• horaires voteSi on n'est pas un(e) salarié(e) du com­merce àqui la loi Macron retire le droit au repos dominical, c'est un jour que l'on consacre habituellement à la dé­tente, à la vie familiale, aux loisirs... Mais dimanche 6 décembre (après-de­main), il ne faut pas oublier d'aller voter. Aller passer quelques minutes dans son bureau de vote c'est d'abord affirmer sa libertéde citoyen, d'acteur de la dé­mocratie, malgré quelques terroristes qui voudraient abolir tout ce qui fait la beauté de notre pays depuis 1789. S'abs­tenir, c'est faire le jeu des ennemis de la liberté.

    La tragédie du 13 novembre nous a tous profondément bouleversés. Il faut bien sûr assurer la sécurité publique. Mais cela ne signifie pas que les millions de victi­mes de la politique néolibérale doivent rester passifs et accepter cette situation comme une fatalité. Les élections régio­nales des 6 et 13 décembre leur donnent l'occasion d'exprimer leur volonté de vi­vre dignement.

    Les compétences de la Région sont élar­gies. Celle-ci intervient dans les domai­nes de l'emploi, la défense de l'outil industriel, la santé, les transports, le lo­gement, l'éducation, la culture, la forma­tion, le sport, les services publics, l'économie sociale et solidaire, l'agriculture, la vie associative...

    Il ne faut évidemment pas compter sur la droite et l'extrême droite pour amélio­rer les choses : elles veulent encore plus d'austérité, comme le montre leurs votes au sein du Conseil régional sortant. Mais c'est pour l'égalité, la solidarité, la résis­tance, que les candidat(e)s de la liste in­titulée "l'Humain au Centre", conduite au niveau régional par Nicolas Sansu, et par Jean-Michel Bodin pour l'Indre-et-Loire, s'engagent avec vous. Alors, dimanche, toutes et tous aux ur­nes!

    Claude Mouget, la Voix du Peuple de Touraine


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  • Jean-Michel BodinLe 13 novembre dernier, notre République a été attaquée dans sa chair, les valeurs fon­datrices de notre démocratie, la Liberté, l'Égalité, la Fraternité ont été frappées au cœur.

    Aller voter dimanche est un acte de riposte à la barbarie, à l'obscurantisme, à la violence aveugle.

    Aller voter dimanche est un acte de citoyen­neté, de dignité, de détermination à prendre son sort en main, un acte de démocratie.

    Les collectivités locales, notre Conseil ré­gional, sont des maillons essentiels de cette démocratie. Elles donnent la possibilité aux citoyens de faire leur choix de vie collecti­ve, les moyens de ce « vivre ensemble » que nous souhaitons tous.

    Dimanche, nous sommes appelés à élire nos conseillers régionaux. En votant pour les candidats de la liste « Rassembler avec l'Hu­main au Centre » :

    Disons ce que nous avons sur le cœur, faisons entendre notre envie de vivre li­brement, dans un monde qui construit la paix et non la guerre, dans une société de progrès social et citoyen.

    Affirmons   l'existence  d'une  véritable alternative : celle d'une gauche qui ne renonce pas, mettant au cœur des poli­tiques régionales les intérêts de tous ses habitants, non ceux de la finance et des puissants.

    Appuyons-nous sur le travail déjà réalisé dans la précédente mandature par les élus Front de gauche ; développement du service public du transport, rénovation des ly­cées, soutien de tout le réseau associa­tif... des engagements qui interviennent au cœur de nos vies quotidiennes.

    Portons à la Région des élus Front de gau­che plus nombreux, qui feront surgir et défendront dans l'assemblée régionale nos besoins et nos aspirations citoyennes pour mettre en œuvre de nouvelles so­lutions progressistes, pour l'emploi et la vie de nos territoires.

    Dimanche, ouvrez à notre Région la voie de l'espoir et du bonheur, donnez-vous les moyens de changer ce qui fait votre vie, no­tre vie, dites oui à la dignité, l'égalité et la fraternité plutôt qu'à l'austérité !

    Jean-Michel Bodin Tête de liste départementale Front de Gauche



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  • 7 candidats du Front de Gauche et d’EELV insistent sur les enjeux du scrutin.

    Depuis les attentats du 13 novembre, la France ne vit pas seulement sous le règne de la menace terroriste et du débat sur les réponses à lui apporter : volonté de vivre ensemble dans l’égalité des droits réaffirmée  contre escalade sécuritaire qui attise la méfiance de l’autre.

    Huma couv_vendredi 04.12

    Elle vit aussi sous celui de la montée, commentée et mise en scène jusqu’à l’écœurement, du Front national dans les sondages, présentée comme la conséquence irrépressible de l’effroi qui a saisi le pays. À moins de trois jours du premier tour des élections régionales, dimanche, le lepénisme en marche fonctionne comme un rouleau compresseur qui aplatit tous les clivages et oppositions : les adversaires d’hier sont priés de se réconcilier dans la nouvelle « union sacrée » prônée par Manuel Valls, qui ne fait plus campagne que sur la dénonciation de l’extrême droite en appelant par avance « chacun à prendre ses responsabilités, à gauche comme à droite, pour empêcher le FN de gagner une région » en vue du second tour.

    Pas sûr que cela remobilise les électeurs à voter pour les listes de gauche au premier tour… Il existe pourtant un débouché progressiste au mécontentement social et politique, avec les listes de la gauche alternative, présentes dans toutes les régions sous des étiquettes diverses.

    Régionales : L'Humain au Centre, la liste de ceux qui ne renoncent pas ! Agenda de campagne

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  • Appel régionales 1La chanson de Jean Ferrat « Ma France » sur fond de grand écran coloré barré d'un « Égalité, solidarité, résistance ». Une minute de silence en hommage aux victimes des attentats.

    Et le meeting départemental Front de gauche-PC débutait, hier soir, à la Pléiade à La Riche. Nicolas Sansu, tête de liste régionale, parle d'une « situation invraisemblable et d'un monde extrêmement violent », pour se raccrocher à l'actualité. Pour autant, il n'oublie pas l'économie, le climat social, les 250 millions que l'État donne aux entreprises régionales, via le CICE, alors que la région Centre-Val de Loire, c'est 160.000 chômeurs, « l'équivalent de la ville de Tours ». Il parle d'une situation « intenable et si on ne donne pas d'espoir aux jeunes, on va droit dans le mur. Il faut s'attaquer à la finance, au CAC 40 qui dégageait 62 milliards de bénéfice l'an dernier, 81 cette année alors que les collectivités locales n'ont plus d'argent. »

    L'idée phare du FG-PC est le fonds régional d'emplois de formation et de transition écologiste. « Nous représentons le seul vote contre la finance et pour la paix civile. » Il conclut sur le FN, « une imposture sociale ». Sur le gouvernement : « S'il ne change pas de chemin, on va se fracasser contre le mur. »

    Jean-Michel Bodin, tête de liste départementale, met l'accent sur les compétences nouvelles régionales, dont les transports scolaires et urbains, et la sénatrice Marie-France Beaufils en appelle au sursaut démocratique et populaire.

    Source : PC-FG : S'attaquer à la finance - 01/12/2015 - La Nouvelle République Indre-et-Loire


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  • banniere nos vies d'abord
    La liste «Nos vies d’abord» conduite par le maire PCF d’Algrange, Patrick Peron, fait de l’emploi sa priorité.

    Dans votre région, le FN est crédité de plus de 30 % des intentions de vote. Comment expliquer cette progression ?

    Patrick Peron Le Front national a fait son lit sur l’échec des politiques de droite, en particulier des années Sarkozy, et sur l’énorme déception de ceux qui attendaient du changement en 2012. Ce rejet se cristallise sur un vote extrême avec l’idée qu’il faut tester cette troisième voie pour voir ce qu’elle vaut. Droite et gauche pour ces électeurs, c’est pareil. La fermeture des hauts-fourneaux d’ArcelorMittal avec François Hollande au pouvoir a laissé des traces. Sur le marché d’Hayange (ville dirigée par le FN – NDLR) où j’étais hier, beaucoup d’électeurs du FN iront voter pour ces raisons. Le FN risque également de drainer 1 ou 2 % d’électeurs supplémentaires du fait des attentats du 13 novembre. D’autres habitants, qui ne voient jamais leur situation évoluer, rejettent tout en bloc et s’abstiennent. Le Front de gauche doit parvenir à faire la différence.

    Pourquoi avez-vous décidé de présenter une liste Front de gauche alors que vous partagez le bilan des majorités de gauche sortantes en Lorraine et Champagne-Ardenne ?

    Patrick Perron Malgré des bilans qui ne sont pas négatifs, nous ne pouvons assumer avec le PS l’échec de la politique gouvernementale que nous combattons par ailleurs. Nous voulons regagner les consciences à une alternative politique réellement de gauche. Ce choix, ultramajoritaire parmi les communistes, s’appuie sur le constat évident du virage libéral du Parti socialiste. Entre la dernière mandature et cette campagne, il y a eu Macron. Dans cette campagne, la gauche c’est nous. Pour autant, nous ne confondons pas le bilan des régions de gauche avec celui de l’Alsace, gérée par la droite. Un seul exemple suffit à le démontrer : la gratuité des transports et des fournitures scolaires dans les lycées mise en place dans les deux régions de gauche n’existe pas dans celle de droite. En revanche, l’Alsace verse pas mal d’argent pour des formations pilotées par les entrepreneurs au détriment de l’Afpa ou des lycées professionnels.

    Pourquoi avoir fait de la vie quotidienne des habitants et de la lutte contre l’austérité vos grandes priorités ?

    Patrick Peron En intitulant notre liste « Nos vies d’abord », nous disons que notre préoccupation première est d’aller à la rencontre des citoyens, de dialoguer avec eux. Il y a ces 150 000 salariés frontaliers qui passent tous les jours au Luxembourg, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, et pour qui la question des transports est essentielle. Ces habitants qui refusent de voir leur ville coupée en deux par l’autoroute, dont le trafic de 200 000 véhicules par jour traverse déjà de grandes agglomérations. Ou encore cette jeunesse désabusée de la politique qui est au chômage ou ces étudiants en lutte à Metz pour obtenir des moyens pour le logement. Partout un même constat s’impose : ce n’est pas la casse du service public qui réglera le problème du chômage ou de la précarité. Le service public, moyen de cohésion sociale et territoriale, doit être maintenu.

    L’emploi est au cœur de votre campagne, la région a-t-elle des leviers pour agir?

    Patrick Peron Nous proposons une autre utilisation des fonds publics, à commencer par le CICE. Nous proposons que ces sommes soient reversées aux collectivités pour leur redonner les moyens d’investir. Mon ancien patron d’ArcelorMittal, sixième fortune mondiale, perçoit du CICE qui tombe directement dans l’escarcelle de ses dividendes. À côté, toute une niche d’entreprises qui ne délocalisent pas, les artisans, des PME, galèrent. En Moselle, 58 millions d’euros ont été distribués et 1 200 emplois supprimés. À l’inverse, nous proposons la création d’un fonds régional de développement pour aider les entreprises qui embauchent, pas celles qui licencient.

    Source : Patrick Peron : « Le Front de gauche doit faire la différence » | L'Humanité


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