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Par rozalux le 26 Décembre 2015 à 18:56
malgré 309800 radiations ce mois
Moyenne de + 18 400 chomeurs par mois, au cours des 11 premiers mois de l'année.
6 475 100 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 3 910 200 invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).
total : + de 10,38 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, pour le seul mois de Novembre 2015 :
Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 214 200, 43,4 % des sorties des listes. (+ 2,2 % sur 1 an)Radiations Administratives (les punis) : 41 900, 8,5 % des sorties. (-10,5 % sur 1 an)
Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés) : 53 700 et 10,9 % des sorties. (+ 8,3 % sur 1 an)
soit 309 800 radiés des listes (62,8 % des sorties) ce mois pour autres motifs que :
Stages parking : 43 000, 8,7 % des sorties. (+1,2% sur 1 an)Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 38 200, 7,7 % des sorties. (+ 1,3% sur un an)
Reprises d'emploi déclarées : 102 900, ne représentent que 20,8 % des sorties des listes de pôle emploi. ( + 15 % sur 1 an )Demandeurs d'emploi par catégories :
A : 3 574 800 -0,4 % ( + 2,5 % sur 1 an ).B : 716 400 +0,9 % ( + 6,4 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 151 300 +1,4 % ( + 12,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.D : 280 900 +0,8 % ( +1,2 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 420 000 +1,8 % ( + 9 % sur 1 an ) contrats aidés etc.TOTAL : 6 143 400 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,1 % sur 1 an, 16 200 chômeurs de plus, par rapport à Octobre.
TOTAL, dom-tom compris : 6 475 100
Quelques chiffres qui parlent :
Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 4 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 16,5 % sur 1 an.Chômage des 50 ans et +, + 9,7 % sur 1 an.
+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (52,1 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)
Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 505 407, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des "partenaires" privés, certaines pouvant apparaitre 4 fois, d'autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d'intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).
Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques
Lire la suite : Vrais chiffres chômage novembre 2015, 16200 chômeurs de plus malgré 309800 radiations ce mois - AgoraVox le média citoyen
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Par rozalux le 25 Décembre 2015 à 20:15Laurent MouloudJeudi, 24 Décembre, 2015L'HumanitéLes statistiques de l’Insee, publiées mercredi, affichent une hausse du taux de pauvreté en 2014. Neuf millions de Français vivent désormais avec moins de 964 euros par mois, sur fond d’accroissement des inégalités.
Cela restera l’un des échecs cuisants de ce quinquennat. Depuis 2012, le gouvernement a largement échoué à faire reculer la pauvreté en France. Les dernières statistiques de l’Insee, publiées hier, sont malheureusement sans surprise : en 2014, 14,2 % des 28 millions de ménages, familles monoparentales en tête, ont vécu sous le seuil de pauvreté (1), fixé à 964 euros par mois. Ce chiffre, en hausse par rapport à l’année dernière, résonne comme un triste bilan pour l’exécutif, dont les mesures engagées depuis trois ans et demi semblent n’avoir eu, pour l’instant, que très peu d’effet.
L’Insee tente d’être moins sévère. L’Institut rappelle que les années 2012 et 2013 ont été marquées par une légère « baisse » de ce taux de pauvreté, après le pic de l’année 2011 (voir infographie). Mais ce recul, comme nous l’avons déjà écrit, est à prendre avec des pincettes et ne saurait être mis au crédit du gouvernement. Au contraire. Il n’a été que la conséquence mécanique de la baisse du niveau de vie médian des Français à partir duquel le seuil de pauvreté est calculé. En clair : des personnes pauvres en 2011 ne l’étaient plus en 2012 alors qu’elles avaient le même revenu…
Une forte progression à partir de 2008
Ces derniers chiffres de l’Insee, encore provisoires (l’estimation définitive du taux de pauvreté 2014 sera publiée en septembre 2016), confirment, en tout cas, la tendance lourde de ces dernières années. « La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière », rappelle l’Observatoire des inégalités. Entre 2008 et 2012, quelque 800 000 personnes sont ainsi venues grossir les rangs des ménages pauvres. Qui regroupent aujourd’hui près de 9 millions d’individus.
Lors de la publication, en septembre dernier, de son baromètre annuel, le Secours populaire français (SPF) alertait déjà sur cet « enracinement » de la pauvreté. « La crainte de basculer un jour dans la précarité et de voir ses enfants connaître le même sort touche une part de plus en plus large de la population », soulignait notamment l’association. Révélant, au passage, que les deux tiers des Français (66 %) affirmaient avoir un proche dans la pauvreté et que 87 % estimaient que leurs enfants avaient un risque encore plus grand de connaître un jour cette situation.
Des riches toujours plus riches
Pour l’Insee, ces mauvais chiffres 2014 s’expliquent, avant tout, par la mauvaise conjoncture économique qui frappe en priorité les personnes les moins qualifiées et les emplois précaires. « La hausse prononcée du chômage entraîne une baisse de l’ensemble des salaires cumulés sur l’année pour ceux qui ont alterné période d’emploi et de chômage ou ceux qui travaillent à temps partiel », note ainsi l’Institut. Conséquence logique et inquiétante : le niveau de vie des 30 % des individus les moins aisés baisse davantage, en 2014, que celui du reste de la population, entraînant un accroissement des inégalités. À l’évidence, les mesures sociales et fiscales prises par le gouvernement en direction des plus modestes, notamment la réduction de l’impôt sur le revenu et la revalorisation de certaines prestations comme l’allocation de rentrée scolaire ou encore du RSA et du minimum vieillesse, sont loin d’avoir suffi à rééquilibrer ce décalage.
En la matière, la volonté politique manque cruellement, alors même que la question de la répartition des richesses et des niveaux de revenus se pose de manière aiguë. « Les inégalités de salaires ont nettement diminué entre le milieu des années 1960 et le début des années 1980, fait remarquer l’Observatoire des inégalités. Mais si l’on regarde les années récentes et la situation des plus hauts salaires, la situation s’inverse. » Les 1 % des salariés les mieux rémunérés percevaient 5,5 % de la masse salariale en 1996, contre 6,9 % en 2008. Et il en va de même pour les inégalités de patrimoine : entre 2004 et 2010, les 10 % les plus fortunés ont vu leur patrimoine moyen augmenter de 400 000 euros tandis que celui des 10 % les moins riches progressait de… 114 euros !
(1) 60 % du revenu médian.Le Secours populaire fait des merveilles pour Noël. À quelques heures du réveillon, 600 enfants et familles, aidés par le Secours populaire (SPF) d’Île-de-France, sont invités au Théâtre de la Ville de Paris aujourd’hui pour découvrir en avant-première le spectacle Alice et autres merveilles, écrit par Fabrice Melquiot, d’après l’œuvre de Lewis Carroll. Au programme, également, un goûter et une distribution de cadeaux. L’initiative s’inscrit dans la démarche des Pères Noël verts qui offrent une fête à ceux qui sont oubliés par le Père Noël rouge, en leur distribuant cadeaux, colis alimentaires et en organisant pour eux des sorties 
ou des repas.
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Par rozalux le 25 Décembre 2015 à 19:16
Quand on produit pour le profit, on ferme pour encore plus de profit...Ham (Somme) : fermeture de l’usine Pentair : « Il y a moins de huit jours, on nous disait qu’on était les meilleurs/http://canempechepasnicolas.over-blog.com/
Pour les salariés du groupe Pentair, l’incompréhension est totale. L’usine de Ham réalise des résultats positifs. Le carnet de commandes est plein. Pourtant l’entreprise américaine a annoncé la fermeture du site spécialisé dans la robinetterie. Reportage dans la Somme.
Pour les salariés du groupe Pentair, l’incompréhension est totale. L’usine de Ham réalise des résultats positifs. Le carnet de commandes est plein. Pourtant l’entreprise américaine a annoncé la fermeture du site spécialisé dans la robinetterie. Reportage dans la Somme.
Les 132 salariés l’ont appris il y a deux jours. Leur usine va fermer. Ils ne se doutaient pas un seul instant que le chômage allait frapper un grand coup à quelques jours des fêtes de Noël. Comment pouvaient-ils l’envisager ? L'entreprise américaine fait des bénéfices comme le rappellent les affiches placardées par les salariés devant l'usine « 4 millions de bénéfices en 2015, 132 licenciements en 2016 ».
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Par rozalux le 24 Décembre 2015 à 19:17
La nouvelle vidéo du YouTuber Usul fait l’effet d’une petite bombe. Le jeune réalisateur analyse le projet révolutionnaire porté par l’économiste Bernard Friot : le « Salaire à Vie ». Ce projet a deux objectifs majeurs : abolir le « marché du travail » et sortir du capitalisme. A rebours des économistes orthodoxes, M. Friot propose de reprendre la grande marche du progrès social, stoppée nette dans les années 80 avec l’avènement du libéralisme économique. A découvrir.
VIDEO : https://youtu.be/uhg0SUYOXjw
Le décortique avec brio le projet de société novateur porté depuis quelques années par l’économiste et sociologue antilibéral Bernard Friot : le . Ce système propose de remettre totalement à plat les notions de travail et de salaire. Ainsi, toute personne ayant atteint la « majorité économique » (par ex. 18 ans) se verra recevoir un salaire à vie, qu’il exerce un travail « rémunérateur » ou non. Si cela peut paraitre utopiste (voir choquant pour certains), l’enjeu est réel et parfaitement adapté à la situation économique et écologique actuelle : il s’agit de se débarrasser du marché du travail.
Ne plus considérer le travailleur comme une vulgaire ressource que l’on peut utiliser ou jeter selon la conjoncture ou les souhaits des actionnaires. Plus encore, il s’agit de mettre fin au principe même du chômage, qui a atteint des proportions telles (plus de 5 millions de personnes en France) qu’il est utilisé comme moyen de pression redoutable pour faire passer les pires régressions sociales dans la loi ou stigmatiser les chômeurs – bien que ceux-ci en soient déjà les premières victimes.
Lire la suite : Le « Salaire à Vie » de Bernard Friot vu par Usul/http://eric.et.le.pg.over-blog.fr/
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Par rozalux le 24 Décembre 2015 à 18:55
Le nombre d'inscrits à Pôle emploi sans aucune activité (catégorie A) a diminué de 15.000, en recul de 0,4% sur un mois. Ces données viennent à peine corriger la forte hausse du mois d'octobre, au cours duquel 42.000 chômeurs étaient venus grossir les rangs de Pôle emploi.
Sur un an, leur nombre a progressé de 2,5%. En incluant l'outre-mer, il s'élève à 3,83 millions.
Si l'on compte aussi le nombre de demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (A, B et C), le chiffre est en légère hausse de 6.700 en novembre, à 5,44 millions.
A noter une baisse chez les jeunes, avec -6.000 chômeurs sur un mois. Sur un an, leur nombre a baissé de 4,5%.
La précarité continue de s'accroître", analyse la CGT.
Cette « inversion" chez les moins de 25 ans est surtout liée au fait qu'ils sont très représentés dans l'intérim, secteur qui tire les créations d'emploi. "Les jeunes sont les premiers à rentrer au chômage en période de crise, et les premiers à en sortir quand la reprise s'amorce". Mais ils restent dans la précarité.
Les seniors en revanche n'en profitent guère: le nombre de chômeurs de 50 ans ou plus a augmenté de 0,2% en un mois, et de 8,4% sur un an. Le chômage de longue durée progresse aussi: +0,4 sur un mois, +9,7% sur un an.
On ne peut donc voir dans ces résultats une amélioration réelle, malgré les afformations répétées de la « Ministre » du « travail », la ministre qui proposera au chef de l'Etat et au Premier ministre "dans les prochains jours" de nouvelles mesures.
Celles-ci devraient porter sur la formation des chômeurs et l'apprentissage, en chute malgré les tentatives pour le relancer depuis mi-2014. Elles s'ajouteront à la future réforme du Code du travail. Nous pouvons prévoir sans crainte une nouvelle progression de la précarité et de l’exploitation du travail salarié.
Le taux de chômage de l'Insee, mesuré selon les critères du Bureau international du travail (BIT), a atteint un sommet au troisième trimestre, à 10,2% de la population active en métropole, du jamais-vu depuis 1997... Ces statistiques sont les dernières d'une sombre année pour le chômage...
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