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Par rozalux le 12 Janvier 2016 à 17:49
Les éditions Delga feront paraître à partir du 30 janvier 2016 un livre salutaire,
« La démocratie de caserne » de Jean Salem
La « république » sécuritaire prétend échanger une partie des libertés publiques encore en vigueur contre une mise en spectacle de la « sécurité ». Avec pour conséquence de stigmatiser toutes celles et tous ceux qui n’entendent pas se plier à cette démocratie de caserne. Ce qui est en jeu, c’est l’instauration d’une société de la contrainte, basée sur l’hyper-surveillance des citoyens de première ou de seconde zone. C’est une forme de militarisation durable de la société à travers une stratégie de la tension, un management par la terreur.
Jean Salem est philosophe et professeur à la Sorbonne. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, qui portent sur le matérialisme antique (Démocrite, Épicure, Lucrèce) et moderne (libertins du XVII° siècle, Feuerbach, etc.), comme sur l’œuvre de Marx.
Outre des livres consacrés au bonheur, à Maupassant, à l’art italien de la Renaissance, il a également publié plusieurs essais tels que Rideau de fer sur le Boul’Mich. Formatage et désinformation dans le « monde libre » (rééd. Delga, 2009), ou Élections, piège à cons ? (Flammarion, 2012). Son ouvrage d’entretiens, Résistances (Delga, 2015), où il revient sur l’ensemble de son parcours et de sa pensée, a rencontré l’année dernière un franc succès.
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Par rozalux le 11 Janvier 2016 à 23:35
JEAN-PAUL SCOT HISTORIEN OEUVRES DE JEAN JAURÈS. LAÏCITÉ ET UNITÉ,tome X. Éditions Fayard, 616 pages, 35 euros.
Le dixième tome des OEuvres de Jaurès publiées aux éditions Fayard éclaire les combats qu'a menés le fondateur de l'Humanité pour consolider la République laïque et oeuvrer en faveur de l'unité des courants socialistes français.
Même si l'histoire ne se répète jamais, il est toujours bon de revenir à Jaurès pour stimuler nos réflexions aujourd'hui. Les deux gros tomes VI et VII illustraient son rôle décisif dans l'affaire Dreyfus. Le tome VIII exposait sa défense de la République face aux menaces des nationalistes et des cléricaux. Le tome IX, à paraître bientôt, exposera ses efforts pour impulser la politique du Bloc des gauches et surmonter les divisions des partis socialistes. Le tome X permet dès maintenant d'analyser les « priorités » de Jaurès en 1904-1905, alors que les radicaux et le gouvernement glissent déjà vers le centre droit.
Laïcité et tolérance
Le lecteur découvrira les combats qu'il a menés pour consolider la République laïque : d'abord contre l'enseignement des congrégations religieuses et pour un service unifié d'instruction publique au nom des devoirs de l'État enseignant ; ensuite, en faveur de la séparation des Églises et de l'État au nom du lien intime unissant démocratie et laïcité.
Ainsi, dans son célèbre discours du 21 avril 1905, Jaurès explique en quoi les principes de « la liberté civile générale » (liberté de conscience et égalité des droits) impliquent le respect des « règles d'organisation » des Églises. Ses polémiques avec Clemenceau révèlent sa conception de la laïcité reposant sur le « respect mutuel » des croyants et des incroyants.
Unité et réformes
On découvrira ensuite un Jaurès empressé de répondre au voeu du congrès international d'Amsterdam en faveur de l'unité des socialistes français. Malgré « la diversité des tendances et des tactiques » des divers partis, il entend « coordonner leurs efforts » pour affirmer leur « communauté de doctrine » en dépassant l'opposition formelle entre réforme et révolution : « Plus le parti socialiste est engagé... par la logique de la démocratie dans l'action quotidienne de réformes, plus il importe que le haut idéal collectiviste et communiste, vers lequel toutes les réformes doivent être par lui orientées, soit élevé en pleine lumière » (21 septembre 1904).
Aussi, dès l'unité réalisée en avril 1905, Jaurès esquisse un vaste programme de réformes économiques et sociales : « Non, non, il ne suffit pas de proclamer la République dans l'ordre politique ; il faut la préparer, l'organiser dans l'ordre économique et social » (8 octobre 1905).
Solidarité internationale
Jaurès découvre enfin lors de la première « crise marocaine » les conflits opposant les puissances coloniales et les dangers de la rivalité franco-allemande. Plus encore, la guerre russojaponaise l'amène à anticiper la « mort du tsarisme » et, en 1905, à soutenir « d'un coeur passionné » la « révolution russe » : cette « formidable coalition de toutes les forces de travail et de pensée, de toutes les énergies révolutionnaires, ouvrières et paysannes » ouvre à ses yeux la voie à la « révolution européenne ».
Mais Jaurès pressent déjà les difficultés d'articuler l'idéal de « l'humanité socialiste internationale » et la réalité des « patries historiques » où agissent les prolétariats nationaux. Jaurès fait déjà preuve de ce que Gilles Candar qualifie d'« internationalisme patriotique ».
C'est dire la richesse de cette sélection, parmi plus de 500 articles et discours recensés, de 93 textes, dont 67 de la toute jeune Humanité.
JEAN JAURÈS « TOUJOURS ESPÉRER, TOUJOURS LUTTER JUSQU'À LA DÉFINITIVE VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE SOCIALISTE INTERNATIONALE. »
L'Humanité du 11/01/2016
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Par rozalux le 11 Janvier 2016 à 16:21
Sa maman affirme même que Jean-Luc n’appelle ses amis que pour leurs annoncer qu’il s’est acheté un abonnement à son journal préféré ou bien juste pour dire que son chien digère mal ses nouvelles croquettes en lieu et place des traditionnels restes.
« 6 Euros d’un coup c’est beaucoup trop »
Selon Pascal Chatelet, sociologue à la Sorbonne, le gouvernement ne pense pas à l’impact social que peut provoquer une telle augmentation du salaire minimum : « 6 euros d’un seul coup c’est beaucoup trop, il faut y aller doucement, 3 ou 4 centimes auraient été beaucoup plus raisonnable. »
Reste à savoir si Jean-Luc redescendra un jour sur terre et s’il ne se laissera pas emporter par ses excès de cette nouvelle situation. « Notre plus grande crainte est que quelqu’un profite de lui, de son argent et de son côté flambeur, j’ai peur qu’il n’y arrive pas » ajoutent ses camarades de travail.
Les articles du Gorafi sont quelquefois pris au sérieux notament Christine Boutin !
Comme tous les ans désormais, le » groupe d’experts » sur le smic s’est autorisé à dire aux smicards qu’ils gagnaient déjà trop.
" Ce n’est pas le moment d’ajouter à l’incertitude en cherchant à accélérer dès à présent la hausse des salaires. Il se trouve par ailleurs que la croissance du smic est restée très proche de celle du salaire moyen sur ces trois dernières années. Dans ces conditions, s’en tenir à l’indexation légale du smic sur l’inflation et les indices salariaux semble le plus raisonnable. »
80 % des 3 millions d’employés au smic (surtout des femmes) sont dans l’économie locale : emplois de serveurs, de vendeurs, de femmes de ménage, d’aides-soignantes, d’assistantes maternelles, d’employés d’association et sont donc très peu sujet à la " compétition mondialisée " toujours mise en avant pour justifier une stagnation des salaires , Rouge Cerise
(*) http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/expressions/revalorisation-du-smic
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Par rozalux le 11 Janvier 2016 à 16:11
L'Elysée et la mairie socialo de Paris n'ont pas rassemblé les foules pour rendre ce dimanche un juste hommage aux victimes des attentats islamo-fascistes. Il faut dire que d'avoir choisi l'idôle des djeuns qui ne brille pas particulièrement par son patriotisme et le Choeur de l'armée entonnant le Temps des cerises alors que les soldats de Versailles avaient massacré la Commune de Paris?
SOURCE : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2016/01/et-si-nous-relisions-paul-eluard
Surtout, malgré le battages des médias aux ordres pour que la foule soit là, on ne commande pas l'émotion populaire lorsque le gouvernement est le chantre des inégalités sociales et qu'il compte le demeurer. Et en ces temps toujours sinistres et inquiétants, la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité ne sont pas plus dans le camp de ceux, qui avec le patronat, veulent dénaturer plus encore les valeurs de la vraie République française.
Alors, la lutte des classes est toujours présente pour combattre notre mauvaise société, loin des égos personnels et autres calculs politicards. La CGT prépare son congrès confédéral, il y a matière à débattre pour que la Place de la République à Paris redevienne celle de tous les citoyens épris de justice et de progrès social.
Et pour cela, pourquoi ne pas relire Paul Eluard dans
La tête contre les murs:
Ils n'étaient que quelques-uns
Sur toute la terre
Chacun se croyait seul
Ils chantaient ils avaient raison
De chanter
Mais ils chantaient comme on saccage
Comme on se tue
Nuit humide râpée
Allons-nous te supporter
Plus longtemps
N'allons-nous pas secouer
Ton évidence de cloaque
Nous n'attendrons pas un matin
Fait sur mesure
Nous voulions voir clair dans les yeux des autres
Leurs nuits d'amour épuiséesIls ne rêvent que de mourir
Leurs belles chairs s'oublient
Pavanes en tournecœur
Abeilles prises dans leur miel
Ils ignorent la vieEt nous en avons mal partout
Toits rouges fondez sous la langue
Canicule dans les lits pleins
Viens vider tes sacs de sang frais
Il y a encore une ombre ici
Un morceau d'imbécile là
Au vent leurs masques leurs défroques
Dans du plomb leurs pièges leurs chaînes
Et leurs gestes prudents d'aveugles
II y a du feu sous roche
Pour qui éteint le feu
Prenez-y garde nous avons
Malgré la nuit qu'il couve
Plus de force que le ventre
De vos sœurs et de vos femmes
Et nous nous reproduirons
Sans elles mais à coups de hache
Dans vos prisonsTorrents de pierre labours d'écume
Où flottent des yeux sans rancune
Des yeux justes sans espoir
Qui vous connaissent
Et que vous auriez dû crever
Plutôt que de les ignorer
D'un hameçon plus habile que vos potences
Nous prendrons notre bien où nous voulons qu'il soit.
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