• Partir

    rougePartir.
    Où ?
    Là où le soleil semble briller
    Là où la guerre semble lettre morte
    Là où la vie s’épanouit
    Là où ne naissent pas les peines.

    Partir.
    (Bagages lourds de leur vide et de la profonde racine qui n’a pas pu venir).
    Trouver refuge.
    Où ?
    De l’autre côté du mur
    De l’autre côté de l’océan
    De l’autre côté du bruit
    De l’autre côté de la fureur.

    Y a-t’il un ailleurs pour ceux qui fuient ?
    Y a-t-il un monde meilleur pour les déracinés ?
    Savent-ils, ces fous comme la patrie d’un coup
    Prend une dimension hors norme
    Et un désir de reconquête qui semble l’objectif à vivre ?

    Une fleur sans sa terre mère
    N’est pas une fleur complète
    Un arbre sans le sédiment de son propos
    Ne porte pas de beaux fruits
    Ni de belles promesses d’espoir.

    Partir.
    Poids des souvenirs à jamais abandonnés.
    Poids du passé qui n’a pas été fixé.
    Poids de l’avenir en forme de grand vide.
    Poids de la mort qui fait peser à chaque pas
    Son grand et vide précipice comme pour nous inciter
    A le connaître
    De plus près.

    Carole Radureau (07/01/2016)

    SOURCE : Partir - coco Magnanville


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