• A Versailles, le discours martial de François Hollande

    Face au congrès, martelant le mot guerre, le président de la République a annoncé une série de mesures sécuritaires et le renforcement des pouvoirs de la police afin d"éradiquer les terroristes", de type "Patriot act" à la Française.
    Avec un peu de retard sur l'horaire prévu François Hollande, le visage fermé, a prononcé un discours délibérément aitoritaire devant le congrès après une minute de silence.
     
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    Réaffirmant "l'Etat de guerre" au tout début de son allocution, le président a debuté son intervention en évoquant la politique internationale.

     
    Le Président a déclaré avoir demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU en vue d'acter l'objectif de lutter contre le groupe Etat islamique.
     
    Il a également confirmé la volonté de la France d'intensifier ses opérations contre le groupe terroriste en Syrie. Il a cependant assuré que l'Europe devait toujours accueillir "dans la dignité" les réfugiés qui relèvent du droit d'asile, mais "renvoie dans leurs pays ceux qui n'en relèvent pas".
     
    François Hollande a également appelé à la "solidarité" des autres pays de l'Union européenne face au terrorisme, car "l'ennemi n'est pas un ennemi de la France, c'est un ennemi de l'Europe".
     
    "Chacun est désormais face à ses responsabilités, les pays voisins, les puissances, mais aussi l'Europe", a-t-il déclaré aux parlementaires réunis en Congrès à Versailles.
     
    "J'ai demandé au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) de saisir dès demain (mardi) ses homologues européens au titre de l'article 42.7 du traité de l'Union qui prévoit que lorsqu'un Etat est agressé tous les Etats membres doivent lui apporter solidarité face à cette agression", a-t-il dit.
     
    "Car l'ennemi n'est pas un ennemi de la France, c'est un ennemi de l'Europe", a-t-il ajouté. "Et l'Europe, elle ne peut pas vivre dans l'idée que les crises qui l'entourent n'ont pas d'effet sur elle."
     
    Les axes du discours :
    • Revenant aux mesures sécuritaires sur notre territoire, François Hollande a annoncé le vote, mercredi prochain, de la prolongation de l'Etat d'urgence pour trois mois.
    • Vers une "normalisation" d'un état d'exception et une restriction sans précédent des libertés ?
    • Une augmentation des moyens et des pouvoirs de l'armée et de la police.
    • La COP 21 et les élections régionales maintenues

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