des extrêmes droites, qui n’est même pas assurée, à ce stade, de pouvoir constituer un groupe! Raison de plus de contribuer à ce rapport de force par votre bulletin de vote!

    Enfin, l’idée -compréhensible- circule que "cette Europe ne tiendra de toutes les façons aucun compte du choix des citoyens, comme ce fut le cas après la victoire du NON en France au traité constitutionnel en 2005".La grande nouveauté par rapport à cette période-là, c’est que la crise de légitimité de l’Europe actuelle n’est plus limitée à un ou deux pays: elle est générale. Un sondage Gallup organisé en septembre dernier dans les 28 pays membres est éloquent à cet égard. A la question: «Les politiques d’austérité sont-elles efficaces? » 5% répondent OUI et 51% NON ! Et  à celle demandant si "une autre politique est possible?", 60% répondent par l’affirmative, contre 25% qui ne le pensent pas! La vérité, c’est qu’aujourd’hui les dirigeants européens en place et les dirigeants nationaux qui coréalisent cette politique désastreuse sont massivement désavoués. Ils pérorent mais, en réalité, ils sont très affaiblis.

    C’est donc le moment ou jamais pour affirmer l’exigence de ruptures nettes avec ce modèle qui a fait faillite et pour s’attaquer à la refondation de la construction européenne: coopérative, solidaire et démocratique. C’est le sens de la campagne de nos amis de la gauche européenne autour d’Alexis Tsipras, le courageux leader de Syrisa, en Grèce. Et c’est, en France, celui du vote pour les listes du Front de gauche.


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  • 20140503_1133080-1024x576LA PAROLE À CORINNE MOREL-DARLEUX

    Pourquoi une liste du Front de Gauche ?

    Le gouvernement de François Hollande obéit aux exigences de Bruxelles et mène une politique d’austérité dans la continuité de Nicolas Sarkozy. Manuel Valls veut encore faire 50 milliards d’économies. En Auvergne, Limousin et Centre, partout notre circonscription est lourdement frappée : fermetures de classes, hôpitaux publics, bureaux de poste, gares SNCF menacées, entreprises qui ferment et chômage qui explose. Leurs recettes libérales ne marchent pas. Ça suffit !

    Une députée européenne, ça sert à quoi ?

    A combattre cette austérité qui nous asphyxie. Mais aussi à alerter, informer sur ce qui se trame dans notre dos, comme le Grand marché transatlantique. A proposer autre chose, enfin, une rupture pour aller vers un vrai changement. Il est temps !

    Voter Front de Gauche, c’est être sûr que votre voix comptera et sera relayée. Nous, nous ne plions pas devant les lobbies et la finance !

    Comment ferez-vous pour imposer d’autres choix ?

    Nous désobéirons aux traités européens. Le peuple les a refusés en 2005 ! Ils nous ont été imposés.

    S’il faut choisir entre le peuple ou les règles européennes, nous choisirons toujours le social, l’écologie et l’intérêt général. Il faut d’urgence rompre avec cette Europe-là, pour mettre l’humain avant les profits. C’est possible et ça commence avec notre vote, le 25 mai !

    A lire sur le premier numéro de "Place au Peuple!",le nouveau périodique du Front de Gauche, spécialement consacré aux élections européennes.


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