• europe-minorite-leoliberaleSombres résultats en France, le Front National obtiendrait un tiers des sièges français au Parlement Européen. Le parti d’extrême droite devancerait largement l'UMP. Le PS chute et n'atteindrait même pas les 15 %.

    En France, selon les estimations Ifop-Fiducial pour i>TELE, Paris Match et Sud Radio:

    • Les listes du Front National   24,4 % 
    • Les listes de l'UMP    21,0  % 
    • Les listes du PS et du PRG   14,2  %
    • Les listes de l'UDI et du MoDem   10,5  %
    • Les listes d'Europe Écologie-Les Verts    9,0  %
    • Les listes du Front de Gauche   6,3  %

    Extrait du communiqué officiel du PCF. Si la droite et l'extrême droite sont en tête, c'est surtout que la majorité gouvernementale est ce soir sanctionnée et isolée. La gauche sort très affaiblie de ce scrutin. Dans ce contexte, les résultats du Front de gauche, équivalents à ce qu'ils étaient en 2009, ne permettent pas de relever le défi d'une voix alternative majoritaire à gauche. Un vaste chantier est devant nous. 

    Ce soir, le PCF lance un appel solennel. De cette crise politique doit émerger une perspective réelle et crédible à gauche sur fond de rupture avec ce système rompu aux thèses libérales. La gauche s'est trop éloignée de ses valeurs. Elle ne pourra retrouver le peuple que dans un mouvement social et politique de l'ampleur d'un Front populaire du XXIème siècle. Nous appelons tous ceux qui, ce soir, se sentent malheureux à gauche, toutes les forces vives du pays, la jeunesse et les salariés à s'unir sans attendre. Nous mettons le Front de gauche à leur service. 

    Dans cette visée, les résultats de nos partenaires européens du groupe de la GUE-NGL et la progression de l'idée d'une alternative à gauche en Europe sont des signes encourageants. 

    Le secrétaire national du PCF Pierre Laurenta dégagé "une cause européenne et une cause nationale" pour expliquer les résultats des élections européennes dimanche qui ont vu le Front national l'emporter, épinglant "la politique d'austérité" du gouvernement français. "Les Français disent élections après élections qu'ils ne veulent pas de cette Europe ultra-libérale", a-t-il analysé sur TF1. "La deuxième cause est que nous avons depuis deux ans un gouvernement qui a mené une politique d'austérité qui est rejetée par les Français".

    Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF,pour le Font de gauche sur la Chaîne Parlementaire : "Le score du FN, en tête du scrutin, est un choc pour tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République. Les politiques d'austérité font des ravages. Le peuple de gauche a exprimé une nouvelle fois, après les municipales, qu'il ne se reconnaît pas dans les politiques d'austérité conduite par le gouvernement" 

    Le co-président du Parti de Gauche, Jean-Luc MélenchonLe fait que "le FN (est) en tête est une information suffocante. Mon propre résultat est celui de 2009, donc très décevant. Je suis très triste pour ma patrie ce soir. (...) Le bloc de gauche est à son plancher historique, nous n'avons jamais été aussi bas".  "Si nous ne sommes pas capables de proposer une alternative à gauche (...) nous irons au désastre"

    Source : http://www.humanite.fr/europeennes-les-premieres-estimations-en-france-535546#sthash.ZJfxWmH8.dpuf


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  • affiche-front_de_gauche_05_hd-pdf-image

    Cher-e-s ami-e-s, Cher-e-s Camarades,

    L'élection européenne c'est maintenant dans quelques jours.

    De nombreux électeurs de gauche s'interrogent sur l'utilité d'aller voter et parlent de s'abstenir. On peut comprendre leurs raisons. Après avoir chassé Sarkozy, nous avons sa politique qui continue avec Hollande et Valls. Et L'Europe, sourde aux volontés des peuples, impose l'austérité sur tout le continent.

    Mais réfléchissons ensemble.

    «Faire du bruit» avec l'abstention le jour d'un scrutin fait entendre la colère certes, mais après ? Après, rien ne bouge, bien au contraire, une fois les lamentations habituelles sur la « forte abstention» tout continue comme avant. Et le silence des médias sur les européennes démontre que le système en place s'accommode fort bien de cette situation.

    Il faut s'en mêler pour bousculer la situation. Et il y a des enjeux.

    D'abord, contrairement à une idée reçue, le Parlement européen n'est pas dépourvu de pouvoir. Aujourd'hui ce sont les parlementaires, majoritaires, convertis au libéralisme, conservateurs comme sociaux-libéraux, qui se soumettent aux injonctions des marchés. Ce sont eux, préoccupés avant tout de plaire aux banques et aux actionnaires, qui ont voté la directive de Bruxelles privatisant les services publics et celle sur les « travailleurs détachés ». Ce sont eux qui ont favorisé le dumping social. Après le vote, les nouveaux députés européens auront à se prononcer sur le futur président de la Commission ou bien encore sur l'adoption du traité transatlantique.

    Et justement, les différentes enquêtes d'opinions en Europe mettent en évidence que les alliés du Front de gauche en Europe augmenteraient sensiblement le nombre de leurs élus, unis au sein du groupe de la Gauche unitaire européenne. Une progression pouvant leur permettre de constituer le troisième groupe, loin devant la coalition des extrêmes droites. Un groupe important avec les député-e-s du Front de gauche, ça changerait tout au Parlement européen.

    Dans un sondage européen interrogeant sur « l'efficacité des politiques d'austérité », seuls 5 % des citoyennes et des citoyens des 28 pays interrogés répondent oui, 51 % non. 60 % pensent qu' »une autre politique est possible », 25 % ne le pensent pas. Imaginez quelle force cela aurait si toutes ces opinions se traduisaient dans le vote.

    Alors oui, pour faire le choix de « l'humain d'abord », pour sanctionner les politiques d'austérité, en France comme en Europe, cela vaut le coup de voter Front de gauche. Et d'en parler aux amis, à la famille, aux collègues...avec le petit argumentaire ci-joint.

    Le 25 mai, voter à gauche, c’est voter Front de gauche, c'est voter Corinne Morel-Darleux.


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  • AT3La gauche radicale, actuellement sixième groupe au parlement de Strasbourg, a un coup à jouer : elle pourrait devenir la quatrième force après les élections du 25 mai. De bons scores sont attendus en Grèce, en Espagne et en France. À la tête de la campagne, le Grec Alexis Tsipras prévient qu'il n'est pas là pour « amuser la galerie ». Est-il le rassembleur des gauches en Europe ? (Extraits en forme de commentaire d'un article de Médiapart) (1)

    Trois pays devraient, en particulier, soutenir la dynamique pro-Tsipras. La Grèce, évidemment : Syriza, qui compte un seul eurodéputé aujourd'hui à Strasbourg, pourrait en obtenir sept ou huit cette fois-ci – surtout si l'on prend en compte le résultat du premier tour d'élections locales, qui se sont tenues dimanche en Grèce. En Espagne, les écolo-communistes de Izquierda Unida (un seul élu aujourd'hui) semblent bien partis pour au moins tripler leur score de 2009. Quant au Front de gauche en France (quatre élus), il devrait lui aussi améliorer son score des dernières européennes (6,5 %). De bonnes performances sont aussi attendues aux Pays-Bas, en Irlande et au Portugal, pour renforcer le groupe parlementaire de la GUE.

    À première vue, la bonne santé des troupes du PGE, présidé par le communiste français Pierre Laurent, est facile à expliquer : il profite avant tout d'une crise profonde de la social-démocratie en Europe, discréditée par sa gestion de la crise financière (...)

    Durant la campagne, Alexis Tsipras n'a participé qu'à un seul débat avec ses concurrents à la présidence de la commission, durant lequel il a préféré s'exprimer en grec. C'était jeudi dernier à Bruxelles, et il a su tirer profit d'un avantage manifeste aux yeux du grand public : des cinq candidats, il est le seul qui ne soit pas lié à la « bulle bruxelloise ». Martin Schulz (socialistes), Guy Verhofstadt (libéraux), Ska Keller et José Bové (verts), sont tous des eurodéputés sortants. Et Jean-Claude Juncker, pour les conservateurs du PPE, a dirigé pendant huit ans l'Eurogroupe, la réunion des ministres des finances de la zone euro.

    Tsipras en a surpris plus d'un, jeudi soir, par son ton très posé, assumant même une certaine bonhommie (une certaine mollesse, diront les mauvaises langues), qui tranche avec l'image d'une gauche radicale qui, d'ordinaire, à Bruxelles, n'a de cesse de hausser le ton et de mettre en scène ses conflits irréductibles avec les institutions européennes. La vedette de la scène politique grecque a-t-elle les moyens de fédérer autour d'elle les gauches critiques en Europe, pourtant très divisées ?

    «Un interlocuteur pour la recomposition de la gauche»

    (...) « La gauche européenne ne joue plus aujourd'hui un rôle de seconde zone : ce n'est pas une force périphérique, seulement là pour amuser la galerie…, prévenait Alexis Tsipras dans un entretien à Mediapart, en avril. C'est une force qui veut gouverner, comme va le démontrer le résultat des élections. »

    (...) Reste la question qui s'annonce décisive, pour l'après-élections : si le résultat est serré, au soir du 25 mai, entre les conservateurs du PPE (le groupe de Jean-Claude Juncker) et les sociaux-démocrates du S&D (pour Martin Schulz), Tsipras appellera-t-il à voter pour l'Allemand Schulz, à la tête de la commission ? Le site Euractiv lui a posé la question en novembre 2013, et le patron de Syriza a expliqué que ce n'était pas à lui, mais aux futurs eurodéputés du groupe GUE, de se mettre d'accord. Mais il a aussi formulé cette réflexion, manière de renverser la question :

    « Les sociaux-démocrates sont perplexes, face à l'échec massif de leur politique. Ils sont aujourd'hui confrontés à un dilemme stratégique bien identifié : vont-ils poursuivre leur intégration dans la stratégie néolibérale – un choix qui, dans le cas de la Grèce, a provoqué une rupture totale avec les forces sociales qu'ils avaient jusqu'alors représentées – ou vont-ils – enfin – se décider à changer de stratégie ? Vont-ils faire campagne pour gouverner en alliance avec la droite, sur la base d'un programme néolibéral, ou vont-ils changer de direction politique, et travailler à une alliance avec la gauche radicale ? Je crois que c'est une question intéressante pour chacun d'entre nous. »

    (1) SOURCE :

    http://www.mediapart.fr/journal/international/210514/europeennes-la-recherche-de-l-effet-tsipras?onglet=full


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  • La négociation sur le traité de libre-échange, malgré le secret qui l'entoure, est un enjeu fort de la campagne des élections européennes. L’Humanité publie ce mercredi un sondage mesurant la connaissance que les Français en ont, et leur grande méfiance à l’égard de ses conséquences possibles.

    HUMA 14-05-21

     

    L’opacité qui entoure les négociations entre les Etats-Unis et l’Europe, fait que moins d’un Français sur deux a entendu parler du traité transatlantique sur le commerce et l’investissement (Tafta). Une proportion qui varie franchement selon les bords politiques, puisque les trois-quarts des sympathisants Front de gauche en ont eu connaissance. La mobilisation de leurs élus contre Tafta y est vraisemblablement pour beaucoup.

    Le sondage réalisé par l’institut CSA pour l'Humanité montre également beaucoup de méfiance envers son contenu. La majorité des personnes interrogées estime que ce traité représente une menace pour la France… Mais sera à l’inverse au profit des Etats-Unis. Seuls les sympathisants UMP semblent confiants envers les bénéfices d’un tel traité.

    Une écrasante majorité des sondés estime également que le secret qui entoure ces négociations n’est pas acceptable.De même, certaines mesures prévues dans ce texte recueillent une quasi-unanimité contre elles : la vente de produits alimentaires américains, tels les fameux poulets au chlore ou bœuf aux hormones, dans les supermarchés français recueille 84% d’opposition. La possibilité pour une entreprise d’attaquer un Etat devant un tribunal arbitral, si elle estime qu’une loi risque de limiter ses profits, ne recueille pas beaucoup plus d’approbation…

    SOURCE : http://www.humanite.fr/dans-lhumanite-mercredi-traite-transatlantique-les-francais-mefiants-532318#sthash.5QsyTTd1.dpuf


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  • arton2117-ced21Le 25 mai prochain, les électeurs devront choisir les députés qui siégeront au Parlement européen. En France, le Front de gauche défendra des listes réunissant notamment le PCF et le Parti de Gauche. Alexis Tsipras, dirigeant de Syriza, en Grèce, est par ailleurs candidat à la présidence de la Commission européenne pour le Parti de la Gauche Européenne, qui rassemble des formations hostiles aux politiques d’austérité : Front de gauche, Izquierda Unida (Espagne), Die Linke (Allemagne), PRC (Italie), etc.

    La Riposteappelle à voter pour les listes du Front de gauche. Les députés sortants du Front de gauche n’ont eu de cesse de dénoncer toutes les contre-réformes imposées par la Commission et votées par la majorité de droite du Parlement européen.

    La Riposteest un journal communiste publié par l’association du même nom. Les rédacteurs du journal et les animateurs de l’association sont des membres du Parti Communiste Français et, pour nombre d’entre eux, de la CGT. Leur journal, leur site internet et les nombreuses initiatives publiques de leur association s’adressent à tous les militants des partis de gauche et des organisations syndicales.

    Lire la suite : http://www.lariposte.com/La-crise-du-capitalisme-europeen.html


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