Après quinze ans d'hégémonie politique, le chavisme a essuyé sa première défaite lors des élections législatives de décembre dernier. Même chose pour le péronisme en Argentine qui, après s’être maintenu douze ans au pouvoir, a été battu par une coalition de droite. Si les causes de ces défaites sont à la fois multiples et complexes, il ne faut surtout pas perdre de vue le rôle qu'ont joué les médias nationaux et internationaux dans cette série de revers historiques.
A peine arrivé au pouvoir, le nouveau Président argentin Mauricio Macri, parfois surnommé le « Berlusconi argentin », n'a pas attendu très longtemps pour s'attaquer à cette loi historique. Résultat : des dizaines de milliers d'Argentins se sont rassemblés devant le Congrès pour soutenir la loi des médias et rejeté l'autoritarisme du nouveau Président.
En Amérique latine comme en Europe, l'hyper-concentration des médias dans les mains d'une petite oligarchie met en danger le pluralisme démocratique et la liberté des citoyens. Les médias sont devenus de puissantes machines à endoctriner et à manipuler, notre rôle en tant que média libre est d'en faire des leviers d'émancipation. C'est notamment ce à quoi travaille notre Journal de Notre Amérique depuis un an.
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