• « Non », parce qu’il ne s’agit pas d’une « invasion » mais de flots de désespoir, de traversées humaines de la dernière chance, de drames sans nom, des conséquences de la domination du monde par une poignée de salauds « occidentaux », fmi’stes, eurocrates, fonds de pension, actionnaires pleins aux as et qui n’en ont jamais assez, grands patrons qui prennent le monde pour leur compte en banque, leur chasse gardée plusvalustique , leur « françafrique »...

    Des migrants manifestent le 5 septembre à Calais

    PHOTO : FRANCE - Calais : de l’exaspération des habitants au désespoir des migrants - France 24

    Les milliers de migrants, je préfère parler de « réfugiés », variables d’ajustement de l’ordre capitaliste, ne sont pas des bébés phoques, et c’est peut-être regrettable pour eux, mais bel et bien nos semblables, nos frères, fuyant surtout la guerre, nos sales guerres, dans des pays que « l’occident » a pillé pendant des siècles, en toute impunité, sans scrupules, et cassé aujourd’hui (Libye, Syrie, Irak, Afghanistan), pour des raisons très humanitaires : pétrole, métaux précieux, néocolonialisme, intérêts géostratégiques, orgies des multinationales...

    L’Europe est confrontée à la plus grave crise migratoire depuis la Deuxième guerre mondiale ; et le système dit « néo-libéral », les impérialismes occidentaux, en sont, ne nous lassons jamais de le dire, les responsables.

    Des milliers de « non Blancs » : 340 000 pour les 7 premiers mois de l’année, se pressent aux frontières de l’Union européenne. 340 000 ! Quelle horreur ! 340 000. L’équivalent des victimes de la faim dans le monde sur dix jours. Et la faim, on le sait, est une calamité naturelle... 340 000, un raz-de-marée !

    Ils vont ruiner nos systèmes sociaux, voler nos emplois, nous « africaniser », menacer notre « américanisation », nous obliger à nous mélanger, à apprendre leurs langues barbares...

    Ce « raz-de-marée » peut se résumer en quelques chiffres : 42 Libyens ont obtenu le statut de réfugié en France depuis 2013 (350 en Suède) ; 1 500 Syriens l’ont demandé sur la même période (21 000 en Allemagne). Selon l’OFPRA et le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés, la France a reçu en 2014, 65 000 dossiers de régularisation de migrants (202 000 en Allemagne).

    On est loin des couleuvres qu’on voudrait nous faire avaler... de la psychose créée, de la xénophobie, et du climat de haine ambiants...

    Au rythme actuel, en 2015, 10 000 réfugiés mourront noyés en Méditerranée. Après tout : ils n’avaient qu’à apprendre à nager ! Répétons et répétons encore que les « immigrés » rapportent à notre pays plus qu’ils ne coûtent. Droite et fausse gauche tentent de créer un climat délétère, de stigmatisation de l’autre, alors que 80% des demandes d’asile en France sont refusées, et que le nombre des sans-papiers (400 000) ne représente que 0,6% de la population.

    D’aucuns sont bien contents d’exploiter leur travail (même pour rénover l’Assemblée nationale). Ne laissons pas s’installer la diabolisation de ces réfugiés, pas plus que celles des jeunes de banlieues. Ils sont nous-mêmes. 100% des Français ont le sang mêlé, et c’est une richesse. Et surtout ils sont des hommes, des femmes, des enfants, comme nous, comme toi.La crise actuelle permet à la droite et à la fausse gauche d’en rajouter, pour des raisons surtout électoralistes et de division des pauvres.

    Mme Merkel, grand cœur et rondeurs généreuses, a appelé « à faire preuve de solidarité ». Et elle s’y connaît ! Vas donc faux-cul ! La première étape du périple aux mille dangers, ce sont souvent les côtes grecques ; la Grèce : un pays envers lequel la chancelière a largement prouvé son amour.

    Passons aux choses sérieuses. En adhérant au Parti communiste, j’ai adhéré à des valeurs humanistes, altruistes, de partage, d’entre-aide, de justice sociale, d’humanité universelle... Pourquoi ne pas dire que la France se grandirait, redeviendrait un phare pour le monde, si elle accueillait toute cette détresse ?

    Tant pis si ce discours va à contre-courant de l’opinion : la terre appartient à tous. Aucun mur, aucun barbelé n’empêchera les damnés de la terre de tenter l’impossible pour un quignon de pain. Je sais, le plus important est de parvenir à un ordre du monde juste, partageux, équitable, et nous menons le combat. Mais en attendant...

    Tant que les milliards s’afficheront avec insolence et cynisme au CAC 40, dans la spéculation financière, les profits pharamineux des « gagneurs », tant que les ressources seront accaparées par quelques crapules, tant que Macron sera ovationné par le MEDEF, je refuse d’entendre tout discours du type « la France ne peut accueillir toute la misère du monde ».

    Je sais, on va m’accuser d’œcuménisme, de bons sentiments, d’angélisme, c’est-à-dire en réalité d’internationalisme, m’accuser de provoquer un appel d’air, préférable pourtant à la puanteur ambiante. Qu’importe ! Chaque fois qu’un homme est atteint dans sa dignité, c’est toute l’humanité qui est bafouée.

    Messieurs les Cassandre : vous êtes une bande de sans-âme. Où sont vos valeurs chrétiennes ?

    Il y a des moments où lâcher sur les principes reviendrait à lâcher sur notre condition d’être humain.

    Jean Ortiz Vendredi 28 août 2015 sur l'Humanité.fr


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  • (Sénatrice d'Indre-et-Loire) et de Jean-Michel Bodin, (Vice-Président de la Région Centre-Val de Loire).

    NMarie-France Beaufils -FDGous nous réjouissons de la décision du président de la République «de suspendre la décision de fermeture du CEA de Monts » et «de mettre un terme au processus qui s'était engagé», comme l'a déclaré ce vendredi, la ministre de la Santé.

    Nous félicitons les salariés et l'ensemble des syndicats qui ont su mener avec détermination et dans l'unité syndicale cette ac­tion jusqu'au premier recul auquel nous assistons aujourd'hui.

    Jean-Michel BodinToutefois la décision est reportée à 2019 où la loi de program­mation militaire sera discutée «pour procéder à une évalua­tion globale de l'ensemble de ses sites militaires.»

    Nous rappelons que l'engagement avait été pris par les direc­teurs des cabinets du Premier ministre et du Ministre de la Défense d'une étude sérieuse et externe au CEA de la proposition de l'intersyndicale.

    La vigilance est de mise. Nous invitons les salariés ainsi que les élus à maintenir la pression pour que cette prise de position ne soit pas une réponse dilatoire qui ne ferait qu'ajourner la décision à 2019.

    L'intérêt de la Touraine, pour son développement économique est de renforcer la recherche dans les industries innovantes. Le CEA est un élément clef pour la dynamisation économique de notre région.

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    2019 est proche ! Avec les salariés, avec les élus nous devons continuer à faire valoir la pertinence des propositions avancées par l'intersyndicale pour que vive le CEA du Ripault.

    SOURCE : la Voix du peuple du 04/09/2015

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  • Samedi dernier, les communistes d'In­dre-et-Loire faisaient leur rentrée à Saint-Pierre-des-Corps.

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    Cela a été l'occasion d'un débat sur le thème des élections régionales qui auront lieu en décembre prochain. Le débat était ani­mé par Fabien Lemettre, secrétaire de la section de Saint-Pierre-des-Corps, en­touré de Fabien Coste, secrétaire départemental, Jean-Michel Bodin, vice-pré­sident du Conseil régional, et Maryvonne Barichard, conseillère régionale.

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    De gauche à droite / Marie-France Beaufils, Fabien Lemettre, Jean-Michel Bodin, Fabien Coste

    Contrairement à ce que peuvent croire de nombreux français, ces élections ré­gionales revêtent une très grande im­portance, car la région intervient dans la vie quotidienne de chacun d'entre nous : emploi, santé, transports, loge­ment, éducation et culture, formation, sport, services publics, etc.

    Si pour la droite et l'extrême droite ces élections constituent un tremplin pour les élections présidentielles et législati­ves de 2017, pour les communistes et le Front de Gauche, il s'agit de rassembler toutes celles et tous ceux qui, ayant le cœur à gauche, sont déçus par la politi­que néo-libérale du gouvernement socia­liste, et dont une proportion importante s'est réfugiée dans l'abstention.

    IMG_20150829_180325Les communistes et le Front de Gauche s'engagent pour une Région citoyenne, écologique et solidaire.

    Photo : Fabien Coste, Maryvonne Barichard.

    Cela suppose des moyens qui sont en totale contradiction avec la politique du gouvernement Hollande-Valls qui réduit les dotations aux collectivités territoriales alors que l'État s'est déchargé sur elles de la gestion de nombreux services. Jean-Michel Bodin, rappelant ce que disait Jacques Duclos en 1969 - et qui avait fait un très bon score - «il faut mener une campagne tambour battant», et trouver les moyens d'inté­resser les gens pour qu'ils se sentent tous concernés.

    Comme l'a fait remarquer dans son inter­vention un militant syndical, il faut par­ler aux travailleurs dans les entreprises, eux qui subissent au quotidien l'exploita­tion, les bas salaires, la fatigue, le risque de chômage...

    D'autres intervenants souhaitent chan­ger le rapport de force à gauche, pour que cesse l'hégémonie du Parti Socialiste. La mobilisation des travailleurs et des citoyens reste primordiale, ce que prouve la décision de suspendre la fermeture du CEA à Monts, ce qui aurait amputé la ré­gion Centre Val de Loire, au profit de la nouvelle hyper-région Aquitaine/Poitou/Charente/Limousin.

    Ouverture, présence sur le terrain, infor­mation, mobilisation, en cette rentrée sur les chapeaux de roues, les communis­tes ne risquent pas de s'ennuyer !

    Source : La Voix du Peuple du 4 septembre 2015

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  • Les salariés de ce fleuron technologique sabordé par EDF luttent contre sa fermeture. Jean-Luc Mélenchon est venu les soutenir, jeudi.
    JEAN-LUC MÉLENCHON, JEUDI, À ROUSSET

    Un coup de projecteur sur un scandale industriel et écologique ! Par sa visite, jeudi, dans les locaux de l'usine Nexcis, à Rousset, dans les Bouches-duRhône, Jean-Luc Mélenchon, qui préside le comité de soutien de l'entreprise, a voulu attirer l'attention sur une « aberration », selon ses propres termes. Car on peut être une start-up de pointe, prête à développer une vitre photovoltaïque révolutionnaire après un investissement de 75 millions d'euros, être un véritable fleuron technologique employant 77 personnes, ingénieurs, chercheurs et techniciens... et fermer ! Le sabordage, c'est le sort qu'EDF réserve à Nexcis, dont l'électricien est actionnaire à 65 %. Depuis le 3 mars, le site est occupé par les salariés. À côté, dans la zone industrielle, le fabricant de puces électroniques LFoundry a déjà subi le même sort en 2014, détruisant 613 emplois et un savoir-faire unique.

    (…........................................................................................................)

    En septembre 2013, EDF s'est retrouvé seul investisseur dans l'entreprise et a confié en mai 2014 un mandat d'un an à la banque Rothschild pour en chercher de nouveaux. Mais cette mission a été brutalement stoppée en novembre 2014, alors que les conclusions émises par la banque étaient de continuer l'activité. « Les conclusions de la banque d'affaires allant dans le sens de continuer l'activité de Nexcis seraient-elles dérangeantes vis-à-vis de l'actionnaire principal ? » s'interroge Stephan Dainotti.

    Les salariés portent aujourd'hui un projet de revitalisation pour une trentaine de salariés et ont trouvé un partenaire, Crosslux, une entreprise de Gardanne.

    Le plan qui sera présenté à EDF, le 7 septembre, demande 25 millions sur trois ans, une paille pour l'entreprise qui souhaite se désengager. En deux mois, grâce à une levée de fonds spectaculaire, les salariés n'ont pas atteint cette somme mais ont réuni de quoi démarrer l'activité. « On demande un peu plus de temps pour présenter notre produit aux investisseurs », explique Caroline Porta, employée au service qualité. « Le paradoxe de la politique industrielle du gouvernement est qu'on ne nous aide pas sur un projet porteur et ambitieux. Si notre projet industriel démarre, nous pensons pouvoir créer 400 emplois rapidement. »

    « Ce n'est pas seulement une bataille pour l'emploi, c'est aussi le problème d'un savoir-faire, des brevets, surtout pour une invention géniale. Si vous mettez ces panneaux sur la tour CMA-CGM de Marseille, le bâtiment serait énergétiquement autonome, et tout le 2e arrondissement.

    Il y a donc quelqu'un qui n'a pas intérêt à ce que ce produit soit commercialisé », constatait Jean-Luc Mélenchon, après une longue visite du site, des démonstrations ­ un ordinateur, l'éclairage et un ventilateur d'une pièce alimentée par les vitres solaires ­ et des entretiens avec les salariés et la direction.« Ceux qui prennent des décisions réfléchissent à court terme, le cycle du capital est de plus en plus court et le taux de profit demandé est de plus en plus élevé. Ce n'est pas la première fois que je viens par ici assister à des saccages de cette nature. On ne peut pas faire des discours sur la transition énergétique et laisser fermer Nexcis, ergoter sur 25 millions pendant qu'EDF rachète le panier percé Areva et investit des milliards dans l'EPR. Nexcis est une lutte d'intérêt général, à la fois sociale et écologique. »

    Face à cette décision incompréhensible de fermeture, les salariés, présents dans toutes les mobilisations, peuvent également compter sur les syndicats des autres entreprises en lutte et le soutien des élus Front de gauche. « Nous avons interpellé le président de la région et le préfet pour qu'ils organisent une initiative commune avec l'ensemble des acteurs économiques et les collectivités intéressées sur l'avenir industriel des Bouches-du-Rhône, et la mise en place d'un moratoire sur les différents plans sociaux en cours dans notre région », expliquait hier Jean-Marc Coppola, président du groupe communiste au conseil régional de Paca.


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    SOURCE : humanite digitale / –du 04/09/2015

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  • choeurs de chomeursMercredi, 2 Septembre, 2015
    Humanite.fr
    Communiqué du Mouvement des Jeunes communistes français (MJCF).

    Il y a désormais une nouvelle tête au gouvernement en charge du travail. Myriam El Khomri, ex-secrétaire d’Etat à la politique de la ville, remplace donc François Rebsamen au poste de ministre du travail.

    « Je mesure la responsabilité qui est la mienne » nous annonce-t-elle. Espérons qu’elle entend par cette déclaration que sa responsabilité nouvelle est d’en finir avec la politique du gouvernement Valls depuis le début du mandat : casse des droits des salariés et démantèlement du code du travail, toujours plus de jeunes au chômage…

    Madame la Ministre votre responsabilité c’est de faire face aux terribles dégâts causés à notre génération : 25% de chômage, 22,5% de pauvres chez les 18-25 ans, 1,9 millions de jeunes sans formation ni qualification. Vous qui avez été en charge de la politique de la ville, vous savez dans quelle détresse se trouvent de nombreux jeunes de ce pays, en particulier dans les quartiers populaires.

    Les orientations et les mesures du gouvernement actuel ne font que rajouter de la précarité à nos vies, déjà fortement fragilisées. Nous savons que ce sont des choix politiques qui nous ont conduits dans la galère que nous connaissons. Or la danse du ventre des ministres aux universités d’été du MEDEF et les préconisations des « experts » n’augurent pas de changement. Au passage, si vous pouvez glisser à Mr Macron que les apprentis ne seront pas des travailleurs gratuits… Nous voulons de véritables rémunérations et le droit commun comme horizon pour en finir avec les contrats spécifiques (plus de 30…).

    Mais nous savons également que le pays n’a jamais été aussi riche et que notre niveau de qualification n’a jamais été aussi élevé. Cela implique que les solutions sont à portée de main ! Elles passent par le respect et la reconnaissance de notre travail, et non par les humiliations qui nous sont imposées pour engraisser une minorité à coup de milliards. Là est votre responsabilité Madame la Ministre !

    Nous exigeons le renforcement et de nouveaux droits des apprentis, des stagiaires, et des jeunes salariés en général qui sont bafoués en permanence. Nous voulons être reconnus et rémunérés à hauteur de nos qualifications.

    Nous voulons prendre en main notre avenir et nous exigeons de reprendre la main sur nos richesses pour financer nos besoins.

    Pour que notre quotidien ne rime plus avec galère et précarité il est temps de relever la tête !


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