• ML ecoloA trois semaines de la conférence de Paris sur le climat, l'ONU lance vendredi un nouvel avertissement: bien que "sans précédent", les promesses de réduction des gaz à effet de serre faites par les Etats sont encore "loin d'être suffisantes" pour contenir le réchauffement à +2°C.
     
    PHOTO :Alternative Libertaire, N° spécial COP21/Novembre 2015
     
    "Les engagements actuels, combinés avec les mesures prises ces dernières années, représentent une hausse réelle de l'ambition et un niveau d'engagement historique des Etats pour s'attaquer à cet immense défi mondial", souligne Achim Steiner, directeur du PNUE, chargé de faire régulièrement un bilan qui fait référence. "Pour autant, ils ne suffisent pas à limiter la hausse globale des températures aux 2°C recommandés, et donc à prévenir les pires impacts du changement climatique", ajoute-t-il.
     
    Ce constat, fait dans un rapport du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), confirme l'analyse publiée le 30 octobre par la Convention des Nations unies sur les changements climatiques.
     
    L'accord international contre le réchauffement attendu à la conférence de Paris devra donc "adopter une approche dynamique", avec une révision à la hausse régulière des objectifs et des moyens, estime-t-il. Selon le rapport du PNUE, réalisé par une équipe internationale de chercheurs, les engagements présentés par 146 pays au 1er octobre aboutiraient à une hausse probable du mercure comprise entre +3 et +3,5°C à l'horizon 2100. Pour limiter cette hausse à +2° par rapport à la Révolution industrielle -l'objectif que s'est fixé la communauté internationale-, il faudrait ne plus émettre dans l'atmosphère que 42 gigatonnes (Gt) équivalent CO2 en 2030, contre 52,7 Gt aujourd'hui.
     
    Si rien n'était entrepris, on serait à 60 Gt en 2030. Mais, même si tous les pays tiennent leurs promesses, 54 Gt seront encore émises en 2030, soit 12 de trop. Les deux tiers du chemin restent donc à parcourir. La température moyenne de la planète a déjà gagné 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle, sur les +2° que le monde tente de ne pas dépasser.
     
    Au delà de ce seuil de 2°, selon les scientifiques, le climat pourrait s'emballer, avec une accélération du dérèglement déjà à l'oeuvre et de ses conséquences: fonte des glaciers, hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, récurrence des sécheresses et des phénomènes extrêmes etc.. A la clé, des impacts irréversibles sur de nombreux écosystèmes, espèces et sociétés. Au cours des décennies, les émissions mondiales n'ont cessé d'augmenter régulièrement, en grande partie sous l'effet de la combustion d'énergies fossiles - charbon, pétrole, gaz.
     
    Ce nouveau rapport est présenté à trois semaines de l'ouverture de la conférence de Paris (30 novembre-11 décembre), durant laquelle 195 pays vont tenter de s'entendre pour limiter le réchauffement. Cet accord doit prendre le relais du protocole de Kyoto à compter de 2020, et il doit engager pour la première fois les pays émergents et en développement.
     
    Il devra "encourager des actions supplémentaires" au fil du temps, insiste le PNUE. Une question centrale dans les négociations actuelles, où tout le monde s'accorde à dire que "Paris ne doit pas être une fin, mais un début".
     
    Pékin, premier émetteur mondial, a ainsi donné son aval lundi à une clause de révision rapide et régulière des engagements, à l'occasion d'une visite du président français François Hollande. Mais le contenu et le calendrier de ces révisions restent un point en suspens dans les négociations. "Toutes les technologies et connaissances nécessaires" pour réduire davantage les émissions existent, note le PNUE, "appelant toutes les nations à profiter de cet élan politique pour agir dans les secteurs comme l'énergie, l'agriculture, les transports, la construction, les forêts".

    D'après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l'Humanité ne peut plus émettre désormais que 1.000 Gt de CO2 pour rester à +2°C: c'est son "budget carbone". Avec les engagements actuels des pays, 72 à 75% de ce "budget" auront été consommés en 2030

    SOURCE : Réchauffement: les promesses des Etats "loin d'être suffisantes", prévient l'ONU | L'Humanité


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  • Le code du travail serait la cause du chômage ! Une déferlante de rapports commandités ou inspirés par le Medef en a convaincu M. Hollande et M. Macron. Il va falloir sabrer dans les garanties collectives. Cela n’a guère de sens, hormis celui de précariser toujours plus les salariés. Mais pour ceux qui nous gouvernent ou font semblant, la vraie finalité de ce tintamarre est ailleurs : faire croire, et se convaincre soi-même, qu’on agit sur le réel. Au moment où la crise chinoise, les craquements de la sphère financière et l’échec annoncé de la Conférence climatique exposent l’impuissance de dirigeants totalement dépassés par un monde qu’ils ne comprennent ni ne maîtrisent, ce n’est peut-être pas un si mince bénéfice... Résister encore, construire et expérimenter nos alternatives : à notre place, nous avons la prétention d’agir vraiment sur le réel, pour qu’il respecte l’humain et la nature.

    Actualité

     
     
     
     

    Retraites complémentaires : arrêtons la régression

    jeudi 29 octobre 2015, par Attac France
     
     

    L’accord de principe sur les retraites complémentaires AGIRC et ARRCO conclu le 16 octobre dernier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) doit être signé le 31 octobre 2015.

    Il prévoit, pour équilibrer les comptes de ces caisses, de réaliser une économie annuelle de 6 milliards d’euros d’ici 2020 qui se fera quasi exclusivement sur le dos des salarié·e·s et des retraité·e·s, et qui s’inscrit ainsi dans la continuité des politiques d’austérité.
    Les mesures principales sont le recul de la date annuelle de revalorisation des pensions, leur sous-indexation (revalorisation inférieure à l’inflation), la baisse des droits futurs des salarié·e·s et un système d’abattement et de bonus sur la pension complémentaire.

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    Déclaration France-Chine sur le climat : opération de communication

    mardi 3 novembre 2015, par Attac France
     
     

    La Chine et la France viennent de signer une déclaration commune en vue de la COP 21, saluée déjà comme une avancée décisive vers un accord « contraignant ». Or il ne pourra y avoir à Paris d’accord contraignant puisque l’éventuel accord sera fondé sur des engagements « volontaires » des différents pays ! Cette déclaration a pour fonction essentielle d’éviter une débâcle à Paris, après les remous des dernières négociations à Bonn.

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    LIRE L' ENSEMBLE DE LA LETTRE D'INFORMATION :

    https://france.attac.org/newsletter/la-lettre-d-attac-un-autre-monde-est-encore-possible


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  • La Chine et la France viennent de signer une déclaration commune en vue de la COP 21, saluée déjà comme une avancée décisive vers un accord « contraignant ». Or il ne pourra y avoir à Paris d’accord contraignant puisque l’éventuel accord sera fondé sur des engagements « volontaires » des différents pays ! Cette déclaration a pour fonction essentielle d’éviter une débâcle à Paris, après les remous des dernières négociations à Bonn.

    chine france etc

    La déclaration indique l’accord entre les deux pays pour réaliser un inventaire quinquennal des engagements volontaires. Voilà la contrainte. Cela signifie mener une étude tous les cinq ans à partir de 2025, l’accord de Paris prenant effet après 2020. Cette procédure est nécessaire, mais elle ne rectifie en rien le fait que d’ici 2025, compte tenu du niveau insuffisant des efforts annoncés dans les engagements volontaires des États, les émissions de gaz à effet de serre nous auront placés sur la trajectoire d’un réchauffement d’au moins 3 °C. Soit bien plus que l’objectif des 2 °C maximum que les États de la planète s’étaient engagés à ne pas dépasser et qui n’apparait plus, y compris dans cette déclaration, comme la pierre angulaire du futur accord de Paris, validant le décalage entre le nécessaire (les 2 °C ou moins) et ce qu’il y a sur la table (les 3°C ou plus).

    Le G77 (134 pays du Sud plus la Chine) s’est indigné des propositions mises sur la table à Bonn fin octobre. La déclaration sino-française tente de corriger le tir. Ainsi, elle souligne l’importance du financement de l’adaptation au changement climatique, réclamé par les pays du Sud. Ceux-ci subissent déjà de plein fouet les conséquences du réchauffement, alors que dans les textes en cours de négociation, les pays du Nord, les lobbies industriels et financiers privilégient l’investissement dans le capitalisme vert, supposé servir à l’atténuation du changement climatique . Pour le financement, la déclaration rappelle l’objectif fixé à Copenhague des 100 milliards de dollars d’ici 2020. Cependant, il doit venir de multiples sources, publiques ou privées, bilatérales ou multilatérales, dons ou prêts... Au lieu du transfert du Nord vers le Sud de 100 milliards additionnels, qui était prévu depuis Copenhague, se profile un grand recyclage d’aides déjà existantes ainsi que de nouveaux prêts octroyés par les institutions financières internationales.

    Enfin le texte affirme « l’importance d’orienter l’économie mondiale sur la voie d’une réduction des émissions de carbone durant ce siècle, à un rythme compatible avec une croissance économique forte » : ce sont donc les réductions d’émission qui doivent s’adapter à la croissance économique ! Nous en connaissons d’avance les résultats : la croissance du PIB s’est toujours accompagnée d’une croissance des émissions. Ce n’est pas un hasard si les coopérations envisagées entre les deux pays sont les fausses solutions que nous condamnons, notamment les marchés du carbone et les technologies de capture et stockage du carbone.

    Cette déclaration s’apparente davantage à une tentative de replâtrage qu’à de réels engagements nouveaux. Elle est totalement insuffisante dans la perspective d’un accord ambitieux (respectant les 2 °C ou moins), prévoyant notamment la sortie des énergies fossiles et le déblocage de financements à la hauteur des enjeux. Pire, elle prépare de nouveaux crimes climatiques en laissant croire qu’on peut ralentir le réchauffement du climat sans remettre en cause le modèle productiviste.


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  • Le choix du gaz de schiste derrière les beaux discours de la COP21

    À l’occasion de la COP21, aussi bien Engie qu’EDF se prévalent volontiers de leur conversion à la transition énergétique et de leurs investissements dans les énergies vertes. Elles figurent également parmi les sponsors officiels de la conférence internationale sur le climat... (lire les articles de notre Observatoire des multinationales ici et là, ainsi que nos deux contre-rapports annuels sur EDF et Engie).

    pour lire l'article :

    Bientôt du gaz de schiste américain dans les chaudières françaisesBientôt du gaz de schiste américain dans les chaudières françaises

    Le groupe énergétique français Engie (ex GDF Suez) vient de signer avec l'entreprise américaine Cheniere un contrat d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) issu des États-Unis.

    http://www.bastamag.net/Bientot-du-gaz-de-schiste-americai


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  • Retrouvez les marches pour le climat, près de chez vous sur le site de la Coalition Climat 21. Soyons nombreuses et nombreux pour faire pression sur les décideurs dés le début de la COP : http://coalitionclimat21.org/fr/contenu/marcher-ailleurs-en-france

     

    Climat et joie de vivre
    Nous sommes mobilisé-e-s pour tout changer
     
    Vous l'avez sans doute déjà vu dans nos flyers de campagne, nos communications : un grand week-end de mobilisation pour le climat s'organise. Le 11 et 12 décembre, que nous soyons Nigérians, Croates ou Urugayens ; de Lyon de Marseille ou du Limousin, soyons présents, aux côtés de toute la Fédération Internationale des Amis de la Terre pour montrer notre détermination et notre mobilisation pour la justice climatique !
     
    Comment venir et séjourner sur Paris ?
    Nous vous proposons de prendre place dans l'un de nos 6 trains spéciaux, au départ de 6 grandes villes de France. Un formulaire de pré-inscription est désormais en ligne afin de compter nos effectifs et lancer une réservation par groupes. VITE, le dernier délai pour la pré-inscription est le vendredi 6 novembre.
     
    Je m'inscris aux trains pour le climat
     
     
    Le train, c'est fait, place au logement ! Pour cela, profitez de la plate-forme HUMAN HOTEL pour vous mettre en relation avec d'autres militants/sympathisants qui vous hébergeront jusqu'à 3 nuits pour 40 euros. Dernier délai le 16 novembre !
     
     
    Human Hotel
     
     
    Que va-t-il se passer le 11 et 12 décembre ?
     
     
    Le 11 décembre : participez à la « People Power Action » des Amis de la Terre !
     
    « Reprenons le pouvoir », telle est l'ambition de la « People Power Action » imaginée par la Fédération des Amis de la Terre. Visualisez une grande scène, sur la Place de la République à Paris à la tombée du jour. C'est ici, dans ce haut-lieu symbolique que nous vous donnons rendez-vous pour une action lumineuse à la scénographie magistrale. 
     
    Immense château de cartes sera construit, représentant le système  qui nous a mené droit vers la crise climatique et sociale. Les représentant-e-s des luttes de terrain, venu-e-s de partout dans le monde, seront au cœur de cet événement. Ce sera une occasion unique de rencontrer, d'échanger, et de partager un grand moment avec celles et ceux qui luttent pour la justice, la reconnaissance de leurs droits, l'indépendance énergétique, la résistance aux grands projets inutiles et imposés, l'agriculture paysanne et la défense des terres.
     
    Tous ensemble, nous constituons les générations climat, celles qui peuvent tout changer et refusent de subir l'inaction !
     
     
    Le 12 décembre, c'est le moment de convergence !
     
    La mobilisation se poursuivra le 12 décembre ! Nous rejoindrons l'ensemble des acteurs du mouvement climatique pour faire entendre nos voix et montrer que notre lutte pour des sociétés soutenables ne s'arrêtera pas en décembre mais continuera à essaimer et prendre de l'ampleur.
    Des chaînes humaines représentant nos différents combats se réuniront sur une place centrale pour montrer notre convergence. Actions directes, activités symboliques et participatives rythmeront cette journée qui sera une étape clé dans la lutte pour la justice climatique.
    La COP21 n'est pas la fin de l'histoire. Elle n'est qu'une étape dans le renforcement de notre mouvement pour la justice climatique en 2016 et au-delà.
     
     
    Du côte des groupes locaux
     
     
    La Coalition Climat 21 de Savoie et Haute Savoie regroupe une dizaine d'associations locales.

    Deux événements majeurs sont organisés collectivement : une marche le 28 novembre à Chambéry et une vélorution le 5 décembre à Annecy.
    Mais beaucoup d'événements sont prévus localement, organisés par des membres de la coalition locale ou non.
     
    Un agenda présente les événements liés à la question de changement climatique sur les 2 départements et alentours
    Voici le lien pour y accéder : 

    http://www.aht.li/2757301/AgendaClimat73et74.pdf


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